Chapitre 20

 

 

─ Vous voici enfin ! S’exclama le Grand Pope, souriant derrière son masque.

Devant lui, une fois que la lourde porte de la grande salle se fut ouverte, douze enfants firent leur apparition. En première ligne, Saga des Gémeaux et Aioros du Sagittaire faisaient leur entrée. Ils étaient suivis par le Capricorne, le Cancer et le Poisson, ce dernier jouant avec sa rose rouge. Derrière eux, les autres enfants qui devait bientôt passer leur épreuve.

Le soleil venait à peine de se coucher et la journée avait été forte en température. Apollon avait sûrement décidé de les ennuyer un petit peu en les faisant transpirer un peu plus que d’habitude.

─ Bonjour Grand Pope ! S’exclamèrent les jeunes, heureux d’être là.

─ On dirait que la nuit n’a pas été de tout repos pour trois d’entre vous… Constata le maître des lieux en regardant trois des chevaliers.

Les trois chevaliers concernés baissèrent la tête, honteux que cela soit arrivé aux l’oreilles du Pope. Canon, plus ennuyé qu’autre chose, regardait sur le côté, essayant d’éviter le regard perçant du Pope à travers son masque.

─ Quoi qu’il en soit, soyez les bienvenus afin de connaître la suite de la première génération des chevaliers d’Athéna.

─ Grand Pope ! S’exclama une voix dans la petite foule qui lui faisait face.

Cherchant du regard la personne qui venait de l’appeler, il finit par voir Aiolia, essayant de se cacher derrière son frère qui mit sa main contre son front, désespéré par la timidité de son cadet.

─ Oui Aiolia ? Demanda le pope, essayant de retenir son rire.

Le futur Lion n’osait plus parler, paralysé par la peur et son frère décida de prendre les avants. Lui murmurant quelques mots à l’oreille, le Pope pouvait voir un changement direct sur le visage du Lion qui se mit à rougir de plus en plus.

Il finit par avancer prudemment vers le Grand Pope et commença à parler avec une voix timide mais il fut vite interrompu quand la voix du Cancer raisonna dans le temple.

─ Et c’est censé être le futur Lion d’or de la chevalerie ? Ironisa t’il. Baliverne, on dirait plutôt un lionceau !

Le Cancer se mit a déglutir quand il vit le regard noir que lui lançait le sagittaire, non heureux de cette remarque, lancé en plein sur son frère. Tout le monde savait que le futur Lion était tout ce qui restait au Sagittaire et il le défendait de toute son âme.

Reprenant son courage après avoir recroisé le regard de son frère, le petit Aiolia s’avança un peu plus et releva la tête vers le Pope, toujours aussi timide.

─ Grand Pope… Commença t’il, de plus en plus stressé, que…

─ Oui ? Redemanda le Grand Pope d’une voix douce.

─ Que… que contenait la lettre de Zeus ? Finit-il par demander après quelques secondes de silence.

─ Ho ! S’exclama le Pope, cloué sur place. Je ne vous l’ai pas dis hier soir ?

─ Non Grand Pope ! Répondit Shura, d’une voix assurée et ferme.

Très bien ! répondit-il en s’asseyant dans son vieux fauteuil. Je vais vous la lire avant de continuer la lecture. Voila ce qu’elle disait :

 

 

Parent mortel d’Athéna.

 

Je me présente, je suis Zeus, le roi des dieux. Je vous envoie cette lettre afin de vous prévenir que mon fils, Arès, est en train de se constituer une armée redoutable. Je vous conseil vivement de prendre les choses en main et de prévenir le grand Pope de la situation.

Qu’il envoie le plus vite possible des chevaliers afin de le mettre sur la touche, ainsi, vous pourrez vous concentré le plus que possible sur votre futur combat contre Hadès.

De plus, dite à Niké et Diké que, si jamais des problèmes s’interposeraient dans cette réalisation, elles ont le droit de réaliser tout ce qu’il faut pour la réussite de ce combat.

 

Je vous en remercie d’avance et bon courage chevaliers !

 

Amicalement votre.

 

 

 

Le roi des dieux et de l’Olympe
Zeus

 

─ C’est tout ? S’exclama le Poisson, dégoûtée par une lettre aussi courte.

─ Et oui, Aphrodite. Répondit le Grand pope, amusé sous son masque. Tu pensais qu’elle serait plus grande ?

─ Franchement ? Demanda le Poisson, ennuyé.

─ Oui, franchement ! répondit-il, amusé par ce comportement.

─ Oui !

─ Et bien, je suis au regret de te dire que c’est tout ce qui est mis dans cette lettre.

Amusé par la tête qu’il tirait, il ne put s’empêcher de laissé apparaître un sourire sur son visage caché par le masque face aux autres têtes qui lui faisait face, prenant elle aussi un visage de dégoût.

S’installant mieux dans son fauteuil, il attendit que tout le petit groupe se soit bien installé pour commencé sa lecture.

─ Alors, voici la suite de l’histoire…