Chapitre 5 : Les Bronzes arrêtés !
Au cours du dernier chapitre, les chevaliers d'Or ont réussi à acquérir le fameux canard en plastique géant vendu aux enchères. Ils sortent du magasin.
Aldébaran : Rentrons et soyons félicités par le Pope !
Shaka : Oui mais... C'est dans quelle direction, le Sanctuaire ?
Aior : Euh... Bonne question !
Mu : On va demander aux gens là-haut.
Ils s'approchent d'une gare.
Camus : Il y a un type avec une casquette. Ce doit être leur Grand Pope.
Ils vont le voir.
Saga : Bonjour Grande Pipe !
Contrôleur : Pardon ?!
MDM : Si tu veux te faire pardonner, dis-nous comment aller à Athènes.
Contrôleur : Facile ! Ce train va s'y rendre, il part dans un instant. Vous n'avez plus qu'à monter dedans !
Aphrodite : Merci !
Ils entrent tous et passent devant les voyageurs en deuxième classe.
Shura : Il n'y a pas assez de place pour nous tous...
Milo : Mais si, regarde là-haut !
En effet, il y a de la place en première classe. Ils vont s'y asseoir. Quelques secondes plus tard, le train démarre. Un passager est en train de faire des mots croisés.
Passager : Zut, je suis bloqué...
Shaka : Je peux sûrement vous aider. Ne suis-je pas l'homme le plus proche des Dieux ?
Aioros : Non !
Shaka le regarde (les yeux clos) méchamment.
Passager : Je cherche un mot de six lettres dont la définition est "constellation de Mu".
Mu : Je sais !
Aioros : C'est "mouton" !
Mu : Mais non, c'est...
Aioros : "Chèvre" !
Mu, agacé : Tu en as marre de vivre, toi !
Aioros : Exact ! Tue-moi s'il te plaît ! Je veux retourner voir mes amis morts qui m'attendent au club de tir à l'arc !
Le chevalier des Poissons s’évente.
Aphrodite : Il fait chaud ici !
Camus : Attends, je vais faire tomber de la neige...
Aphrodite, affolé : NON !!! Je pensais que quelqu'un pourrait ouvrir la fenêtre !
Camus : Fais-le toi-même !
Aphrodite : Euh... Celui qui ouvrira la fenêtre pour moi aura un bisou !
Pas de réaction.
Aphrodite : Un bisou plus un autre gratuit !
Toujours pas de réaction.
Aphrodite, suant : Un pack de 10 bisous !!!
Aior, criant : Mais personne n'en veut de tes bisous !!!
Aphrodite, choqué : Vous n'imaginez pas ce que vous manquez !
Le chevalier des Poissons se lève et tente d'ouvrir la fenêtre...
Aphrodite : Aïe !
... mais se casse un ongle !
Aphrodite, pleurant : J'ai bobo ! Vite, appelez un médecin !!!
Milo : Tu nous énerves ! Je vais ouvrir cette satanée fenêtre et après tu nous fiches la paix !
Aphrodite : Merci... Après, tu auras tes bisous, comme convenu.
Milo retourne vite s'asseoir.
Aphrodite : Mais ! ... Bon écoutez : Celui qui ouvrira cette fenêtre n'aura PAS de bisou !
Tous les chevaliers se ruent vers la fenêtre.
Saga : Dégagez ! Je l'ai vue le premier !
Shaka : Non, c'est moi !
MDM : Menteur ! T'as les yeux fermés !
Aldébaran : Laissez-moi faire, je suis le plus costaud !
Shura : Excalibur !
Dziiiiing ! La fenêtre est brisée.
Aioros : Tricheur !
Le contrôleur arrive un peu plus tard.
Contrôleur : Vos billets, s'il vous plaît.
Milo : Mais on l'a plus notre billet, on a payé le canard en plastique avec !
Aldébaran : Non, c'est ma Cocorne chérie qu'on a payée !
Contrôleur : Présentez-moi vos tickets !
Aioros : On n'a pas de ticket !
