Chapitre 4 : Le retour de Cocorne
Les chevaliers d'Or et de Bronze ont reçu deux missions différentes de la part du Pope, mais doivent aller à la même place : au supermarché. N'ayant pas le sens de l'orientation, ils dérivent tous dans les rues d'Athènes tels des victimes de Saga piégées dans une autre dimension. Heureusement, le Seigneur Cristal arrive à la rescousse et conduit les douze chevaliers dorés au magasin.
Shura : On y est enfin ! Mais où se déroule la vente aux enchères ?
Voix : ... Deux fois... Trois fois... Adjugé !
Aior : Par ici ! Vite !
Ils courent à la vitesse de la lumière et sèment le VM.
VM : Attendez-moi !!!
Le VM sprinte, il est entre la vitesse de la limace et celle de la tortue. Quand soudain, il aperçoit un stand de nains de jardin. Il s'arrête.
VM, ému : Oh, mes vieux confrères ! Comment allez-vous ?
Pas de réponse.
VM : Vous êtes tous devenus timides ou quoi ? Ou bien tous dormeurs ?
Toujours pas de réponse.
VM : Vous n'êtes quand même pas tous grincheux ?!
Silence.
VM : Ils sont devenus simplets depuis tout ce temps... Rappelez-vous, je suis Prof !
Rien à faire, le VM fait un monologue.
VM : Vous devriez être joyeux de me revoir après tous ces siècles !
Le VM est froissé qu'on ne lui réponde pas mais, grâce à sa grande sagesse (il faut bien que quelque chose soit grand chez lui), il parvient à contenir sa colère.
VM : Si vous voulez des nouvelles de Blanche-Neige, sachez qu'elle n'a pas beaucoup changé. Maintenant elle a les cheveux violets et quelques millions de neurones en moins.
Quelques secondes de plus où il ne se passe rien.
VM : Je vous laisse, il faut que je retourne auprès de mes jeunes collègues inexpérimentés. Ils sont perdus sans moi !
Le VM se prépare à partir quand soudain...
Voix : Atchoum !
... un nain lui éternue dessus !
VM, fâché : Mais ! Pourquoi jouiez-vous les statues ?
Grincheux : Parce qu'on ne veut plus te voir !
VM, vexé : Oh ! Puisque c'est comme ça, je ne vous raconterai pas ma dernière légende !
Et il s'éloigne. Une fois qu'il est assez loin, les nains soupirent de soulagement.
Joyeux : Sauvés ! Il nous a tellement cassé les pieds durant notre jeunesse avec ses légendes à la noix !
Timide : Oui, même qu'à l'époque, ce n'était pas la pomme qui avait plongé Blanche-Neige dans un profond sommeil...
Un peu plus loin, la vente aux enchères se poursuit, dirigée par le commissaire Priseur, qui est le commissaire-priseur. (Vous suivez ?)
Priseur : Objet suivant...
Aioros : Tiens ! On dirait...
Priseur : Une pointe en or !
Aldébaran, surpris : Mais c'est ma corne ! COCORNE !!! PAPA EST LA !!!
Priseur : Nous commençons les enchères à 20 euros.
Aldébaran : Il me la faut !
Mu : Impossible, on est venu uniquement pour le canard en plastique géant.
Aldébaran : Je m'en fous ! Je récupérerai Cocorne !
Priseur : Nous en sommes actuellement à 50 euros. Qui dit mieux ?
Aldébaran, criant : 1000 EUROS !
Stupeur dans la salle !
Priseur : 1000 euros une fois, deux fois, trois fois, adjugé !
Aldébaran, sautant de joie : Ouais !!! J'ai gagné !!!
Priseur : Vous avez de quoi payer, j'espère ?
Aldébaran : Euh... Camus ? T'as encore le billet de 1000 ?
Camus sort de sa poche le bloc de glace où il avait enfermé le billet.
Priseur : Ah non ! Vous pouvez payer en liquide, mais pas en solide !
Aldébaran : Il faut briser cette glace ! Je veux récupérer ma Cocorne chérie !
