Chapitre 19

 

─ Athéna… Murmura une nouvelle fois le dieu de la guerre.

La déesse de la sagesse regardait  le dieu d’un regard rempli de reproche et d’amertume. Ses yeux, couleur cerise, lançait des éclairs invisibles mais ce qu’ils dévoilaient ne laissait rien présager de bon. Ouvrant lentement la bouche, la voix d’Athéna ne démordait pas de sentiment mais était rempli d’amertume.

─ Arès… tu as osé t’attaquer a moi alors que je venais seulement de renaître. Tu pensais à quoi ? Demanda t’elle, sa voix augmentent de tonalité. Que j’allais prendre mon temps pour renaître ? Que tu allais avoir tout ton temps pour rassembler une armée et envahir mon sanctuaire quand je n’étais pas là ? Tu pensais que mes chevaliers n’allaient pas réagir ? Termina t’elle, excédée par le comportement de son demi-frère.

─ Que tu aurais été là ou pas, ça n’aurai rien changer ! Tonna le dieu de la guerre, sur les nerfs. J’aurai quand même assailli ton sanctuaire !

─ Que tu crois ! Hurla la déesse, de plus en plus sur les nerfs. Jamais mes chevaliers t’auraient laissé faire ! Tu la bien vu par toi-même, tous tes combattants sont mort et se, soit par des chevaliers d’argent qui combattent encore ou par mes chevaliers d’or qui n’étaient pas tous là, sois dit en passant !

─ Et tu crois que c’est ça qui m’aurait empêché de gagner ? Cracha le dieu, reprenant des couleurs au fur et a mesure qu’il parlait.

Reprenant une contenance plus digne d’elle, la déesse de la sagesse le regarda un peu plus en profondeur et elle pouvait voir toute l’amertume qu’il avait envers elle.

─ Tu sais Arès, commença a dire Athéna d’une voix douce, je n’y suis pour rien dans la décision de père. Si tu dois en vouloir a quelqu’un, c’est a lui, pas a moi !

─ Peut-être mais s’attaquer a lui, c’est comme s’attaquer a tous les dieux de l’Olympe et je ne suis pas aussi fou que ça pour le faire !

─ Tu as raison ! Acquiesça la déesse, hochant la tête positivement. Mais il m’a passé la Terre, faisant de moi la gardienne, moi, je n’y suis pour rien ! Rétorqua t’elle, ennuyée par le comportement de son demi-frère.

─ Et pourtant, si ! Hurla le dieu en augmentant son cosmos.

A la montée de cosmos émanant du dieu, tous les chevaliers d’or s’étaient mis devant les trois déesses et le chevalier d’or du Sagittaire. Sirra voulu avancer mais la déesse Athéna la tenait fermement a la main et la main de Leslie se posa sur son ventre, la repoussant lentement vers l’arrière, l’obligeant a capituler.

─ Arès ! Hurla Milan, d’une voix grave. Si tu as le malheur de t’attaquer a eux, je te jure que nous feront tout pour mettre un terme a ta vie !

─ Et tu crois que tu arrivera a toucher un dieu ! Tonna ce dernier, la colère explosant dans sa voix.

─ Pourtant, Arès, tu n’as pas le choix… Déclara Diké, sa voix coulant lentement dans l’air de l’île.

─ Et je le prends, le choix ! Explosa t’il avant de se mettre dans une position qu’Athéna n’apprécia guère. War Spear !

Le dieu de la guerre hurla son attaque de toutes ses forces, sa lance lancée à la vitesse de la lumière vers la déesse Athéna, ses yeux étant devenu rouge de colère.

La déesse voyait arriver sur elle la pointe de diamant où reposait une goutte de sang en son centre. Elle pensait qu’elle allait se faire percée de par en part quand la lance fut entièrement gelée et stoppée en plein vol. retombant mollement vers le sol avant de se briser en plusieurs morceaux, Athéna pu voir le chevalier d’or du Verseau dans une position ou le froid avait quitté son poing rapidement avant qu’il n le rabaisse.