Contrôleur : Mais vous devez en avoir un pour prendre le train !
Aioros : Ah bon ?!
Contrôleur : Le train n'est pas gratuit, monsieur ! Il faut payer pour le prendre !
Aioros, étonné : Quoi ?! Mais tout à l'heure, tu nous invites à monter dans ce train SANS nous dire qu'il faut payer ! C'est de l'arnaque !
Contrôleur : Cessez de faire l'idiot et payez l'amende de 1000 euros !
Aioros : On n'a plus notre billet de 1000 euros ! Si vous voulez, je vous donne volontiers ma vie en échange.
Contrôleur, énervé : Arrêtez de vous foutre de moi ou je vous mets dehors !
Aioros : Ok. Allez les gars, on se casse !
Et ils sortent tous par la fenêtre cassée, sous le regard abasourdi du contrôleur. Ce dernier s'approche lentement de la fenêtre, quand soudain, une tête apparaît.
MDM : Hé !
Contrôleur, sursautant : Aaaaah !!!
MDM : Passe-moi le canard en plastique géant !
Contrôleur, ébahi : Mais... Vous êtes en train de courir à côté du train ?!
MDM : Mais non, je suis presque à l'arrêt, là. Passe-moi le canard !
Le contrôleur est médusé en voyant courir MDM à côté du train. Soudain, quelqu'un lui tape sur l'épaule. Il se retourne et sursaute encore.
Mu : Pousse-toi, je vais réparer la fenêtre. Aphrodite a fait couler une goutte de sang dessus en se cassant son ongle.
Il répare la fenêtre en un instant. Ensuite, il attrape le canard.
Contrôleur : Mais... Je vous ai vu sauter du train en marche ! Comment êtes-vous remonté ?!
Mu : Facile, en me téléportant ! Comme ça !
Zap ! Mu a disparu ! Il réapparaît à l'extérieur, près de la fenêtre.
Mu, criant : On vous laisse, on a un travail à finir ! Salut !
Aioros : Suivez-moi ! Je sais maintenant par où se trouve Athènes !
Et ils s'éloignent tous à plusieurs fois la vitesse du son.
Les Bronzes de luxe sont au magasin, à la caisse d'une belle jeune fille. Tatsumi, à la caisse voisine et n'ayant plus de client, décide de venir en renfort, armé de son fidèle bâton de bambou.
Seiya a décidé d'acheter une télé, Hyoga un frigo, et Shiryu un livre pour les insomniaques.
Shiryu : Mais non ! C'est le célèbre livre "1002 nouvelles légendes extraordinaires" !
Shun, quant à lui, a trois articles : une trottinette, un tricycle et un toboggan dont la grande boîte écrase en ce moment le dos d'Ikki.
Seiya, impatient : Ca va être notre tour ! Ca va être notre tour !
Le client qui les précède regarde son ticket.
Client : Le bazooka était en solde cette semaine, vous l'avez compté au prix normal.
Caissière : Vous êtes sûr ? Laissez-moi vérifier.
Elle prend le catalogue du magasin et le feuillette.
Client : Je ne voudrais pas vous presser, mais j'ai un rendez-vous urgent.
Seiya ne tient plus et va bousculer le client.
Seiya : Mais cessez donc d'importuner cette demoiselle, monsieur !
Client : Mais de quoi vous vous mêlez, vous ?!
Seiya : Allez à votre rendez-vous et laissez-la tranquille !
Il le pousse avec un météore et le client disparaît au loin.
Seiya : Vous n'avez plus rien à craindre, mademoiselle.
Caissière, gênée : Euh... Merci ?
Seiya : Moi c'est Seiya et...
Tatsumi s'approche, méfiant.
Tatsumi : Pas un geste vous cinq ! Vous voulez me faire croire que vous avez assez d'argent pour payer tout ça alors que Saori ne se fait plus kidnapper, et donc ne vous paie plus ?! Tous couchés par terre et les mains dans le dos !
Mais les chevaliers n'obéissent pas, ils n'ont pas peur de Tatsumi.
