Chapitre 11

 

 

Année 2906, 27 mars


Le jour fatidique venait d’arriver. Tous les chevaliers étaient à leurs positions. Les quelques bronzes qui avaient gagné leurs armures se trouvaient en compagnies des argents au portes du sanctuaire et certain patrouillaient dans le domaine. Les chevaliers d’or, eux, se trouvaient dans leur temple respectif accompagné de deux chevaliers d’argents, celui de l’Aigle et de l’Ophiucus, remplaçant ceux du Bélier et de la Balance. Darios, n’ayant pas encore reçu son armure, il avait quand même été placé dans le temple des Gémeaux sur ordres du Grand Pope, arquant que se serait son épreuve finale si il battait tous ses adversaires. Le soleil venait tout juste de se lever et les chevaliers étaient déjà prêts.
Surplombant le domaine, la grande horloge du zodiaque supplantait tout mais, au fur du temps, se dégradait a infime partie. De marbre blanc, elle était ciselée de rayure d’or et d’argent, formant des entrelacé difficile a comprendre pour tout commun des mortels. Eblouissant le sanctuaire au premier rayon du soleil, les douze temples se voyaient revenir à la vie, illuminé par cette structure.
A ses pieds se trouvait un groupe de jeunes garçons et de filles au milieu d’un demi cercle d’urnes fait soit de bronze, d’argent ou d’or, et attendaient le moment propice pour partir. Assis sur son urne, Sakura en perdais patience.
- Mais qu’est ce qu’elle fait bon sang !
- Comme elle est une déesse… commença Ambre.
- Elle n’est jamais en retard ! finis Jade
- Et puis, ma sœur a sûrement une excuse pour son retard !
- Tu crois Leslie ?
Le doux refrain de la harpe d’Opale s’arrêta à l’arrivée de la déesse Athéna, accompagnée du Grand Pope. Sautant de son urne, Sakura et les autres se prosternèrent face à eux et attendirent le signal pour se relever, se qui ne traîna pas.
- Vous savez se que l’enjeu de cette guerre signifie si vous perdez ?
- Oui Grand Pope, nous le savons très bien. Dit la Balance, se frottant le bas du nez.
Se détournant de Xuan, le Grand Pope se dirigea vers Sakura et la pris dans ses bras, murmurant des paroles de fierté et de conseil. Se regardant dans les yeux, Leslie et Athéna ne purent exprimer un sourire face à cette scène et tout le monde les laissa seul pendant un moment, se dirigeant vers la montée des marches.
- Bon, revoyons notre plan avant de partir ! déclara Athéna, le regard grave.
Tous les chevaliers hochèrent la tête montrant leurs assentiments et le débat commença. Dix minutes plus tard, ils rejoignirent les deux personnages et mirent les choses au point.
Après avoir donner les derniers conseils, le Pope se retrouva seul et repris la direction du palais alors que nos compagnons prenaient la direction du Cap Sounion, à attendre l’arrivée des forces de Poséidon.
Arrivé a destination, le groupe se plaça a bonne distance de la mer et attendit le moment ou le sanctuaire se ferait attaquer. Le début de l’après midi arriva et toujours aucun signe de l’ennemi quand une explosion a la porte Est retentit.
- C’est le signal ! murmura le Bélier, une goutte de sueur coulant le long de l’échine.
- Allons y !
Athéna se dirigea vers la mer en compagnie de ses chevaliers et ouvrir le chemin vers de domaine de Poséidon. Ils ne purent avoir le temps de faire un pas qu’une gigantesque vague d’un bleu turquoise et écumeux les ensevelis pour ensuite atterrir sur le sol sableux, crachotant de l’eau de mer de leurs poumons.
- Es ce que tout le monde vas bien ? demanda Andromède.
- Je crois… répondit Sakura, la tête lui tournant encore.
- Attendez !
- Que se passe t’il Ikki ? demanda la Balance, étonnez par le ton inquiet du Phénix.
- Athéna n’es pas la… ainsi que Ambre et Jade ! cria Ikki.
- Cela veut donc dire… commença Leslie, la gorge nouée. Dépêchons nous, on n’a pas de temps à perdre !
- Mais comment faire pour y aller ? demanda le Bélier.
- Pas d’inquiétude, je vous y emmène !
Le ton rassurant du Phénix ne laissa pas leur angoisse prendre le pas sur l’évènement. Le suivant, ils se dirigèrent vers le temple de Poséidon, au bord du Cap Sounion.
En attendant, au fond de la mer, deux corps gisaient à même le sol. Des cheveux d’un bleu azur venait s’enrouler avec des mèches de couleur turquoise. Se relevant petit à petit, les deux femmes se relevèrent, réveillé par des bruits de percussion et de cris de douleur. Levant leurs yeux, ils se croyaient en plein jour, les reflets du plafond marin se reflétant sur le sol marbré d’un blanc pur. Se retournant, ils remarquèrent une jeunes femmes au cheveux bleu azur, presque nuit, arborant une armure d’un vert émeraude aux formes sculptural combattre une bande d’hommes a écaille.