─ Que t’ais-je dis, dieu de la guerre !

─ Toi, le chevalier du froid, tu sera le premier a succombé ! Sword Death !

De l’épée du dieu, un fin rayon noir s’en défi au moment ou il l’abaissa et fonça sur le chevalier d’or du verseau qui réagis prestement en invoquant devant lui un rideau d’eau. Au moment même ou le rayon mortel touchait le rideau d’eau, il fut renvoyé au dieu qui l’évita de justesse avant de tourner son visage vers le Verseau.

Devant le Verseau, le rideau d’eau s’était transformé en rideau de glace, transparent pour chaque personne qui le regardait mais avec un véritable pouvoir de réflexion une fois qu’une attaque le touchait. Baissant sa cosmos énergie, le mur de glace disparu, ne laissant plus que les chevalier et les trois déesses face au dieu.

─ Tu as perdu, Arès, alors, arrête de combattre !

─ Que tu dis Athéna mais je n’ai pas encore fini ! Déclara le dieu avant de commencer à rire cruellement. Revenez à la vie, mes enfants ! Hurla le dieu, l’esprit de la folie l’ayant atteint.

Les chevaliers qui avaient combattu sur l’île allaient se mettre à rire à cet appel mais ils n’en eurent pas le temps. Devant eux réapparaissait les demi-dieux de la Crainte et de la Peur Panique. Leur sourire sadique fit trembler plusieurs chevaliers mais aucuns d’eux ne le montrèrent. Se plaçant face a eux, tout en protégeant la déesse Athéna, ils ne furent pas rassurés de se retrouver face a trois dieux.

Augmentant leurs cosmos, ils finirent par être projeter vers l’entrée du temple, retombant durement sur le sol poussiéreux après que les trois dieux leurs aient lancé une attaque combinée.

Les trois dieux avançait au près d’eux mais aucuns n’arrivaient a se relever. Les trois dieux les regardèrent d’un air méprisant quand le dieu de la crainte eu un hoquet de surprise.

─ Père, regarder, ils en manquent deux !

─ Quoi ! Hurla ce dernier, mécontent.

Regardant d’un peu plus prêt, ils pouvaient compter que devant lui il n’y avait que quatorze personnes. Il voyait la déesse Athéna tenant la main de l’un de ses chevaliers. Les deux demi déesses se trouvaient un peu plus loin d’Athéna et les chevaliers se trouvaient un peu partout sur le sol, certains d’eux étant tombé dans l’inconscience. Le plus proche d’eux était le chevalier d’or de la Vierge, son armure a moitié envolées, réduite ne poussière par la déflagration.

Le regard un peu mieux, Arès fini même par se demander s’il n’avait pas fait exprès de se recevoir toute la décharge d’énergie sur lui pour sauver ses compagnons.

Près de lui, sur sa gauche, deux chevaliers se tenaient par la main. Il y avait le Verseau et le Bélier, complètement dans les vapes. Leurs yeux clos, ils avaient pris tous les deux des positions inconnues, leurs cheveux venant s’étaler sur leurs corps ou sur leur visages, les recouvrant a moitié.

Un peu plus loin, sur sa droite, une jeune fille reposait là, ses cheveux s’entremêlant autour de son corps. A ses côtés, un homme de grande stature reposait contre elle, comme s’il avait voulu la protéger de son corps. La jeune fille s’agitait en hurlant pour le pousser et se relever pour faire face.

A coté de la déesse Athéna, en plus du Sagittaire qui lui tenait la main, il y avait le chevalier d’or de la Balance, à demi conscient, rempant du mieux qu’il le pouvait vers les deux personnes de sa vie.

Un peu plus loin, proche des deux déesses qui se relevaient comme elles le pouvaient, gisait les deux Gémeaux, qui faisait tout pour se relever avec courage face aux trois dieux.

