Chapitre 8 : Le Grand Pope quitte l'Asil... euh, le Sanctuaire



Les chevaliers d'Or viennent d'arriver devant la porte de la salle du Pope, avec un paquet-cadeau géant.

Aldébaran : Bon alors, tout le monde a bien compris ?
Shura : Oui, on toque à la porte...
Aior : ... et on s'éclipse tout de suite après !

Soudain, la porte s'ouvre brusquement.

Pope : Ah enfin, vous voilà ! Ca fait des heures que j'attends mon canard en plastique ! ... Oh, un paquet-cadeau ! Qu'est ce que cela peut-il être ? Peut-être un canard en plastique géant ?
Milo : Oui !
Pope, déçu : C'est malin, tu casses tout le suspense !
Milo : On vous laisse maintenant, on...

Trop tard. Le Pope était tellement pressé qu'il a ouvert son cadeau à la vitesse de la lumière. Les chevaliers d'Or ne savent plus quoi faire.

Pope, médusé : Mais... C'est quoi, ce truc ?!
Shaka : Un canard en plastique géant. Non ?
Pope : Si tu l'avais regardé, tu n'aurais jamais dit ça !
Shaka, suant : Euh...
Pope : Il est complètement déformé !

Les chevaliers d'Or suent.

Pope : Je comprends !
VM : Zut !
Pope : Les vendeurs vous l'ont donné déjà emballé, de telle sorte que vous n'avez pas pu voir le désastre !
Camus : Euh... Oui, c'est tout à fait ça !
Pope : Mais ça ne se passera pas comme ça ! Je vais aller me plaindre EN PERSONNE !!!
Saga : On peut y aller à votre place, si vous voulez.
Pope : C'est gentil, mais vous ne vous rendez pas compte de la gravité de la situation. Mutiler un canard en plastique de la sorte est un sacrilège ! Je vais aller les punir moi-même !
Popassistant : Mais qui va garder le Sanctuaire pendant votre absence, Grand Pope ?
Pope : Je sais pas... T'as qu'à t'en occuper, toi !
Popassistant, surpris : Moi ?
Pope : A vrai dire, je m'en fous, j'ai un souci plus important !
Popassistant, stressé : Mais j'ai déjà plein de travail rien qu'en étant votre assistant, je ne peux pas en faire plus !
Pope : Tu travailles trop, calme-toi ! C'est quand la dernière fois que tu as fait une pause ?
Popassistant : Ce matin.
Pope : Combien de temps a-t-elle duré ?
Popassistant, suant : Euh... Une minute, je crois...
Pope : Seulement ?!
Popassistant : Bon ok, je l'avoue ! J'avais fait une pause de deux minutes ! Punissez-moi !
Pope : Mais c'est pas grave !
Popassistant, à genoux : Si, punissez-moi !
Pope : Mais tu deviens fou ou quoi ?!
Popassistant, implorant : Par pitié, punissez-moi !!!

Le Pope réfléchit. Il ne peut pas se permettre de perdre un assistant si dévoué, il faut qu'il allège un peu de sa charge de travail pour qu'il retrouve la raison.

Pope : D'accord, je vais te punir ! Je t'ordonne de faire des pauses un peu plus longues ! Et détends-toi un peu pendant ces pauses ! Compris ?
Popassistant : A vos ordres, Grand Pope !
Pope : Parfait ! Je peux maintenant aller venger ce pauvre petit canard en plastique innocent !



Zeus, Poséidon et Hadès terminent leur visite du Sanctuaire, ils sont presque arrivés à l'autel d'Athéna.

Zeus : Ma fille a fait construire un grand bâtiment, j'ai hâte de voir sa taille !

Les voilà en haut. Ils sont tous les trois bouche bée.

Hadès : Il est énorme !!!
Poséidon : Gigantesque !!!
Zeus, étonné : Mais ! Ce n'est pas un planétarium ! Je lui ai versé une somme d'argent colossale pour qu'elle en reconstruise un !
Voix, au loin : Hue ! Hue !

