Chapitre 1 : BLISS



Petit rappel :
‘pensées de Saga « bleu »’
‘pensées de Saga « gris »’
Et puis l’italique centré, c’est les paroles des chansons… ça vous l’aurez deviné…


~ ~ ~




- Allez, Saga ! On va s’éclater, tu va voir !
Aioros attrapa son frère d’armes par le bras et tenta de l’extirper du fauteuil dans lequel celui-ci était confortablement avachi. L’adolescent aux mèches d’azur soupira.
- Qui est-ce qu’il y aura ?
- C’est Auria qui m’a proposé, alors je suppose qu’il y aura Méanor et Deomos. Et elle a aussi invité Shura, mais je ne sais pas s’il viendra.
‘Mais pourquoi tu te fais prier ?’
- Et tu veux que je vienne pour te tenir compagnie, c’est ça ? (Devant l’air malheureux de son ami, Saga éclata de rire.) C’est bon, je viens ! Ne fais pas cette tête-là…
Le visage d’Aioros s’éclaira d’un large sourire.
- Super ! Je passe te chercher vers neuf heures ce soir, OK ?
- Ca marche.


C’est ainsi que Saga, jeune Chevalier des Gémeaux de quinze ans, se trouva le soir même dans le seul pub irlandais d’Athènes, une chope de bière posée devant lui. Autour de la table discutaient cinq autres personnes : Aioros et Shura, Chevaliers d’Or du Sagittaire et du Capricorne, la belle Auria, Chevalier d’Argent du Lézard, son frère Méanor de Persée et Deomos, le Chevalier du Corbeau. Ces trois-là avaient plus ou moins pris sous leur aile leurs jeunes frères d’armes, et leur montraient de qu’il se passait à l’extérieur du Sanctuaire.
Auria éclata de rire à une plaisanterie d’Aioros et repoussa ses boucles rousses derrière ses épaules. Ses yeux verts brillaient - elle en était à sa sixième bière et, à chaque nouvelle chope, elle se rapprochait un peu plus du mince jeune homme brun à sa gauche, Deomos. Le visage de ce dernier était d’une jolie couleur pivoine, mais personne n’aurait pu déterminer si c’était à cause de l’alcool qu’il avait absorbé ou des avances de sa voisine, car ses yeux noirs avaient un éclat incertain qui ajoutait encore à leur charme. Il semblait près de tomber du banc tellement il se serrait sur le côté pour échapper à la jeune fille qui le poursuivait littéralement de ses assiduités. A l’autre bout du siège, Méanor observait d’un œil blasé le manège de sa sœur, tout en scannant le reste de la salle à la recherche d’une charmante compagne pour finir la soirée. Plusieurs demoiselles lui envoyèrent des œillades intéressées - avec ses larges épaules, ses courts cheveux bruns et ses beaux yeux verts, il avait un physique des plus agréables…
En face de lui, Shura avait le nez plongé dans sa chope de bière - avec laquelle il s’étouffait occasionnellement lorsque son voisin lançait un trait d’esprit particulièrement croustillant.
En effet, Aioros était un modèle de sagesse et de tempérance dans l’enceinte du Sanctuaire, et partout où il devait représenter le Domaine Sacré ; mais quand le trio de Chevaliers d’Argent l’invitait pour une soirée, il devenait totalement intenable, se servant de ces sorties comme d’une soupape de sécurité. En tant que grand frère, il était au courant de toutes les farces de Milo et Aiolia ; et il s’arrangeait toujours pour profiter du spectacle afin de pouvoir ensuite conter les exploits des deux jeunes chenapans.
C’est ainsi que même le timide Deomos ne pouvait s’empêcher de rire aux éclats lorsqu’Aioros décrivait - avec une vérité littéralement criante - les hurlements du Grand Pope quand il avait retrouvé ses douches pleines de scorpions…
Saga, quant à lui, partageait son attention entre Aioros, le changement de couleur du visage de Deomos - sûrement dû au mouvement de la main d’Auria sur sa cuisse -, la musique plutôt frustre que jouait l’orchestre du bar, et la quantité d’alcool qu’il buvait. Il tentait d’ignorer cette voix au fond de sa tête qui martelait :
‘Allez, encore un verre ! Espèce de femmelette !! Même pas capable de boire trois bières…’
Mais il résistait. Il n’avait aucune envie de laisser les commandes à l’Autre.
L’Autre : la conscience supplémentaire qui habitait son âme tourmentée, son autre lui-même. Il faisait tout son possible pour la cacher au reste du monde mais quelquefois, l’Autre s’ingéniait à lui compliquer la tâche.
Comme ce soir.
La musique cessa, et il y eut une pause. Puis elle reprit, mais la voix était différente : ce n’était plus cette rocaille agressive, pleine d’alcool et de testostérone, du chanteur précédent, mais une mélodie douce et fraîche, vive comme un ruisseau. Surpris, Saga se retourna vers la scène et chercha des yeux la propriétaire de cette voix. Il remarqua tout d’abord que le groupe avait changé, puis il vit une ombre émerger de derrière un ampli et une jeune fille s’avança dans la lumière crue d’un spot.