Et plus loin, il y avait le Cancer et le Capricorne, complètement sonné par l’attaque, qui gisait là, se demandant ou ils se trouvaient.

Refaisant ses comptes, il comprit tout de suite qui manquait à l’appel. Il allait hurler de rage quand une voix se fit entendre téléphatiquement.

Nous sommes là… Murmura la voix dans son cerveau.

Se retournant à cet appel, accompagné par une poussée de cosmos, ils purent voir devant eux les chevaliers d’or du Lion et des Poissons, resplendissant dans leur armure. Amas souriait sans vergogne en direction du dieu qui sentait le rouge de la colère monter dans ses joues. Les Poissons, par contre, avait un visage impassible, dénué de sentiments, à l’ encontre du dieu de la guerre.

Se tournant vers ses fils, il n’eu pas besoin de demander ce qu’il voulait, les jumeaux souriant a pleine dents. Arès se détourna d’eux et se dirigea vers la déesse de la sagesse, espérant s’en débarrasser une bonne fois pour toute ! Il allait arriver à bon terme quand deux silhouettes se matérialisèrent devant lui.

Du côté des jumeaux, chacun faisait face à un chevalier d’or. Phobos venait de prendre sur le côté le chevalier d’or du Lion ou l’on pouvait lire dans le regard du guerrier d’Arès de la rage à l’état pure et dans le regard du Lion, une colère infinie envers le dieu.

Des souvenirs venaient de lui parvenir par fragment dans sa mémoire. Il se voyait sur un bateau, en train de rire et deux personnes lui courait à l’arrière. Un peu plus loin, une jeune femme, le ventre un peu rond, les regardait en souriant, heureuse de cette journée et de ce moment.

Quand ils eurent fini de courir, Amas se voyait en train de regarder la mer quand tout se bouscula. Le ciel fini par s’assombrir très vite et la foudre se mettaient à tomber. Pleurant de toutes ses forces, il se mit à courir vers la jeune femme qui n’était autre que sa mère, qui l’appelait de toutes ses forces.

Il allait l’atteindre quand la foudre tomba entre eux, le propulsant au loin d’elle. Devant ses parents, ils pu voir apparaître deux hommes, portant des armures d’un rouge sang tourné lentement la tête vers lui avant de lissé se dessiner un sourire sur leur visage a sa vue.

Une aura d’un rouge sombre fini par les entourer et la cabine du bateau se mit à flamber, les jeunes gens se trouvant à l’intérieur hurlant de désespoir. Les deux nouvelles personnes allaient vers lui quand un autre éclair s’abattit entre eux, envoyant amas dans l’eau, le séparant entièrement de ses parents et des deux tueurs.

Il se souvenait aussi que quand la foudre était tombé pour la deuxième fois, il n’avait pas su l’éviter aussi, se faisant foudroyé au même moment avant d’être propulser. Au moment ou il fut touché lui aussi, il s’était mit à hurler de douleur et c’était cassé entièrement la voix jusqu'à la perdre entièrement.

En revoyant le visage de Phobos, les visages des assassins de sa famille lui étaient revenus et une colère sans bornes s’était emparée de lui, augmentant son cosmos de plus en plus. Hurlant de colère et de douleur, il s’élança sur le demi-dieu qui en fut surpris, plus par la colère qu’il ressentait que par la vitesse exécutée par le chevalier d’or.

Lightning Plasma ! Hurla le Lion d’or, enragé.

Toutes les images qui l’avait assailli au moment même ou il les avait vu était comme un cauchemar du quel il se réveillait. De ce jour la, il ne se souvenait que d’une seule chose ! La plage où il avait atterrit !

Le demi-dieu reçu le coup en plein thorax, se retrouvant soulever du sol avant d’être percuté par les rayons surpuissant du Lion. La dernière chose qu’il vit avant de mourir sur place vu la deuxième attaque que lançait de nouveau son adversaire, mettant fin a sa vie.