Tatsumi : Ne m'obligez pas à me fâcher !
Voix : Hé ! Où il est l'abruti de caissier qui a quitté son poste ?!
Tatsumi se retourne brusquement et regarde son nouveau client.
Tatsumi, surpris : Jabu ?!
Jabu : Oui, le Grand Jabu en personne ! Ramène tes fesses par ici, crâne d'œuf ! J'ai une selle de cheval à rapporter à Saori au plus vite !
Tatsumi, choqué : Comment t'as osé m'appeler ?!
Jabu : Crâne d'œuf !
Le kendoka porte une main sur son crâne et soulève... un cheveu !
Tatsumi : Je ne suis pas encore entièrement chauve ! Voici mon dernier cheveu, il a survécu à tous les shampooings, j'en suis fier !
Jabu se roule par terre de rire.
Jabu : Ah ! Ah ! Qu'il est ridicule !
Tatsumi, rouge de colère : Tu l'auras cherché !
Il fonce sur Jabu et... PAF ! Un homme est tombé.
Jabu, amusé : Imbécile ! Oser provoquer Jabu l'Invincible, quelle erreur ! Tu mérites une punition !
Tac ! Le chevalier de la Licorne vient d'arracher un cheveu. Il le fait tomber sous les yeux de Tatsumi.
Tatsumi, triste : Mon cheveu...
Jabu, content : Fini ! Il est mort, ton cheveu ! Hi ! Hi !
Le kendoka se relève, plein de rage.
Tatsumi, criant : VENGEANCE !!!
Jabu : Tu en redemandes ?! Tant pis pour toi !
PAF ! PAAAF ! PLAF ! PATAFPLAF ! Quelle correction !
Tatsumi, hurlant : J'ai pas terminé !!!
BAM ! BAAAAAM !! BALAMBAM !!! Jabu a beaucoup souffert durant ses six années d'entraînement, mais ce n'est rien à côté de la séance de coups de bâton de bambou qu'il vient de recevoir.
Jabu, suppliant : Pitié... Je suis désolé !
Tatsumi : Ok, on arrête...
Jabu : Merci !
Tatsumi : On arrête cinq secondes que je reprenne mon souffle !
Jabu, paniqué : NOOOOOOOON !!!
BANG ! BAAAAANG !!! BLAAAAAAM !!!!! On va laisser Tatsumi se défouler sans le déranger, c'est plus prudent. Revenons donc à la caisse voisine.
Ikki, inquiet : Pourvu que Jabu retienne Tatsumi assez longtemps pour qu'on ait le temps de quitter les lieux !
La caissière scanne tous les articles et annonce le total.
Hyoga : Vas-y Shun, paie !
Shun : Mais ça fait beaucoup ! Peut-être qu'on n'aura plus assez pour payer les canards en plastique du Grand Pope. Vous auriez pu choisir des articles moins chers !
Seiya : Ma télé est en promo, c'est une occasion à ne pas rater !
Hyoga : Pareil pour mon frigo.
Ikki : Et le livre pourri de Shiryu, il est en promo ? Non, c'est ce pas ?
L'intéressé n'a rien entendu, il est plongé dans sa lecture.
Ikki : Qui ne dit mot consent ! C'est donc à cause de son livre débile que le total est si élevé ! Je vais arranger ça.
D'un geste, il arrache le bouquin des mains de Shiryu.
Shiryu, étonné : Mais ! Rends-moi mon livre !
Ikki : Il était en promo ?
Shiryu : Non mais...
Ikki : Alors, on l'achète pas !
Shiryu : Et le tricycle de Shun, il était en promo, peut-être ?!
Ikki : C'est pas pareil. Comme c'est Shun, on ne dit rien. C'est lui qui a le blé !
La caissière retire le livre de la liste et Shiryu manque de fondre en larmes.
Shun : Oh le pauvre, on devrait peut-être lui laisser son livre ?
Ikki : C'est son livre ou un de tes jouets ! Choisis !
Shun, triste : Je sais ce qu'il me reste à faire. J'ai l'esprit du sacrifice, moi...