Everything about you is how I wanna be
Your freedom comes naturally



De longues boucles blondes cascadant dans le dos et sur des épaules minces ; une chemise blanche à manches longues dont les pans noués laissaient voir le nombril serti d’une pierre bleue ; un jean clair tombant sur les hanches, bien au dessous de la taille gracile ; tous ces détails furent enregistrés en quelques secondes par Saga. Mais le plus fascinant chez cette jeune fille, c’étaient ses yeux : deux orbes d’or pur qui brillaient de bonheur alors que sa gorge modulait des sons qui charmaient toutes les personnes alentour.

Everything about you resonates happiness
Now I won't settle for less



A la table, les autres Chevaliers avaient également cessé de discuter et écoutaient avec fascination. L’accompagnement, discret jusqu’à présent, explosa en puissance, mais la voix de la jeune fille ne fut pas noyée. Elle surnageait parmi la guitare, la basse et la batterie qui l’entouraient d’un cocon protecteur, tout en l’appuyant parfois d’un écho, d’un accord.
‘C’est beau.’
‘Je n’aurais pas dit mieux moi-même,’
approuva Saga.
La jeune fille ferma les yeux, immergée dans la musique, marquant le rythme avec le pied, ce qui faisait balancer ses hanches.

Give me all the peace and joy in your mind



Un dernier refrain, et la musique se tarit. La salle resta silencieuse une seconde, encore sous le charme, puis explosa en applaudissements, cris et sifflements d’enthousiasme. La jeune fille rosit, murmura un « merci » dans le micro, et le groupe entama une nouvelle chanson. C’était un morceau énergique et Auria poussa son frère du banc avant de l’entraîner sur la piste de danse qui commençait à bien se remplir. Aioros termina son verre avant de les suivre mais Shura, Deomos et Saga restèrent assis, les deux premiers se resservant à boire, le dernier gardant les yeux fixés sur la chanteuse qui paraissait transcendée par sa musique.

Everything about you pains my envying
Your soul can't hate anything



Cela paraissait tellement simple pour elle, elle véhiculait une joie de vivre si intense que Saga en eut un petit pincement au cœur. Pourquoi la vie n’était-elle pas aussi facile pour tout le monde ? Pourquoi certains avaient-ils un fardeau plus lourd à porter ?
‘Pauvre de toi,’ ricana l’Autre. ‘Moi, je la trouve plutôt mignonne, cette fille.’
‘On dirait un ange,’ rectifia Saga.