Lightning Bolt !

Le coup surpuissant rempli de foudre traversa son cœur et laissa une gerbe de sang asperger le sol du temple, comme si ça en faisait partie.

 

Du côté de Deimos, le combat venait à peine de commencer quand il ressentit le cosmos de son frère disparaître. Tournant la tête vers le lieu de combat de son frère, tout comme le Poisson pour son frère d’armes, il ne put s’empêcher de faire de grand yeux a la vue de son frère percé de part en pars par le poing du Lion.

Hurlant à en perdre la tête, il se jeta sur le chevalier, voulant venger la mort de son frère jumeau. Amas, le sentant venir sur lui, balança le demi-dieu au-dessus de lui afin d’avoir les mains libre et laissa apparaître un sourire sur son visage, laissant la crainte s’insinuer dans l’esprit du demi-dieu de la Crainte.

S’arrêtant en plein chemin, il continua a regarder le Lion d’un regard rempli de mépris et eu quand même une larme de sueur perlé dans son dos, la peur le saisissant.

Le regard du Lion était rempli de haine envers lui et il ne sus pas comment réagir. De plus, son visage lui disais quelques chose mais il ne savait pas quoi. Seul la voix du Lion résonnait dans sa tête.

Assassin !

─ Ce n’est pas moi l’assassin, espèce de tueur sans scrupule !

Tu es un assassin et moi, je suis un esprit vengeur ! Continua à clamer le Lion, hors de lui.

─ C’est ce que nous allons voir, chevalier ! Hurla Deimos avant de lancer son attaque d’une voix puissante. Fear Revenge !

L’attaque fondit à une vitesse super sonique vers le Lion qui l’évita sans aucun problème, à la grande stupeur du demi-dieu qui cru que le chevalier ne l’éviterait jamais. Il n’eu pas le temps de faire un seul mouvement que le chevalier répliquai a l’attaque.

Lightning Plasma !

Plusieurs traits de lumière partaient du poing du Lion, venant percuter Deimos de plein fouet, détruisant sa cuirasse entièrement, ne laissant aucune chance a l’habit de pouvoir le protéger. Il arriva quand même à rester sur ses pieds mais le demi-dieu n’eu jamais le temps de riposter, voyant le chevalier refaire son attaque.

Lightning Bolt !

Le cœur perforé par le poing d’éclair du Lion, Deimos ne pu s’empêcher de laisser la stupeur se lire sur son visage. Quand son regard rencontra celui du Lion, il comprit enfin ou il avait déjà rencontré ce regard là. Il se souvenait de la fameuse famille qu’il devait supprimé avec son frère, le deuxième enfant étant un être dangereux pour eux.

Il n’avait pas compris pourquoi détruire une famille alors qu’elle n’avait rien fait au monde pour mériter ça. Surtout que cette famille faisait partie des partisans du dieu de la guerre. Et la personne qu’il devait tuer se trouvait justement devant lui, son poing à travers son corps.

Souriant une dernière fois à la vie qui lui fut donné, il s’écroula sur le sol marbré du temple, fermant les yeux une dernière fois avant qu’ils ne deviennent livides et sans vie.

Sao, frustrée par ce que venait de faire le Lion voulu lui faire la morale mais se ravisa quand elle rencontra son regard. Dans son regard se lisait la haine envers ses deux demi-dieux mais aussi une énorme tristesse face au souvenir qui l’avait assailli et qui le suivait toujours depuis ce moment-là.

Se plaçant juste a côté de lui, elle le fit s’asseoir et le prit dans ses bras, lui caressant sa crinière de feu alors que les larmes coulaient sur ses joues de façons interminable.

Devant Arès, les deux déesses lui faisaient face alors qu’Athéna reprenait conscience ainsi que de ce qui l’entourait. A la vue de son demi-frère divin, elle se releva prestement et se mit de façons a contré son attaque, si jamais il en lançait une a travers les deux déesses.