Shiryu, reprenant espoir : Oui, vas-y. !
Shun : Alors, je sacrifie le livre de Shiryu. Ca lui fait tellement de peine que moi, ça me brise le cœur !
Shiryu, abattu : NOOON !!!
Caissière : C'est bien beau tout ça, mais vous pourriez peut-être payer un jour ?
Shun : Oui bien sûr, voici notre billet de 1000 euros.
La caissière examine le billet quelques secondes.
Caissière : Dites, je viens de penser à un truc : comme vous payez cinq articles, vous pouvez en avoir un sixième gratuit !
Shiryu, pleins d'espoirs : C'est vrai ?!
Caissière : Oui.
Shiryu, content : C'est génial !!!
Shun : Oui, on va pouvoir prendre la piscine gonflable à l'entrée. T'y vas, Ikki ?
Ikki : Oui mon petit.
Shiryu, pleurant : Et mon livre alors ?! Ouin !!!
Ikki met une longue seconde pour revenir avec la piscine gonflable. La caissière sursaute.
Caissière : Vous êtes rapide, dis donc !
Seiya : Oui, j'ai même pas eu le temps de la draguer !
Shiryu, en larmes : Mon livre... Snif...
Caissière, compatissante : Le pauvre... Il est si nul que ça, son livre ?
Hyoga : Oui !
Caissière : Attendez, laissez-moi au moins lire une page...
Ikki, effrayé : NOOOOON ! Tout mais pas ça !
Seiya : Laisse-la tranquille ! Si cette charmante demoiselle veut lire, elle a le droit !
Shiryu : Merci Seiya. Ce sera mon lot de consolation.
Caissière : Je vais vous lire la légende numéro 666...
Seiya, tout bas : Shun ! Tu peux me prêter tes boules quiès ?
Shun, étonné : Mes quoi ?
Seiya : Tes boules quiès ! Celles que tu mets quand quelqu'un joue de la harpe ou de la flûte !
Shun : Désolé, je ne les ai plus, j'ai fait une thérapie et je suis guéri !
Seiya, abattu : Et zut...
Caissière : Il était une fois...
Shiryu, rêveur : Ses histoires commencent toujours aussi bien...
Hyoga, faisant la moue : Je me sens mal...
Seiya, les mains sur les oreilles : Rien à faire, j'entends tout !
Caissière : ... dans un pays lointain...
Shiryu, rêveur : Ca me plaît déjà !
Ikki, à terre : C'est insupportable !
Shun, grimaçant : Je vais encore devoir faire une thérapie...
Deux minutes plus tard...
Caissière, fatiguée : ... et à ce moment, le lapin sacrifia une de ses oreilles et la greffa sur la tête du renard, qui put de nouveau entendre les oiseaux chanter...
Shiryu, ému : C'est tellement beau...
Voix : On ne bouge plus !
Shiryu, sursautant : C'est la suite de la légende ?!
Caissière : Vous en avez mis du temps ! Ca fait plusieurs minutes que je les retiens ! Tenez, regardez ça !
Gardien #1, surpris : Ils sont tous endormis !
Shiryu : Pas moi !
Gardien #2, impressionné : C'est incroyable ! Comment les avez-vous maîtrisés ?!
Caissière : Je ne tiens plus ! Je vais bientôt succomber moi aussi à l'enivrement de ce livre à la noix ! Alors, regardez vite ce billet !
Gardien #1 : Il y a un problème avec ce billet ?
Caissière : Mais oui !
Gardien #2 : Je sais ! Les ados n'ont pas le droit d'avoir autant d'argent de poche quand ils sortent !
Caissière : Mais non !!! C'est un faux billet ! Les billets de 1000 euros, ça n'existe pas !
Gardien #1, réfléchissant : C'est pas bête, ce qu'elle dit...
Gardien #2 : Oui, maintenant, on peut les arrêter !
Caissière : Vous n'avez plus besoin de moi ?
Gardien #1 : Non.
Caissière : Merci. Je peux enfin m'endormiiiiir...