Everything about you is so easy to love
They're watching you from above



‘Elle me plait… on se la fait ?’ proposa crûment l’Autre.
‘Non !’ s’exclama mentalement le Chevalier. ‘Elle est trop… pure. Je ne veux pas la souiller.’
‘La souiller ? Hah ! Regarde-la : une fille comme ça ne craint pas d’être « souillée ».’
‘Je m’en fiche. On ne la touchera pas.’
‘Tu es sûr ? Cette peau diaphane, ces courbes, ça ne te dit rien ? Allez…’
‘J’ai dit NON !’
‘Bon, d’accord. Comme tu veux.’
L’Autre se tut et se replia dans un coin de la conscience de Saga. Ce dernier soupira et reporta son attention sur la musique, soulagé.

Give me all the peace and joy in your mind



La regarder, l’écouter, il ne voulait faire que cela de toute la soirée, toue la nuit, sa vie entière…

I want the peace and joy in your mind



Ce qu’elle dégageait, il s’en nourrissait comme d’un nectar précieux, recueillant chaque son, emplissant ses yeux de chaque image. Elle était le soleil et lui, pauvre plante, offrait son visage à ses rayons chaleureux.

Give me the peace and joy in your mind



La chanson se termina, nouvelles acclamations ; le bassiste troqua son instrument contre une guitare acoustique et s’assit. L’éclairage se fit plus doux et la voix s’éleva à nouveau, en une lente complainte mélancolique.
Auria revint de la piste de danse, le regard décidé. Arrivant à la table, elle s’appuya contre le banc où était assis Deomos et glissa quelques mots à l’oreille du Chevalier. Celui-ci s’écarta vers l’autre bout du banc en secouant farouchement la tête.
- Mais pourquoi ? demanda la rousse avec une moue déçue.
A quatre pattes sur le banc, elle offrait au jeune homme brun le spectacle de son décolleté plongeant.
- …sais pas danser, marmonna-t-il, à la fois fasciné et effrayé, mais incapable de détourner le regard.
- Si ce n’est que ça ! s’exclama Auria. Je vais t’apprendre. C’est facile, tu vas voir.
Elle tira sa proie par le bras et l’entraîna vers l’endroit où les couples enlacés tanguaient. Deomos, résigné, se laissa faire.
La chanteuse les suivit du regard, puis ses yeux parcoururent toute la salle, pour finalement s’arrêter sur Saga - et y rester.
‘Je rêve, ou elle nous fixe ?’
‘Tu rêves, je crois,’
répondit Saga.
Mais il ne pouvait s’empêcher de penser que l’Autre avait peut-être raison. Le regard d’or paraissait ne plus vouloir se détacher de lui, débordant des émotions qu’elle faisait passer à travers sa voix jusque dans l’âme de ceux qui l’écoutaient.
Elle semblait n’avoir pas plus d’une quinzaine d’années, mais ses yeux étaient ceux d’une personne qui avaient vu beaucoup trop de choses pour son jeune âge. Et pourtant, cela n’avait pas terni l’éclat de ses prunelles. Saga avait l’impression qu’elle en avait tiré une sagesse, une paix que lui-même ne pourrait jamais atteindre.

Everything about you resonates happiness
Now I won't settle for less



La musique coulait, lancinante, presque douloureuse, s’insinuant dans l’âme du Chevalier, mais regarder cette jeune fille l’emplissait d’une joie plus douloureuse encore.

Give me all the peace and joy in your mind



Incapable de détacher son regard de la belle chanteuse, il se laissait envahir par un sentiment confus, qu’il n’arrivait pas à définir. Etait-ce de l’admiration ? De l’envie ? Du désespoir ?

I want the peace and joy in your mind



‘Si tu veux mon avis, c’est du désir. Pur et simple. En tous cas, de mon côté, c’en est.’
‘Ce n’est pas si simple que ça,’
rétorqua Saga. ‘Il y a autre chose…’