Sentant du mouvement dans son dos, la jeune fille tourna légèrement la tête et du coin de l’œil, vérifia se qui se passait et lâcha un soupir de soulagement.
- Enfin, vous vous réveillez.
- Désolé… murmura Ambre, toute penaude. Comment sa se fais que tu ne dorme pas toi aussi ? demanda t’elle.
- Soeurette… aurai tu oublier que je suis le Dragon et que mon éléments es justement l’eau et que je peux y rester très longtemps… dit elle doucement, laissant son poing s’écrasé sur le visage d’un des ennemis.
- Depuis combien de temps sommes nous rester inconscient ? demanda Athéna, son autorité de déesse prenant le dessus.
- Je dirai au moins une heure… peut être moins…
N’ayant pas remarqué l’ombre qui s’était dressé derrière une colonne dans leurs dos, ils continuèrent à parler quand le Tigre sauta à l’arrière d’Athéna, son armure la recouvrant et planta son pied dans le visage de son agresseur.
- Mais qu’est ce qu’ils sont sans gène ses mecs ! rétorqua t’elle, la colère lui montant. On ne peut même plus parler tranquillement !
- Calme toi Ambre. Reprend tes esprits… nous devons protéger Athéna jusqu'à l’arrivée des autres.
Hochant de la tête, elle se mirent cote a cote et attendirent le nouveau détachement d’hommes qui fonçait sur eux. Ils étaient à dix pas quand ils s’effondrèrent tous l’un après l’autres, laissant ceux de derrière pantois.
-Sa, je vous parie tous se que vous voulez que s’es un coup de Phénix… dit le Dragon, un sourire d’amusement se formant sur son visage.
Comme si Zeus voulait exaucer sa prière, le Phénix apparu à ses coté, la sondant de son regard légendaire, un sourire aux lèvres.
- Pas mal, elle es vraiment intelligente cette gamine.
- J’ai cru que vous n’arriveriez jamais les amis.
Le rouge lui montant, elle remercia Athéna du règlement qui concernent les femmes dans le sanctuaire. Déposant leurs urnes sur le sol, ils inclinèrent devant Athéna et se relevèrent aussi tôt.
Se retournant tous d’un seul coup, ils furent comme écrasés par la cosmos énergie qui se faisait sentir dans le palais. Leur amure les recouvrant, ils se mirent tous l’un a coté de l’autres, protégeant Athéna et Leslie, l’entourant de ses chaînes, ne pouvait s’empêcher de lancer des regard dans toutes les directions, sentant plusieurs cosmos autour d’eux.
- Soyez sur vos gardes, nous sommes encercler… murmura t’il pour qu’il n’y ai que eux qui l’entendent.
- Ok… murmura la Balance.
Son regard rencontra un instant celui d’Andromède qui s’empourpra. Xuan, voyant cela, lui rendit son sourire et se détacha, non sans maudire se jour, de son regard. Sondant les alentour, une ombre se montra un instant et disparu de suite. Ne comprenant pas se que s’était, Sakura encra cette image en elle afin d’y réfléchir plus tard.
L’énorme cosmos énergie qui se dégageait du temple commençait a se rapproché de plus en plus du groupe quand plusieurs marinas apparurent devant eux. Leurs regards passant d’écailles a écailles, ils comptèrent sept écailles argentées a multiplies reflets colorées et sept dorées, leurs visage caché par l’ombre des colonnes.
Redressant leurs têtes vers l’entrée du temple sous marin, une silhouette d’une vingtaine d’année se matérialisa sur le parvis du temple, majestueux dans son écaille divine. Il se dirigea a pas lent vers le groupe et passa devant ses marinas, qui s’inclinèrent devant lui durant son passage. S’arrêtant à moins de vingt pieds du groupe, sa voix autoritaire se fit entendre, telle un tsunami ravageant une partie de la cote.
- Athéna, ma nièce… que vient tu faire dans mon sanctuaire ?
- As ton avis, cher oncle, je viens pour t’arrêter dans ta folie d’inonder la terre et sauver les être humain comme je l’ai toujours fait.
- Je ne me souviens pas de t’avoir connu aussi péteuse… lâcha t’il, son regard émeraude ne cillant pas devant ceux doré de sa nièce. Mais comme tu l’as dis, tu es la pour défendre la terre et donc, pour me combattre. Cas cela ce tienne… dit il en ce retournant, ses cheveux pourpre virevoltant dans l’air marine. Dragon, fait se que tu as a faire…
Le Dragon des Mers fit un pas en avant et son cosmos augmenta dans ses mains. Tous les chevaliers se placèrent devant Athéna mais, à la dernière minute, la Lyre poussa ses deux sœurs contre Athéna qui, sur le coup, bascula en même temps que le Dragon et le Tigre. Quand ils se redressèrent, tous les chevaliers avaient disparu en même temps que les généraux de Poséidon. Ils ne restaient plus que le dieu de la mer, ses sbires et les sept marinas aux écailles argentées.
- Mais… ou sont-ils…