Clac !

Une autre voix : Aïe !

Soudain, deux chevaliers de Bronze apparaissent. Ce sont Geki et Ban !

Geki : Personne n'a le droit d'entrer dans l'hippodrome sans l'accord de la princesse !
Ban : Pas la princesse, la Déesse !
Poséidon : Mais on est de la famille !

Geki et Ban les regardent longuement.

Geki : Ah bon ? Je ne vous reconnais pas...
Ban : Moi non plus. J'ai un oncle qui ressemble au monsieur avec un éclair sur le t-shirt, mais il n'a pas votre air idiot !
Zeus, gueulant : Nous sommes de la famille d'Athéna !!!
Geki : Ah d'accord... Fallait le dire tout de suite !
Ban : Saori est en train de faire une course. Vous voulez venir voir ?

Ils s'approchent tous et aperçoivent Saori. Elle est installée sur le dos de Jabu et lui donne des coups de cravache.

Saori, énervée : Allez, plus vite !!!

Clac ! Clac !

Jabu, souffrant : Aïïïe !!!
Hadès : Ils se font rattraper !

En effet, chacun sur un cheval, Ichi et Nachi les dépassent. Ce qui énerve encore plus Saori.

Saori, criant : PLUS VITE J'AI DIT !!!
Jabu, plaintif : Mais je donne mon maximum !
Saori : Alors surpasse-toi car on a 9 tours de retard, maintenant !
Jabu : Laissez-moi au moins courir debout...
Saori : Mais t'es une licorne, tu dois courir à quatre pattes ! Allez, hue !

Clac !

Jabu : Ouille...

Nachi et Ichi les dépassent encore.

Saori : 10 tours de retard ! J'abandonne ! Mauvais cheval, va !

Elle se lève de Jabu et lui donne encore quelques dizaines de coups de cravache aux fesses.

Saori : Mauvais mauvais mauvais cheval !!! La prochaine fois qu'on perd, je sévirai !

Elle laisse enfin Jabu se soigner et va vers les Dieux.

Saori : Bonjour ! Attendez un instant, je prépare mes affaires et je reviens !
Zeus, étonné : Mais pourquoi ?
Saori : Pour que vous me kidnappiez ! C'est lequel qui est volontaire, cette fois ? Ou peut-être que vous vous mettez tous les trois ensemble ?
Zeus : Attends, tu ne comprends pas...
Saori : Cette fois, je prends mon appareil-photo pour garder des souvenirs !
Zeus : Ecoute-moi un peu...
Saori : Décidez-vous, qui me kidnappe ? Que j'en avertisse Seiya et mes autres esclaves !
Nachi : Et nous, on peut jouer aussi ?
Saori : Non, vous n'êtes pas assurés.
Ichi : Parce que les autres Bronzes le sont, eux ?
Saori : Non, mais eux ils ne sont pas nuls !
Zeus : Saori !
Saori : Oui j'arrive ! Laisse-moi le temps de prendre mes poupées et on y va !
Zeus, criant : Tu vas m'écoutez, oui ?!
Saori, s'interrompant : Quoi ?
Zeus : Nous NE sommes PAS venus pour te kidnapper !
Saori, surprise : Sans rire ? Aucun dieu ne veut m'inviter chez lui ?
Zeus : Non !
Saori, déçue : C'est pas juste, ça fait si longtemps que je ne suis plus partie en vacances !
Zeus : Un kidnapping n'est pas un jeu !
Saori : On voit bien que personne ne t'a enlevé, toi, sinon tu saurais ce que tu manques !

Elle se tourne vers son fidèle destrier.

Saori : Jabu, j'ai encore du temps libre, on va retourner sur la piste !
Jabu, tremblant : Mais la pause...
Saori, autoritaire : La pause est terminée, on retourne travailler ! Tu pourras te reposer quand tu gagneras une course ! Maintenant, à quatre pattes !

Jabu obéit. Saori monte dessus et s'éloigne au galop, sans même dire au revoir à son papa et ses tontons.