Camus : Tu sais bien que c'est impossible sans une des armes de la Balance.
Le chevalier du Taureau empoigne le cube de glace et le serre de toutes ses forces.
Camus : Ne te fatigue pas, ça ne sert à rien !
Aldébaran : J'y arriverai ! Pour Cocorne !!!
Crac !
Milo, ébahi : Regardez ! Le cube se fissure !!!
Camus, médusé : Mais c'est impossible !!!
Craaaaac ! Dziiiiing ! Aldébaran a libéré le billet. Il le tend à Priseur, qui le prend et l'encaisse sans se poser de question.
Priseur : Tenez, ce bout de métal en or est à vous !
Aldébaran s'en saisit à la vitesse de la lumière.
Aldébaran, sautant de joie : Youpi !!! Il ne me reste plus qu'à acheter de la colle !
En attendant, il place la corne...
Aldébaran : Cocorne !
...dans sa poche.
Priseur : Lot suivant... Un canard en plastique géant jaune fluo qui brille dans le noir !
Aior : Le voilà !
Aioros : Dites, comment on va faire pour le payer ?
Shura : On verra plus tard ! Le Pope a dit qu'on le ramène impérativement au Sanctuaire, ou c'est la fin du monde !
Priseur : Nous commençons les enchères à 50 euros.
Voix : 55 !
Mu : 60 !
Priseur : 60 euros de la part du monsieur avec deux vilaines taches de ketchup sur le front. Il devrait apprendre à manger plus proprement !
Mu, mécontent : Mais...
Voix : 65 !
Aphrodite : 70 !
Priseur : 70 euros de la part de la demoiselle au fond...
Aphrodite : Je ne suis pas une demoiselle !
Priseur : Excusez-moi... Madame propose 70 euros pour ce fabuleux canard !
Voix : 75 !
Shaka : 80 !
Priseur : Une offre de 80 euros de la part de la blonde aveugle avec un gros bouton rouge au milieu du front !
Shaka, outré : Comment ose-t-il ?!
Voix : 90 !
MDM : 100 !
Priseur : Le monsieur au visage d'ange propose 100 !
MDM, choqué : Qu'est ce qu'il a dit, là ?! Il m'a insulté !
Voix : 120 !
Saga-bleu : 150 !
Priseur : Fantastique ! Le jeune homme aux cheveux bleus est prêt à donner 150 euros pour ce canard !
Voix : 200 !
Saga-gris : 300 !
Priseur : Une offre de 300 euros venant du vieux monsieur aux cheveux gris ! Qui dit mieux ? ... 300 euros une fois, 300 euros deux fois...
Shura : Super, on a gagné !
Priseur : Trois fois... Adj...
Saga-bleu : 400 !
Aioros, sursautant : Mais qu'est ce que tu fabriques ?!
Priseur : Incroyable ! Une offre de 400 euros, à présent ! Qui dit mieux ?
Saga-gris : 500 !
Camus, paniqué : Mais arrête !!!
Priseur : Et les enchères montent encore ! 500 !
Saga-bleu : 600 !
Saga-gris : 700 !
Saga-bleu : 800 !
Saga-gris : 900 !
Saga-bleu : 1000 EUROS !!!
Toute la salle est abasourdie !
Mu : Shaka, empêche-le de parler !
BING ! Coup de massue sur la tête ! Saga s'évanouit.
Aldébaran, surpris : Mais on t'a juste demandé de le faire taire !
Shaka : Et c'est ce que j'ai fait !
Priseur : ... 1000 euros trois fois, adjugé ! Il faut payer, maintenant !
Aior : Euh... On n'a plus de billet !
Priseur : Ce n'est pas grave, vous allez payer par carte. Ce policier va vous montrer.
Policier : Suivez-moi.
Ils entrent tous dans une salle. Le VM arrive enfin, essoufflé.
Policier : Tiens ! Un nain de jardin s'est échappé ?!
VM, râlant : Je suis pas un nain de jardin !
Policier : Ouais... Vous êtes trop petit pour ça !
Le VM grogne. Le chevalier du Cancer regarde le policier attentivement.