Leslie, lui, avait réussi a se retrouver juste a côté de sa bien aimée et fut heureux de la voir se réveillé a son contact. S’aidant tous les deux à se relever, ils se placèrent lentement de part et d’autre de leur déesse, la protégeant quoi qu’il arrive.

Le dieu de la guerre allait attaquer et s’arrêta brusquement dans sa montée de cosmos, ressentant la disparition de deux cosmos familier dans son temple. Deux noms furent citer en plein dans la plaine désertique, une tristesse s’entendant a l’intérieur.

─ Phobos ! Deimos !

Le dieu se détourna complètement des deux déesses et se mit à courir en direction du temple. Athéna, Diké, Niké, Leslie et Sirra ne savaient pas quoi penser face a se retournement de situation. Ils décidèrent de se lancer à la poursuite du dieu quand trois nouveaux chevaliers d’or firent leur apparition à leurs côtés.

Les Gémeaux avait réussi à se relever et avait rejoins le groupe en compagnie d’Ila qui les supportaient du mieux qu’elles pouvaient. Tournant son visage vers sa mère, Athéna lui demanda de réveillé les autres chevaliers d’or et elle partie en direction du temple en compagnie des deux déesses et de la Balance.

Quand ils arrivèrent au temple, ils virent Arès paralysé sur place, à la vue des corps de ses fils. Pas loin des cadavres se trouvaient Amas et Sao, assis dans un coin pendant qu’Amas pleurait de toute son âme. Le petit groupes passa lentement a côté du dieu de la guerre et Athéna pu voir le regard de folie qui était entrain de naître chez son frère.

Ils avaient à peine atteint Amas et Sao que le cosmos d’Arès explosa dans le temple, propageant des ondes de vent rempli de haine dans tout le temple.

Arès lança son attaque avec une force sans commune mesure de ce qu’il avait déjà employer avant et elle se dirigeait dangereusement vers Athéna, qui ne savait pas quoi faire d’autre que de rester paralysé sur place. Leslie se plaça juste devant elle, le bouclier dans le creux de ses mains, espérant qu’il serait assez résistant pour parer le puissant coup du dieu.

Il ferma les yeux en même temps que sa fille mais ne sentit jamais le coup arriver. Devant eux, les deux déesses avaient prit sa place, faisant de leur corps un bouclier. Leur armure explosa ainsi que le vêtements qui se trouvaient en dessous, dévoilant leur poitrine qui se teinta de sang.

Elles retombèrent lentement sur le sol, un regard de surprise imprimé sur leur visage et tombèrent l’une sur l’autre, les yeux s’éteignant lentement.

Athéna hurla de désespoir à la vue des corps de ses deux plus vielles amies. Explosant son cosmos, elle fit trembler le sol du temple, apportant la peur dans le visage de son frère qui n’en croyait pas ses yeux. Elle dirigea tout son cosmos vers le dieu de la guerre, qui finit par se transformer en plusieurs petites boules d’énergie qui le percuta avec une puissance jamais égale avec la sienne.

Il retomba lourdement a terre, les fesses en première avant de se retrouver face aux autres chevaliers d’or qui se trouvaient encore a l’extérieur du temple. Ils allaient les attaquer quand ils disparurent tous de sa vue.

Tournant le visage de chaque côté, il finit par les ressentir apparaître dans on dos, entourant la déesse Athéna qui le toisait d’un regard rempli de tristesse a son égard.

─ Pourquoi cette tristesse Athéna ! Tu l’a voulu ce combat et tu la eu ! S’exclama le dieu, un rire maléfique sortant de sa bouche.

Se trouvant au centre du cercle d’or qu’avait formé les chevaliers, elles finit par sortir de son dos une petite boite, en forme de vase, d’une beauté resplendissante.