Give me the peace and joy in your mind



La chanson se termina sur une note poignante et fut saluée par une salve d’applaudissements à laquelle Saga ne participa pas. La jeune fille, après l’avoir fixé jusqu’à ce que la dernière note se fût tarie dans sa gorge, détourna les yeux et entama un autre morceau.
Un sentiment de vide envahit le Chevalier, et il sentit cette partie de lui qui s’était enflammée sous le regard d’or, se refroidir lentement.
C’était insupportable.
Il se retourna, empoigna son verre à moitié plein et le vida d’un trait. Puis il attrapa le pichet de bière pour se resservir. C’est alors que, à côté de lui, une voix dit :
- Elle est belle, pas vrai ?
Méanor était appuyé contre le mur, non loin de là, et dévisageait Saga avec attention - et un brin de compassion. Le Chevalier des Gémeaux remplit son verre de liquide brun et mousseux, le porta à ses lèvres et but une gorgée amère avant de répondre avec une légère grimace :
- « Divine » me paraît le terme approprié.
Un petit sourire étira les lèvres du Chevalier d’Argent.
- Attention au blasphème, mon ami… mais il semblerait que la rumeur te donne raison : on dit que le sang des Muses coule dans les veines de cette fille…
- Je n’en suis pas autrement surpris, marmonna Saga.
- Mais cette petite est farouche, continua Méanor. La moitié des gars que tu vois dans ce bar s’y sont cassé les dents.
Le Chevalier d’Or haussa un sourcil et jeta un regard interrogatif au jeune homme brun. Celui-ci eut un petit rire nerveux et se passa une main dans les cheveux.
- Eh oui, moi aussi j’ai tenté ma chance… et je me suis fait rembarrer.
Saga soupira. Si même Méanor, qui était connu pour sa multitude de conquêtes dans et hors du Sanctuaire, n’avait pas réussi à séduire la jeune chanteuse, il était inutile qu’il tente sa chance.
‘Tant mieux,’ se dit-il. ‘Comme ça, on ne risque pas de lui faire du mal.’
‘Dégonflé,’ souffla l’Autre en réponse, mais Saga l’ignora.
- Peut-être qu’elle préfère les filles ? hasarda le Chevalier de Persée, à moitié pour lui-même.
Un ricanement leur parvint. De l’autre côté de la table, Shura n’avait pas perdu une miette de leur conversation, et il ânonna d’une voix avinée :
- C’pas passk’une fille te tombe pas dans les draps… euh, bras… t’façon, c’pareil… qu’elle est forcément less… lebs… qu’elle aime pas les mecs, quoi. P’tèt que t’es pas son genre… P’tèt… (Il considéra son verre vide et tendit la main vers le pichet, mais le manqua de dix centimètres ; après quelques essais infructueux, il abandonna.) P’tèt qu’elle attend le Prince Charmant…
- Mouais, répondit Méanor. Et ça serait qui, à ton avis ?
- J’en sais rien, moi… bah tiens, pourquoi ça s’rait pas Saga ?
Ce dernier jeta un regard incrédule à Shura.
- Pardon ? fit-il, incapable de dire autre chose.
- Ben voui, gros malin : tout le monde t’aime. Pourquoi pas elle ?
‘Parce que je suis un monstre,’ pensa Saga avec amertume. ‘Parce que ceux qui m’aiment ne connaissent pas la vérité à mon sujet. S’ils savaient…’
Mais il ne pouvait pas leur dire ça, aussi se contenta-t-il de hausser les épaules et de se concentrer sur son verre. Mais la voix résonnait toujours derrière lui, et il ne put s’empêcher de se retourner pour admirer la chanteuse. Celle-ci semblait avoir décidé d’entraîner son public dans une rengaine entêtante, et toute la salle reprenait en chœur les quelques lignes du refrain. La jeune fille semblait s’amuser comme une folle, et son enthousiasme se transmettait aux autres membres du groupe, qui enchaînaient les breaks instrumentaux et les reprises tant et si bien que le morceau semblait ne jamais vouloir finir.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et, sur un accord final et tonitruant, le morceau trouva la sienne. Rayonnante, la chanteuse remercia son public et quitta la scène, suivie des musiciens.
Saga se tourna à nouveau face à son verre. Il avala une gorgée et grimaça : la bière était décidément trop amère ce soir.
‘Surtout depuis qu’elle est partie,’ fit remarquer l’Autre, innocemment.
Exaspéré, Saga lui ordonna mentalement de se taire et reposa son verre avant de se lever.
- Hé ! Ouske tu vas ? lui demanda Shura.
De l’autre côté de la table, Méanor lui adressa également un regard interrogatif.
- Je rentre, répondit-il. Merci pour la soirée.
- Mais il est encore tôt !
- Je suis fatigué, Shura. A demain.
Il sortit rapidement, non sans remarquer qu’Auria semblait avoir enfin eu ce qu’elle voulait : en effet, Deomos l’avait plaquée contre un mur dans un coin isolé et était en train de la dévorer de baisers pour le moins ardents.
‘Je croyais qu’il était timide, celui-là ?’ pensa Saga.
‘Pas tant que ça, apparemment,’ ricana l’Autre.
Le Chevalier eut un petit pincement au cœur. Ce genre de choses lui était interdit. Il ne pouvait pas prendre le risque de trop se rapprocher de quiconque, de peur que son secret ne soit dévoilé…
Une fois dehors, il leva les yeux sur les étoiles. La nuit était encore jeune et, contrairement à ce qu’il avait dit à ses compagnons, il n’était pas vraiment fatigué. Il décida donc d’aller faire un tour à pied avant de rentrer au Sanctuaire.
Peut-être cela l’aiderait-il à se débarrasser de ce sentiment de vide qui l’assaillait depuis que la jeune fille avait cessé de chanter.
Mais honnêtement, il en doutait…