Policier : Qu'est ce qu'il a, lui ?
MDM s'approche du policier avec un mètre-ruban et prend les dimensions de sa tête.
MDM, joyeux : Génial ! Ce sont exactement les dimensions qu'il fallait pour la tête à installer entre la cuvette des wc et la poubelle !
VM : Oui, vas-y, prends-lui sa tête !
MDM : J'en ai tellement envie... Mais si mon armure me quitte ?
VM : Mais non, tu te fais des idées !
MDM : Au contraire !
VM : Mais venge-moi !!!
MDM : Venge-toi toi-même, t'es assez grand ! ... Ah non, c'est vrai !
Le VM pique une crise et frappe le pied de MDM de toutes ses forces.
MDM, étonné : Ah bon ? Pourquoi je ne sens rien, alors ?
Policier : Bon, qui de vous va payer ?
Aphrodite : Mais on n'a plus notre billet de 1000 euros !
Policier : Alors, payez par carte !
Shura : Mais on n'a pas de carte ! A part le Cinq de Pique...
VM : Les Cinq Piques ! C'est pas une carte !
Policier : Vous avez proposé 1000 euros, assumez maintenant !
Les chevaliers commencent à vider leurs poches. Ils réunissent leurs sous et le policier compte.
Policier : 99,99 euros au total.
Aior : On vous paiera les 900 euros restants plus tard.
Policier : 900 euros ET 1 cent ! Et non, il faut tout payer tout de suite ! Sinon, je vous arrête tous !
Camus : Tu vas nous obliger à utiliser de la force...
Policier : Ne faites pas de bêtises ou je vous refroidis !
Camus : Je relève ton défi !
Le policier dégaine son arme. Mais Camus est le plus rapide.
Camus : CERCUEIL DE GLACE !
Le policier est emprisonné dans un cube de glace géant.
Saga : On prend le canard et on se tire.
Aioros : Attendez. C'est quand même bizarre que le Pope tienne tant à ce canard... Ce jouet cacherait-il quelque chose d'important ?
Aldébaran : Peut-être, il est si gros... Quelque chose pourrait se trouver à l'intérieur.
Shura : Je vais l'ouvrir légèrement. Mu pourra le réparer après.
Shaka : T'es sûr de savoir ce que tu fais ?
Shura : Oui, regarde ! EXCALIBUR !
BOUM ! Une moitié du canard en plastique tombe par terre.
Shura, suant : Oups... J'ai peut-être frappé un peu trop fort...
VM : Mu va le réparer.
Mu : Pas possible, j'ai besoin de sang.
MDM : Si Camus n'avait pas ENCORE utilisé son cercueil de glace à la pistache, on aurait pu en prendre au policier !
Camus : Du calme ! Il suffit de le recoudre. N'est ce pas, Milo ?
Milo : Oui. Je crois qu'on va avoir besoin de mon aiguille !
Aldébaran : Ah bon, tu sais coudre ?
Camus : Oui, Milo a appris durant son entraînement. Comme il devait maîtriser l'attaque de l'Aiguille Ecarlate, il pensait que des cours de tricot et de couture l'aideraient.
Milo, gêné : Chuuuuut !!!
Camus : Tu n'as pas à rougir, voyons. Cela t'a sans doute aidé à maîtriser l'attaque de l'Aiguille à Tricoter. Et à gagner ton armure !
Milo, râlant : Ca m'a surtout aidé à me tricoter plein de gros pulls. C'est bien utile quand je te rends visite !
Milo coud et répare le canard, il a l'air comme neuf.
Aphrodite, impressionné : Ouah... Dis Milo, pourrais-tu me tricoter une robe bien chaude ? C'est que j'habite tout près de l'éleveur de pingouins, moi !
Milo : M'en fous ! T'as qu'à la tricoter toi-même !
Aphrodite : Tu me dois bien ça pourtant !
Camus : Milo, qu'est ce que tu nous caches ?
Milo, tout rouge : C'est pas ce que vous croyez !