Ornée de deux manches en or jaune, poli de façons a ressembler a un miroir, le corps du vase constituer simplement e cristal mais au décoration superbe, son couvercle était dans la même matière accompagné par une rose en rubis qui reposait au sommet du couvercle. Le pied de l’urne était en r jaune accompagné par de l’onyx. Le tout brillait face aux rayons du soleil qui rentrait seulement dans le temple, laissant découvrir un temple obscur et maléfique.

Des portraits de guerre se trouvaient de par et d’autre de la pièce et toutes concernaient les combats qu’il avait engendrés. Quand les rayons de soleil eu enfin toucher tous les chevaliers d’or, les armures se mirent à raisonner doucement dans le temple, laissant un chant mélodieux se répandre partout dans l’air.

─ Que compte tu faire, Athéna ? Demanda abruptement le dieu de la guerre, non content de ce qu’il voyait.

─ Je que j’aurais du faire depuis longtemps, depuis que je suis arrivé ici ! Lui répondit-elle, ne cachant rien des sentiments qui se montrait sur son visage.

─ Ha, et tu crois m’avoir avec se… vase ?

─ Oui, j’en suis sur…

Le cosmos d’Athéna se mit à luire, remplissant entièrement l’intérieur du petit vase. Au fur et a mesure qu’elle augmentait la cadence de production, les armures se mettaient a luire d’une lumière plus qu’aveuglante. Quand toutes les armures furent brillantes, Athéna ouvrit le couvercle, faisant hurler Arès de douleur par la même occasion.

 

Arès hurla de douleur. Il sentait son corps et son âme se séparer et il trouvait ça très désagréable. Il voyait son corps tomber  lentement sur le sol avant de disparaître dans un halo de lumière afin de reposer sur une stèle en Olympe, meilleur endroit pour préserver un corps.

Il finis pas se retrouver dans une urne et, une fois qu’il fut dedans, Athéna referma le couvercle d’un coup sec, un morceau de parchemin apparaissant sur le vase. Athéna se laissa tomber sur les genoux, s’accroupissant de façons à pouvoir respirer. Elle regardait tout autour d’elle et fut heureuse de voir qu’aucuns de ses chevaliers n’étaient partis pour le royaume d’Hadès.

Elle allait dire à tout le monde de se relever et de repartir au sanctuaire quand elle revit le corps des deux anciennes combattantes. Se dirigeant lentement, elle les retourna et pu constater des dégâts qu’il y avait.

Leurs ventres étaient percer de pars en pars, ne laissant que du sang sortir lentement de leurs corps, la vie s’éteignant en eux. Dans un dernier soubresaut, elle firent appel a Athéna de s’approcher d’eux afin d’entendre leurs dernière parole. Les aidant du mieux qu’elle le pouvait à se retourner vers elle, elle n’oubliait pas que, sur cette guerre, certains pouvaient disparaître et il avait fallu que se soit elle.

S’asseyant à leur côté, elle fut surprise de les voir mettre leur arme à ses pieds. Elle regarda le sceptre de Niké, ainsi que le bouclier de Diké et elle ne put s’empêcher de pleurer à cette offre.

─ Athéna… murmura Niké, d’une voix très faible.

─ Oui, je suis là ! Répondit Athéna, les larmes coulant a flot.

─ Protège la terre du mieux que tu le peux et sache que l’on sera toujours avec toi… Murmura Diké, la voix encore plus faible.

A la fin de ces paroles, toutes aussi belles les unes que les autres, elles finirent par flamber leurs cosmos et a les envoyé vers ce qui était leur arme qui se trouvaient au pieds de la déesse.

Quand Athéna les ramassa, après quelques minutes ou leur cosmos disparu, tout comme leur corps, elles sentit vibrer dans le bouclier de la justice et le sceptre de la victoire, le cosmos de ses consoeurs qui l’avaient protéger du mieux qu’elles le pouvaient, honorent la promesse qu’elles s’étaient faites au début de leurs existence.