Pendant se temps, au sanctuaire…


L’alerte venait d’être donné. Plusieurs chevaliers de bronze et d’argent combattaient les sbires de Poséidon avec une rage jamais connue. Se n’était pas pour eux qu’il se battait, ni même pour leur déesse mais pour leurs amis et frère d’armes qui se trouvaient en territoire ennemis. Redoublant d’effort, ils arrivèrent à contenir leurs ennemis à l’entrée du sanctuaire mais quatorze marinas arrivèrent à passer l’enceinte du sanctuaire et commencèrent à gravir les marches des douze maisons.
Dans le temple du Bélier, l’Aigle attendait patiemment ses adversaires. Ses cheveux d’un blond d’or au reflet émeraude virevoltaient dans le courant d’air du temple. Quand ses ennemis entrèrent dans le temple, s’es d’une voix calme et douce qu’elle s’adressa a eux.
- Vous, marinas de Poséidon, vous n’avez aucun droit d’être ici. Je vous somme de retourner chez vous…
- Que tu penses femme ! lâcha l’un des guerriers. Léviathan, occupe toi d’elle !
Alors qu’une puissance gigantesque explosait dans le temple, les autres marinas en profitèrent pour passer, laissant l’Aigle et Léviathan seul, face à face.
- En tout cas, je peux remercier mon collègue de se fabuleux présent ! dit il, la langue glissant sur le bord de sa lèvre supérieur.
- Berk ! ne pu s’empêcher de lancer Sélène.
- Peut tu me donner ton nom avant que je ne t’envoie en enfer… ma douce, un rictus sur les lèvres.
- Je suis Sélène de l’Aigle et s’es toi qui ira ne enfer, sa, je peux te le jurer ! la colère emplissant sa voix.
Les deux protagonistes se jetèrent l’un sur l’autres et les coups volèrent à la vitesse de match 10, ne laissant aucun répit aux deux adversaires. Pendant se temps, les autres marinas continuèrent a monter les douze maisons…