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NdA : Pfiouh !! Bon, je ne suis pas pleinement satisfaite de ce chapitre… espérons que les suivants seront meilleurs !!! Ceci dit, c’est la première fois que j’essaie d’écrire une songfic avec un scénario qui prenne plusieurs chapitres, alors soyez indulgents, siouplé !!

Disclaimer : les personnages de Saint Seiya ne m’appartiennent pas, ils sont la propriété de Masami Kurumada. Par contre, Auria, Deomos, Méanor et la ptite chanteuse sont à moi. Enfin, Bliss est une chanson de Muse. Valà c’est fait.

Bon n’alors, si vous avez déjà entendu la chanson Bliss, vous aurez remarqué qu’elle est très douce pour le côté piano, mais je trouve qu’elle a aussi un côté agressif, peut-être un brin de jalousie… C’est ce que j’ai essayé de faire passer dans ce chapitre : sous son apparence parfaite, Saga cache une âme torturée et il a peur de faire du mal aux autres en les laissant trop s’approcher de lui. Personnellement, je vois le Saga de cette époque comme quelqu’un qu’on admire, qu’on respecte, dont on pense être l’ami, mais qui ne se livre jamais entièrement… mais personne ne remet en question sa valeur ni sa moralité, puisqu’il est un Chevalier d’Or. De toute façon, ils sont mal placé pour dire quoi que ce soit, tous autant qu’ils sont, au Sanctuaire… Et donc, ce Saga torturé se retrouve face à cette jeune fille qu’il ne connaît pas, mais qui dégage une aura de bonheur si puissante que notre Chevalier ne peut qu’en tomber désespérément amoureux… le pauvre. Non franchement, il ne pouvait pas mieux choisir.

J’ai également tenté de traduire le conflit permanent (ou presque) entre lui et sa deuxième personnalité, conflit qui ne va pas aller en s’améliorant, je le crains… Mais pourquoi suis-je aussi méchante avec les persos que je préfère ? Niéhéhé…

Un ptit truc à propos de Muse : le nom du premier groupe constitué par Matthew Bellamy (chant/guitare/piano), Chris Wolstenholme (basse, 2e voix) et Dominic Howard (batterie) était les Rocket Baby Dolls. J’aime bien, mais c’est vrai que Muse c’est plus classe… Et puis va faire un jeu de mots avec un nom pareil, hein…

A suivre : Qui est ce joli petit oiseau chanteur ? Pour le savoir, il va falloir attendre le chapitre 2, intitulé Dark Shines. Je sais, c’est cruel…

Alake.