Boum ! Elle s'écroule.
Gardien #2 : Toi !
Shiryu : Qui ?
Gardien #1 : Toi ! T'es le seul à être encore éveillé !
Gardien #2 : Tu vas porter tes camarades et nous suivre !
Shiryu : Mais on n'a rien fait de mal, nous ! C'est l'ours qui a blessé le renard qui a sauvé le lapin qui racontait la légende du panda, du corbeau et du lièvre qui secouraient un dinosaure mourant qui s’était jeté dans les flammes pour sauver un vilain extraterrestre déguisé en jolie puce au seuil de la mort, dévorée entre-temps par une plante carnivore !
Gardien #1 : De quoi tu nous parles, toi ?!
Shiryu : De ce superbe livre !
Gardien #2 : Tu ne comprends rien ! On vous arrête pour fraude fiscale !
Gardien #1 : Et pour faux papiers !
Shiryu : Je ne vous suivrai pas !
Gardien #2 : Si tu obéis, on te laissera repartir avec ce livre !
Shiryu : Ah, dans ce cas, je vous suivrai comme vos ombres !
Au même moment, chez le Grand Pope, Popassistant se précipite affolé vers la salle de bain et toque à la porte.
Popassistant, criant : Grand Poulpe ! Grand Poulpe !
Pas de réponse. Alors, il ouvre la porte et pénètre à l'intérieur. Il est bouche bée en voyant la piscine géante.
Popassistant, ébahi : Non, j'ai l'impression d'halluciner en voyant le Pope !
Ce dernier est en train de barboter au milieu de ses petits canards en plastique. Certains sont jaunes, les autres, noirs.
Pope : Chers canards, vous êtes le dernier rempart ! Vous devez arrêter ces canards noirs ou Hadès aura la victoire, ainsi que votre mare !
Pope, voix nasillarde : Oui papa !
Pope : Tous à l'attaque !!!
Le Pope entrechoque les canards jaunes contre les canards noirs.
Pope, voix de canard gentil : Coin !
Pope, voix de canard méchant : Coin !
Pope : Pif ! Paf ! Pouf ! La bataille fait rage !!!
Chaque canard noir est ensuite plongé dans l'eau et en ressort tout jaune. Le Pope remarque soudain Popassistant et tressaute.
Pope : Mais ! Depuis quand t'es là, toi ?!
Popassistant, suant : Euh... Depuis le début de la bataille !
Pope, fâché : J'avais pourtant écrit "entrée interdite" à l'entrée ! Tu vas être sévèrement puni !
Popassistant : Désolé, mais il y a urgence...
Pope, criant : Ne cherche pas d'excuses ! Va m'attendre près de mon trône !
Cinq minutes plus tard, le Pope a enfin réussi à laisser sa piscine.
Pope : Je reviens tout de suite, ma chérie...
Il va rejoindre son assistant.
Pope : Je vais te donner 50 fessées !
Popassistant : Mais il y a plus urgent...
Pope, hurlant : SILENCE ! Puisque tu refuses d'admettre ton erreur, tu auras 100 fessées ! Baisse-toi !
Popassistant obéit et commence à trembler. Le Pope lève sa tapette à mouches.
Popassistant, effrayé : Non pitié, pas ça !!!
Pouf !
Popassistant : Aïe !
Nous censurons cette scène extrêmement violente et allons directement à la centième fessée... Pouf !
Popassistant : Aïe ! Ca fait 100 !
Pope : T'es sûr ?
Popassistant : Oui !
Pope : Tu cherches encore un moyen de t'échapper, hein ? Avoue ! Ca te fera 50 fessées de plus !
Popassistant : Et pendant ce temps, des envahisseurs avancent vers nous...
Pope, surpris : Pardon ?!
Popassistant : Le Sanctuaire est attaqué !
Pope : Mais non ! Si c'était le cas, l'horloge serait rallumée !
Il regarde par la fenêtre et manque de s'évanouir.
Pope : Mais elle est allumée !!! Pourquoi tu ne m'as pas prévenu plus tôt ?!