Dans la salle du Grand Pope…


Le calme et la sérénité qui planais jadis dans l’air du treizième temple étaient troublés par les bruits des batailles qui régnaient dans tout le sanctuaire. La première des maisons du zodiaque venait d’être attaquer et la suivante aller bientôt recevoir des visiteurs. Le Grand Pope, assis sur son trône d’or, ciselé d’argent et, nouvellement retravaillé, suivait les combats par pensée et ne put s’empêcher de frissonner.
- Poséidon a renouvelé sa garde a se que l’on peut comprendre… murmura t’il pour lui-même.
- Majesté ?
Relevant légèrement la tête, il pu voir a travers son masque blanc au reflet doré, une domestique qui accompagnait les trois déesses chevaliers. Etincelante dans leurs armures, rien ne pouvait prévoir leurs puissances et leur divinité.
- Vous allez bien votre majesté ?
- Oui, je vais bien, merci… peux tu nous laisser…
- Oui, votre majesté.
Après s’être inclinée, la jeune fille recula a tâtons afin de ne pas tomber et disparu de la vu de ceux qui se trouvaient dans la salle. Se redressant, il descendit les marches de l’esplanade sur la quel il se trouvait et se mit a arpenter la pièce, songeur. Les trois Moires, le suivant des yeux, ne purent se joindrent a lui dans son songe et son silence. Vaguant dans ses pensées, une personne n’arrêtait pas d’intervenir au fond de lui. Sakura ! Que faisait t’elle ? Allais t’elle bien ? Toutes ses question qui lui tournais en tête mais qui ne trouvais aucune réponse car il ne pouvait la joindre, étant donné qu’elle se trouvais dans le sanctuaire même de Poséidon. Se retournant d’un seul mouvement vers les Moires qui ne purent s’empêcher de sursauter a se brusque retour a la réalité, il s’inclina vers elles.
- Aidez moi… aidez moi a savoir si tous se passe bien dans le sanctuaire marin…
- Votre seigneurie, vous n’avez pas besoin de suppliez pour savoir certaine chose… commença Atropos.
- Pour la vie de votre enfant… suivis Lachesis.
- Nous le ferions avec plaisir, finis Clotho
Fermant les yeux et joignant les paumes des mains, l’une vers l’autres, toutes trois placées en triangle, un brouillard commença à se former au milieu et une silhouette se matérialisa au milieu, accompagné de plusieurs personnes. Le Grand Pope laissa un soupir de soulagement s’échapper quand il vit sa fille mais eu une sueur froide quand il vit la scène et que tout le monde disparu dans un flash de lumière, ne laissant plus que Athéna et les deux sœur de la Lyre sur le sol.
- Mais… mais ou sont ils tous !!! éclata la voix du Grand Pope, hurlant comme une furie.
- Ne vous inquiété pas, on va les retrouvez…
Elles se mirent à la recherche des autres et finirent par tomber sur un de leurs compagnons partit combattre…