Poste de police. Hyoga, menacé de mort (enfermé dans une cellule en plein soleil, il aurait fondu) par les policiers n'a pas eu d'autre choix que de les congeler.

Ikki et Shun sont en train d'éplucher les dossiers des policiers.

Shiryu : Qu'est ce que vous cherchez ?
Shun : Je sais pas, je fais comme mon frère.

Les autres tombent tous à la renverse.

Ikki : Je regarde s'il n'y a pas une Esméralda dans les dossiers !
Seiya : Regardez aussi s'il n'y a pas une Seika !
Hyoga : Moi, je vais rechercher ma maman. Je prends la pile à côté de Shun.
Shun : Shiryu, tu ne viens pas chercher avec nous ?
Shiryu : Tu sais bien que je suis aveugle !
Ikki : Ah bon ? T'es aveugle quand ça t'arrange, hein ! Il paraît qu'un jour, Shunrei t'as vu au carreau de sa salle de bain !
Shiryu, tout rouge : Euh... Je faisais de l'escalade ! Il faut savoir garder la forme !
Ikki : Ah ? Je croyais que c'était au rez-de-chaussée ?
Shun : Seiya, tu ne viens pas nous aider ?
Seiya, suant : Euh... C'est que je suis un peu fatigué, vous savez...
Ikki : Tu n'as toujours pas appris à lire ?
Seiya, gêné : Chuuuuut !!!

Quelques secondes plus tard...

Shun : Oh ! Quelle surprise !
Seiya, plein d'espoir : Ca y est ? C'est elle ?
Shun : Qui ça ?
Seiya : Seika !
Shun : Non, c'est le dossier de Maître Albior !
Seiya, déçu : Zut !

Un peu plus tard...

Shun : Oh ! C'est elle !
Seiya, content : C'est vrai ?
Shun : Oui, c'est le dossier d'Aphrodite !
Seiya, déprimé : Arrête de me donner de faux espoirs !
Hyoga : Tiens ! Qui vois-je ?
Seiya : Seika ?
Hyoga : Non, Babel !

Seiya soupire.

Shiryu : Dis-moi Shun, tu as aussi le dossier d'Argol dans la pile que tu examines ?
Shun : Attends, je regarde... En effet !
Shiryu : Et toi Hyoga, tu n'as pas Bian dans ta pile ?
Hyoga : Un instant... Si ! Comment t'as deviné ?
Shiryu : A mon avis, Shun est devant la pile de dossiers commençant par "A" et toi, devant celle des "B" !
Shun, sursautant : Mais tu as raison !

Shun cherche dans la pile des "S" et...

Shun : Je l'ai trouvée, elle est là !
Seiya, heureux : Enfin !
Shun : C'est le dossier de S. Méralda !
Ikki : Super ! Fais voir !
Shun : Et là... C'est elle !
Seiya : Seika ?
Shun : Non, Saori !
Seiya, énervé : Arrête de me faire espérer !
Shun : Et le dossier suivant... C'est Seika !
Seiya, prudent : C'est vrai, cette fois ?
Shun : Oui.
Seiya : T'es sûr ?
Shun : Oui !
Seiya : Vraiment sûr ?
Shun : OUI !!!
Seiya : Sûr et certain ?
Shun : Ikki, fais-lui comprendre !
Seiya, suant : Non ça va, j'ai compris ! Il y a l'adresse de ma sœur ?
Shun : Oui. Sûr et certain à 287% ! Ca te va ?
Seiya, joyeux : HOURRA ! Ma sœur va enfin pouvoir me dire ce qu'elle a fait de mon petit poney en peluche !

Hyoga, lui, a l'air déçu.

Shiryu : Qu'est ce qu'il y a ?
Hyoga, triste : "Maman" n'était pas dans la pile des "M"...



Au supermarché, deux policiers viennent d'arriver.