Popassistant : Mais c'est vous qui...
Pope : Non, tu es le seul responsable !
Il va près de la fenêtre et regarde vers le bas.
Pope, rassuré : Bah ! On n'a rien à craindre !
Popassistant : Ah bon ?
Pope : Oui. Même s'ils ont dépassé la maison des Poissons, ils ne nous attaqueront pas.
Popassistant : Pourquoi ?
Pope : Ce sont des chevaliers !
Popassistant : Je ne crois pas...
Pope, énervé : Ils portent des armures ! Ce sont donc des chevaliers ! Sois un peu logique !
Popassistant : Vous ne reconnaissez pas celui qui a un trident ?
Pope : Je devrais ?
Popassistant : C'est Julian Solo !
Pope : Non, il n'est pas venu en solo, ils sont trois !
Popassistant : Mais non ! C’est Poséidon et deux de ses potes ! Ils sont sûrement venus pour l’enlever !
Quelque part en Grèce...
Aior, impatient : Bon alors, c'est quand qu'on arrive à Athènes ?!
Aioros : Euh... Je crois que je me suis trompé de direction...
Shura, râlant : Crétin ! T'avais dit que tu savais !
Aphrodite : Comment on va faire, maintenant ?
Shaka : A la télé, parfois les gens font de l'auto-stop.
Saga : Et comment on fait de l'auto-stop ? Explique-nous !
Shaka : Je sais pas... Je regarde toujours la télé les yeux fermés, je te rappelle !
Milo : On est bien avancé !
MDM : Soyons logique ! Pour faire de l'auto-stop, il nous faut une auto et un stop !
Aphrodite : C'est pas bête ce qu'il dit ! Il y a justement un panneau au bord de la route où quelqu'un a écrit "STOP" !
Ils s'approchent du panneau.
Aldébaran : Mais où est le propriétaire du panneau ?
Mu : A mon avis, quand il est monté dans une auto, il l'a oublié. Donc, on peut le garder pour nous !
Aioros : Parfait ! Il ne reste plus qu'à attendre qu'une auto stoppe.
Ils attendent près du panneau. Cinq minutes plus tard...
Aphrodite : Aucune auto ne passe sur cette route ! On est perdu !
Shaka : Ah bon ? J'entends pourtant des bruits d'auto...
Aior : Ca vient de la route voisine.
Une minute plus tard...
Camus : Et si on déplaçait le panneau sur cette route ?
Milo : Pas bête !
Aldébaran va arracher le panneau et le plante au bord de la route mieux fréquentée. Une voiture freine brusquement en voyant le panneau. Crrrrr !!!
Shura, impressionné : Ouah, ça a été vite ! Quelqu'un s'arrête déjà pour nous !
BAM ! Une autre voiture emboutit la première voiture. BAM ! Une troisième voiture emboutit... BAM ! Une quatrième... BAM ! Une cinq... BAM ! Un carambolage total, quoi !
Saga, ému : Regardez toutes ces autos qui s'arrêtent, rien que pour nous ! Ils sont trop gentils !
Ils s'approchent du premier conducteur.
Shaka : Pourriez-vous nous conduire jusqu'à Athènes ?
Conducteur #1 : Vous voyez pas que ma voiture est foutue ?!
Conducteur #2 : Quel est le con qui a placé un panneau STOP au bord d'une route où on roule à 90 ?!
Tous les chevaliers, sauf Aldébaran, pointent ce dernier du doigt.
Chevaliers : C'est lui !
Aldébaran : Traîtres ! Vous étiez dans le coup aussi !
Conducteur #3 : Donnez-nous votre canard en plastique et on vous pardonnera !
Compatissant, Mu s'approche des conducteurs.
Mu : Tenez, voici pour chacun de vous un bon de réparation pour un bibelot gratuit. Et ma carte de visite. Venez me voir avec votre truc roulant. Et n'oubliez pas d'apporter quelques litres de sang !
Le millième de seconde suivant, les chevaliers d'Or se sont évaporés sous les regards abasourdis des automobilistes.