Au sanctuaire marin, pilier du Pacifique Sud…


Entrelacer d’algue et couverte de mousse marine, d’énorme pilier en marbre blanc ciselé d’or, fracassé et fendu par de nombreuses batailles, gisaient autour de la place dallée pailletée d’éclat bleu et vert. Au centre de la grande place circulaire emplie au symbole inconnu mais à l’écriture reconnaissable – du grec ancien – gisait un corps inerte. Ses cheveux noirs s’éparpillaient tout autour de son visage endormi. Des chaînes s’étalait tout autour de lui, allant parfois sur son dos et le recouvrant d’un linceul d’acier. Ouvrant les yeux petit a petit, Andromède se remémora tout se qui s’était passé depuis son inconscience. Se relevant de toute sa hauteur, il laisse son regard survoler les alentours se demandant ou il se trouvait dans le sanctuaire sous marin quand une voix le fit se retourner en position de défense.
- Alors Andromède, bien dormi…
- …
- Aurai tu perdu ta langue chevalier ?
- Non… qui es tu ? demanda Leslie.
- Ho, que je suis bête, je ne me suis pas présenté. Dustin, de Scylla, gardien du pilier Sud du Pacifique pour te desservir… déclara t’il, un rictus moqueur sur les lèvres.
- Scylla… marmonna Leslie, songeur. Scylla… n’es ce pas la bête maudite que les marins avaient peur de croiser en mer ?
- Bien trouvé chevaliers. S’es bien cela ! Mais sache que tu n’es pas ici par hasard mais sur ma demande. J’ai un compte à régler avec toi… ou plus tôt devrais-je dire, avec celui qui portait ton armure avant… Shun d’Andromède.
- Que lui veux-tu, général ! De plus, il es mort et donc, tu ne sera pas faire grand-chose !
- Lui peut-être, mais pas sa descendance dont, si j’ai bien compris les renseignement que l’on m’as donné, tu en fait partie. Et cela permettra de venger mon ancêtre.
- Si tu le dis… mais je ne me laisserai pas battre aussi facilement, sa, je peux te le jurer !
Voyant le regard rempli de haine de son adversaire, Leslie ne pu s’empêcher de frissonner mais son regard ne laissais transparaître aucun sentiments de peur. Augmentant tout les deux leurs cosmos, le général se jeta sur Andromède, poing en avant. D’un maniement de poignet, la chaîne d’Andromède s’enroula autour de son allié et le protégea des coup lancer a la vitesse de la lumière de son adversaire.
Quand Leslie trouva un créneau afin de pouvoir attaquer, il lança sa chaîne d’attaque qui toucha le général et l’envoya a terre. Se relevant sans peine, Leslie pu remarquer un fin filet de sang couler le long de la joue de Scylla. Sa chaîne d’attaque l’avait égratigné le long de sa joue et le sang écarlate perlait. Essuyant la blessure du revers de sa main, le général se plaça dans une posture non connue d’Andromède.
- Chevalier, tu vas connaître la puissance des généraux, sa, je t’en fais la promesse !
- Quand tu veux ! cria Andromède, la voix calme et dur.
Augmentant leurs cosmos, Leslie attendit que le général se lance et laissa sa chaîne tourner tout autour de lui. Le cosmos de Scylla éclata et l’attaque fonça sur lui.
Aucun son n’était sortit de la bouche de son adversaire et Leslie se retrouvait encastré contre le pilier du Pacifique. La tête lui tournant, il se releva non sans peine. Mais que s’était il passer ? Il n’avait rien vu à part un flash de lumière. Essayant de maintenir son équilibre, il avança vers Scylla et se remit en position de défense, sa chaîne tourbillonnant autour de son corps.
- Alors Andromède, es tu prêt a continuer le combat ?
- Pourquoi devrai je abandonner ! Je t’écraserai tel la saleté que tu es, sa, je peux te le jurer.
- Très bien ! Alors, continuons… déclara t’il. WOLF’S FANG ! cria t’il après un moment de silence.
A ce moment-la, Leslie aperçu un loup géant lui arriver dessus a toute vitesse. Se souvenant des attaques de défense qu’il avait appris, il lança sa chaîne le plus vite que possible et murmura le nom de son attaque.
- Wild Trap… le souffle court.
Le loup se prit dans le piège de la chaîne et disparu dans un éclat de lumière. Au même moment, un éclatement de métal se faisait entendre. Regardant son adversaire, Leslie pu lire l’étonnement dans son regard perdu d’assurance.
- Mais… mais comment… bégaya t’il.
Le casque de Scylla venait de se briser en mille morceaux, s’éparpillant autour de son propriétaire alors que de fine poussière dorée s’envolaient le plus loin que possible du combat. Une goutte de sueur coulant le long de son échine, Dustin ne pouvait en croire ses yeux. Personne, a part Shun d’Andromède n’avait réussi a vaincre les animaux de Scylla, et encore, il avait du les subir toutes avant de pouvoir riposter. Et la, Andromède venait d’arrêter l’attaque sans le vouloir, et en choisissant la bonne défense.
- Chevalier… la peur dans la voix. Comment as-tu réussi se prodige…
- Je pense que la chaîne a réagis d’elle-même ! ironisa t’il.
Leslie venait a peine de finir sa phrase que la chaîne triangulaire se mettais à osciller d’elle-même vers Scylla, prête à attaquer.
- Bon… général, un sourire malicieux sur le visage. Prêt à recommencer ?