Se relevant lentement, elle regarda ses chevaliers d’or. Sur leur visage, on pouvait lire la tristesse qu’il ressentait à la disparition de ses deux déesses et la fatigue qu’ils ressentaient après ce combat éprouvant. Augmentant son cosmos, elle les renvoya tous au sanctuaire avant de disparaître, elles aussi, de ce temple maudit, accompagné par l’urne ou reposait, maintenant, l’âme du dieu de la guerre.

 

Dans le présent, le grand pope finit sa lecture et levait les yeux vers les chevaliers d’or qui se trouvait à ses pieds, écoutant attentivement l’histoire de l’ancien grand pope de la première génération. Sur leur visage, il pouvait lire la tristesse qu’ils ressentaient.

Il eu un sursaut quand quelqu’un se moucha, laissant le bruit d’une trompette raisonner dans tout le temple. Tournant son visage vers le causeur de se bruit, il ne pu réprimer un sourire devant la tête triste du chevalier des Poissons qui s’exclama d’une voix empreinte de tristesse.

─ C’est trop triste ! Hurla ce dernier, se mouchant une nouvelle fois.

─ Tu vas t’en remettre ! S’exclama le cancer, toujours aussi grognon.

─ Sans cœur, va ! Répliqua Aphrodite à cette phrase, encore chamboulé par ce récit.

Rien cas cette réplique, une dispute dégénéra entre les chevaliers. Le Grand Pope allait se lever pour arrêter ses chamailleries mais un des jeunes enfants fut plus rapide.

D’un coup de poing sur la tête du Cancer, celui-ci se leva en un sursaut et fit face à Canon, leur regard lançant des éclairs noirs. Ils allaient en arriver aux mains quand Aioros se plaça entre eux.

─ Arrêter les amis. Nous ne sommes pas ici pour nous battre entre nous mais pour écouter l’histoire du sanctuaire et les premières guerres saintes. Alors, s’il vous plait, remettez vous a votre place… Demanda gentiment Aioros, le regard doux.

Les voyant se rasseoir, même s’il continuait à se lancer des regards noirs et quelques pics bien fournis, ils se concentrèrent de nouveau sur le Grand Pope qui fut étonné de la diplomatie du Sagittaire. Depuis quelques temps, il surveillait les chevaliers d’or afin de savoir qui pourrait prendre sa place et pour le moment, son choix était soit Saga ou alors, Aioros. Il se surprit à se dire que le choix serait difficile mais, que le jour venu, il ferait le bon choix.

─ Les enfants, je pense qu’il se fait tard donc, vous allez tous retourner dans les temples qui vous sont assigné et nous nous reverrons demain soir pour que je vous parle du reste du journal.

─ Et quelle est la suite, Grand Pope ? Demanda Shakka, les yeux fermé.

Souriant sous son masque, il fut quand même étonné de voir la futur Vierge parlé depuis le début de la soirée. Prenant son souffle, il parla d’une voix un peu ensommeillée, espérant leurs faire comprendre qu’après cette réponse, ils devraient tous partirent.

─ La suite, mon petit Shakka, est le combat contre Poséidon qui se finira, par la suite, avec Hadès.

─ Merci Grand Pope d’avoir répondu a ma question.

A cette phrase, la futur Vierge se leva et prit la direction de la grande porte, mettant fin à la soirée. Les autres jeunes et futurs chevaliers se levèrent aussi et partirent en direction de leur demeure, laissant le Grand Pope seul dans le dernier temple pour le reste de la nuit.

La porte fut a peine fermée qu’il entendit le frère cadet des Gémeaux et le jeune Cancer, se crier dessus, comme si la dispute venait de commencer dans le couloir.

A ses cris, le Pope ne put réprimer un sourire avant d’éclater de rire. La nouvelles génération lui en ferait vivre de toute les couleur et surtout, au futur Grand Pope.

A suivre…

 

Fin de la deuxième partie