Aior : Ah bon ? Aphrodite ne te fournit pas en vernis à ongles rouge ? C'est donc pour autre chose que tu lui es redevable !
Milo : Mais non ! C'est justement pour le vernis à ongle !
Saga : Mais t'as dit que c'était pas ce qu'on croyait !
Milo : Oui mais je croyais que vous croyiez que, moi et lui, on... Vous voyez !
Shura : Non. Explique-toi !
Milo : Euh... Plus tard ! On a une mission à terminer !
Les chevaliers quittent le magasin avec le canard géant.
Palais du Grand Pope...
Le propriétaire des lieux se trouve devant les portes de la grande salle. Il fait les cent pas.
Pope : Retourne apprendre à compter, je suis déjà à plus de mille pas ! ... Mais que fait-il donc ?!
Soudain, un homme approche, complètement essoufflé.
Pope : Ben alors ? Vous en avez mis du temps !
Homme, reprenant son souffle : Pfff... Vous auriez... Pfff... pu mettre... pfff... un ascenseur !
Pope, pressé : Allez, venez vite ! C'est urgent !
Le Pope l'attrape par une main et le traîne derrière lui en courant. Ils arrivent dans la salle de bain. Le Pope s'accroupit auprès d'un de ses canards en plastique.
Pope : Le voilà ! Sauvez-le, je vous en prie !
Homme, interloqué : Mais... C'est une blague ou quoi ?!
Pope : Vous êtes bien vétérinaire ?
Homme : Oui...
Pope : Alors sauvez-le ! Il doit être gravement malade pour couler dans mon bain !
Vétérinaire : C'est normal, il est tellement abîmé.
Le Pope a tellement les larmes aux yeux qu'on les voit sur son masque.
Pope, à genoux : Je vous en supplie ! Ce canard m'accompagne partout depuis ma naissance, je mourrais s'il ne survivait pas !
Vétérinaire : Je suis vraiment navré, mais il n'y a plus rien à faire...
Le Pope se redresse soudainement et attrape le vétérinaire par le cou.
Pope : Tu le sauves ou je mets ma panoplie de Batman et ça va barder !
Vétérinaire, tout bas : Il est complètement fou...
Pope : Pardon ?!
Vétérinaire, suant : Je vais le sauver !
Pope : Ah, j'aime mieux ça ! Au travail !
Le vétérinaire enroule alors le canard de papier adhésif jusqu'à ce qu'il ressemble à une momie.
Vétérinaire : Voilà !
Le Pope remet son petit protégé sur l'eau et... il frotte !
Pope, à genoux : Merci infiniment ! Je vous suis redevable éternellement, demandez-moi ce que vous voulez ! Un quart d'heure dans ma piscine ? Un pistolet à eau ? Un peignoir à l'effigie de la Petite Sirène ?
Vétérinaire, suant : Euh... Je voudrais juste partir d'ici. C'est possible ?
Pope : Mais vous méritez pourtant une grosse récompense ! Allez, ne soyez pas timide !
Vétérinaire : Très bien. Je voudrais... Je n'ose pas demander !
Pope : Allez-y, vous pouvez me demander n'importe quoi !
Vétérinaire : Je voudrais... un seul de vos canards en plastique !
Pope, outré : CA NE VA PAS, NON ?! DEHORS !!!
Pendant ce temps, les Bronzes de luxe se promènent...
Seiya : On cherche le magasin !
Hyoga : Et on a changé de guide, Seiya n'arrêtait pas de nous perdre !
Shiryu est à quatre pattes, en train de renifler le sol. Il relève brusquement la tête.
Shiryu : Ca y est, on est tout près !
Shun : Génial ! T'es le meilleur, Shiryu !
Shiryu : Merci ! Mais il suffit de suivre l'odeur du riz périmé que mange mon Maître.
Sentant la colère monter en lui, Ikki attrape le chevalier du Dragon par le col.
Ikki : Comment ça, ton maître ?! Mais on cherche le magasin, triple idiot !
Shiryu, suant : Oui je sais, mais mon Maître pourra nous indiquer la direction !