Pilier de l’Atlantique Sud…


Sur le sol marbré, une lyre d’un blanc éclatant ciselée d’or gisait sur le sol, à coté d’une armure d’un blanc bleuté, porté par une femme à la chevelure rousse au différentes mèches blondes éparpillés dans sa crinière. Son masque, d’un bleu océan, faisait ressortir son armure. Se relevant non sans peine, elle se mit très vite sur ses gardes, oubliant sa lyre le laps d’une seconde. Se penchant pour le ramasser, elle reçu une violente rafale dans le dos qui l’envoya s’écrasé sur les marches menant au pilier qui soutient le dôme du sanctuaire. Se remettant le plus vite que possible sur ses pieds, elle dévisagea son adversaire sans que lui ne pu le voir, visage imperméable derrière son masque.
- Alors, chevaliers, surpris de me voir ?
Opale ne dis mot car cela faisait bien des années qu’elle n’avait ouvertes la bouche, sauf pour répondre à son maître, et encore, se n’était qu’en de rares occasions. Regardant un peu mieux son adversaire, elle remarqua une flûte traversière dorée et ciselée d’argent aux grâces étouffantes.
- As se que je vois, tu n’as toujours pas recouvert le langage… c’est bien dommage.
Le fixant comme jamais, elle n’arrivait pas a voir son visage, cacher par l’ombre des colonnes. Ne sachant pas trop que faire, elle se remit a marcher vers son adversaire, peut sur d’elle. Le général de l’Atlantique Sud compris qu’elle voulait récupéré son instrument et il se pencha pour la récupérée, se qui arrêta Opale dans sa marche, la respiration coupée.
- Alors, c’est cela la fameuse lyre que ton père t’a offerte, vestige de la famille je suppose ?
Ne répondant toujours rien, Opale resta plantée ou elle se trouvait, de peur de s’effondrer. Une rage commençait même à monter en elle. Comment un ennemi osait prendre se qu’elle avait de plus cher dans ses mains. Son adversaire, la voyant trembler de rage, fit un grand sourire, dévoilant ses dents d’un blanc pur.
Ne pouvant voir se sourire, Opale s’élança contre son adversaire pour récupérer son bien et en même temps, lui rendre la monnaie de sa pièce. Son cosmos explosant, elle réussi a récupéré sa lyre et, d’un demi tour, envoya sa jambe s’écraser contre le flanc droite de son adversaire. L’arrêtant d’une seule main, la Lyre se retrouva immobiliser sans pouvoir bougé un orteil. Se glissant à la vitesse de la lumière derrière elle, il lui cala les bras de sorte qu’elle ne pouvait plus bouger d’un iota, laissant la lyre retomber à ses pieds.
- Alors, Opale, s’es comme sa que l’on traite un ancien allié ?
Tournant son visage masqué vers la source de la voix, elle ne pu s’empêcher de retenir un faible cri de surprise qui la fit toussoter.
- Non… réussi t’elle as dire, le souffle court et saccadée. Toi…