Ikki est à deux doigts de massacrer Shiryu, quand...
Hyoga : Regardez, on est arrivé ! Le magasin est là !
Shiryu : Grâce à moi, on a trouvé !
Ikki, grognant : Coup de bol !
Seiya : Bien ! Maintenant Shun, si on dépensait les 1000 euros pour nous ? On s'en fout des canards en plastique du Grand Pope !
Shun : Non ! N'insistez pas ou je déchire le billet !
Shiryu : Ok. Allons payer ces stupides canards et ensuite servons-nous !
Ils entrent dans le magasin. Soudain, Shun s'arrête.
Hyoga : Qu'est ce qui se passe ?
Shun : Tout bien réfléchi, on va d'abord faire nos achats !
Ikki : Qu'est ce qui t'as fait changé d'avis si vite ?
Shun : Cette trottinette, elle est en solde ! Je la veux ! Tu peux la porter, mon frère ?
Ikki : Mais bien sûr, mon ange.
Ikki va vers les caisses.
Shun : Attends, j'ai pas fini. Je veux aussi ce tricycle !
Ikki : Tout ce que tu voudras, mon petit.
Ikki l'empoigne avec son autre main et se retourne vers les caisses.
Shun : Attends !!!
Ikki : Quoi, encore ?
Shun : Il y a des beaux toboggans à vendre ! Je vais en prendre un ! Tu pourras l'installer dans ma chambre, dis ?
Ikki : Tout ce que tu voudras, mon chou.
Shun : Tu peux aussi le porter jusqu'aux caisses.
Ikki : Excuse-moi mon bébé, mais je n'ai que deux mains !
Shun : Abaisse-toi.
Ikki obéit et Shun met la boîte du toboggan sur le dos de son frère.
Shun : On peut aller aux caisses !
Ikki : Ouf...
Les trois autres les rejoignent.
Seiya : Une télé toute neuve en promo, rien que pour moi !
Shiryu : Moi, j'ai pas pris quelque chose de cher, mais ça a une plus grande valeur que ta télé !
Hyoga : "1002 nouvelles légendes à dormir de debout"... Où t'as trouvé cette daube ?
Shiryu : Au rayon librairie. Dépêche-toi avant que tout le monde ne les achète !
Hyoga : Non merci ! Et puis, j'ai assez avec mon frigo en solde !
Shiryu : On va à quelle caisse ?
Ikki : Où Shun voudra !
Shun : Je ne sais pas trop... Quelqu'un peut-il me conseiller ?
Seiya : Celle qui est juste devant toi fera l'affaire !
Hyoga : Pour rencarder la caissière, hein ?
Seiya, tout rouge : Mais non ! S'il y a beaucoup de monde, c'est que la caissière est efficace !
Hyoga : T'es sûr que c'est la vraie raison ? Je ne sais pas ce que Saori en pensera, elle !
Seiya : Ah non, ne lui dis rien !
Shiryu : Il y a moins de monde à la caisse à côté.
Ikki : Je dirais même plus, il n'y a personne. Profitons-en !
Shun : Non ! Surtout pas !
Ikki : Quoi ? La caissière n'est pas belle ?
Ikki s'approche pour voir.
Ikki : Ah, c'est une caissière sans cheveu ! Mais ce n'est pas une raison !
Shun, gêné : C'est pas une caissière, c'est Tatsumi...
En entendant son nom, Tatsumi se retourne.
Tatsumi : Qu'est ce que vous fabriquez ici, vous ?! Et comment vous allez payer tout ça ?! Vous avez volé une vieille mémé dans la rue ou quoi ?! Allez, avouez votre crime !
Une vieille dame arrive à sa caisse.
Cliente : Bonjour jeune homme...
Tatsumi : Toi ne m'interromps pas ou...
Le directeur du magasin passe.
Tatsumi : Toi Ikki ne m'interromps pas pendant que je travaille ! Voyou, va !
Il jette un dernier regard méchant aux chevaliers de Bronze avant de se tourner vers sa cliente. Il lui fait un grand sourire.
Tatsumi : Bonjour madame !
La vieille dame n'a qu'un article.
Tatsumi, tout bas : Elle achète juste un petit pain... C'est suspect, ça.
Cliente : Pardon ?
Tatsumi : Montrez-moi votre sac à main !
La cliente obéit et Tatsumi le fouille.
Tatsumi, tout bas : Aucun article volé. C'est bizarre...
Cliente : Vous dites ?
Tatsumi, sévère : Enlevez vos chaussures et soulevez votre jupe !
La dame obéit à contre-cœur. Tatsumi examine les chaussures, puis sa cliente. Rien de suspect !
Cliente, indignée : Vous ne voulez pas que je me déshabille, tant vous y êtes ?
Tatsumi : Bonne idée ! Exécution !!!
Cliente, outrée : Ce que vous êtes mal élevé !
Tatsumi : Allez, où avez-vous caché le lecteur DVD que vous avez volé ? Sous votre perruque ?
Cliente, au bord des larmes : Je vais aller me plaindre à la direction !
Tatsumi se demande s'il se trompe. Alors, il appuie discrètement sur un bouton près de son siège.
Tatsumi : Euh... Caméra cachée ! Je vous ai bien eu, hein ?
Cliente, dubitative : Ah bon, c'est vrai ?
Tatsumi, souriant : Mais oui ! Je vous félicite pour avoir joué le jeu ! Pour me faire pardonner, je vous offre cette calculatrice dernier cri !
Cliente : Mais je n'en ai pas besoin !
Tatsumi : Alors, ce sera pour vos petits-enfants !
Cliente : Je n'ai pas de petits-enfants.
Tatsumi : Dans ce cas, ce sera pour votre chien ou votre chat !
Cliente : Je n'ai ni chien, ni chat !
Tatsumi, s'énervant : Alors, tu la fileras à ton poisson rouge ou à ton hamster, je m'en tape ! Prends cette calculatrice de merde !!!
Cliente, tremblante : Très bien... Ne vous fâchez pas !
Elle met la calculatrice dans sa poche.
Tatsumi, souriant : Vous avez été une cliente exemplaire ! Laissez-moi prendre une photo de vous pour immortaliser ce moment !
Tatsumi sort son appareil photo.
Cliente : Euh... C'est bien gentil, mais...
Tatsumi : Ne bougez plus... Attendez... On y est presque... Encore un instant... Mais qu'est ce qu'ils foutent...
Cliente : Plaît-il ?
Quelques secondes plus tard, deux gardiens de la sécurité arrivent.
Tatsumi : Ah, enfin ! C'est pas trop tôt !
Gardien #1 : C'est pour quoi, cette fois-ci ?
Tatsumi : Cette vieille mémé refuse de me montrer le contenu de ses poches ! Je suis sûr qu'elle cache quelque chose, mon sixième sens ne me trompe jamais !
Gardien #2 : Veuillez vider vos poches s'il vous plaît, madame.
Ce qu'elle fait.
Tatsumi : Oh, regardez ! Elle voulait voler cette calculatrice dernier cri !
Cliente, indignée : Mais c'est vous qui me l'avez offerte !
Tatsumi : Il faudra trouver une meilleure excuse au tribunal !
Gardien #1 : Encore une tentative de vol de calculatrice... Toujours le même modèle !
Gardien #2 : Oui, ça en fait beaucoup sur peu de temps !
Tatsumi : Laissez-moi la calculatrice, je la rapporterai dans son rayon.
Gardien #1 : Merci monsieur, et merci aussi pour votre collaboration !
Gardien #2 : Oui merci. Et vous madame, suivez-nous !
Cliente, affolée : Mais je vous dis que je suis innocente !!!
Tatsumi : Et voilà ! Client suivant !
Mais il n’y a plus de client.
Tatsumi : C’est bizarre, je n’en reçois qu'un par heure en moyenne. Comment vais-je m’occuper ?
Il regarde à la caisse voisine et aperçoit les Bronzes.
Tatsumi : Je sais ! Je vais aller les surveiller de près !
Il sort son bâton de bambou d'un tiroir.