Policier #1 : Un canard en plastique géant a disparu.
Policier #2 : Notre collègue qui surveillait la vente aux enchères a été congelé.
Policier #1 : Conclusion ?
Policier #2 : C'est le canard en plastique qui a fait le coup. Ensuite, il a pris la fuite.
Policier #1 : Ah bon ?
Policier #2 : Bien sûr. On dit bien "un froid de canard", non ?
Policier #1, impressionné : Wouah, t'es doué, toi ! Voilà l'affaire résolue !

Le Pope entre dans le magasin et les aperçoit.

Pope : Quelle chance, il y a des policiers ! Je vais porter plainte !
Policier #2 : Dis, tu vois le type qui s'approche de nous ?
Policier #1 : Oui, il porte un gros canard en plastique déformé.
Policier #2 : Il ne ressemble pas au canard en plastique sur la photo. Ce n'est donc pas lui qu'on recherche.
Pope : Bonjour ! Je viens porter plainte pour coups et blessures sur mon canard en plastique adoré !
Policier #1 : Nous allons en prendre note... Passe-moi ton carnet, le mien est plein !
Policier #2 : Impossible, je l'ai oublié dans les douches des filles.
Policier #1 : Zut... Revenez nous voir au poste demain, monsieur.
Pope : Demain ?! Alors que la brute qui a martyrisé mon canard est peut-être déjà loin ?!

Un employé du supermarché court vers eux.

Employé : Un fax vient d'arriver pour vous ! Tenez !
Policier #2 : Enfin du papier ! Je prends note au verso.
Pope : Verseau ?!
Policier #1 : Oui, le contraire du recto !
Pope : Ah bon, je croyais que vous parliez de Camus !
Policier #2 : Quel rapport ?!
Policier #1 : Hé, regarde ! C'est marqué IMPORTANT sur le recto !
Policier #2 : On devrait peut-être lire ?
Policier #1, lisant : T'as vu ?! Deux autres de nos collègues ont été victime du froid de canard !
Policier #2 : Soyons prudent si on ne veut pas être les suivants !
Policier #1 : On nous envoie la description d'un faux monnayeur qui laisse des jeunes faire le sale boulot à sa place. Il porte une robe, un masque...
Pope : Je le connais peut-être...
Policier #2 : ... et pue l'eau de piscine !
Pope : Ah non, je ne le connais pas !
Policier #1 : C'est bizarre, j'ai l'impression d'avoir déjà rencontré cette personne...
Policier #2 : Dommage que la description soit si vague.
Pope : Oui, j'ai un mécanisme qui crée des vagues dans ma piscine, c'est plus agréable pour nager...
Policier #1 : D'après l'enregistrement audio, le type qui a fait ça parlait de Camus...
Policier #2 : Il me semble qu'on en a parlé il n'y a pas si longtemps...
Policier #1 : Snif... Snif... Ca sens l'eau de piscine, ici !
Policier #2, tout bas : Regarde le type en face de nous ! Il porte une robe !
Policier #1, tout bas : Et il porte aussi un masque !
Policier #2, tout bas : En plus, c'est lui qui parlait de Camus tout à l'heure ! J'ai trouvé le bandit !
Policier #1, tout bas : Non, c'est moi !
Policier #2, tout bas : Tricheur ! C'est moi !
Pope : Dites, c'est quand que vous allez prendre note de ma plainte ?
Policier #1, tout bas : J'ai peur...
Policier #2, tout bas : Moi aussi ! J'ai pas envie de subir son froid de canard !
Policier #1, tout bas : Soyons plus rusé que lui !
Pope, impatient : Alors ! J'ai encore plein de travail à faire, moi !
Policier #2 : Hé ! Pas mal, votre tenue !
Policier #1 : Pourriez-vous nous montrer à quoi ça ressemble de dos ?
Pope : Si vous voulez...

Le Pope se retourne et c'est à ce moment que les policiers lui mettent les menottes !

Pope, indigné : Mais qu'est ce que vous me faites ?!



Au Sanctuaire, dans la maison du Taureau... Aldébaran est très inquiet.

Aldébaran, criant : Cocorne ! COOO-COOORNE !!! Où es-tu ?

Il a perdu sa corne qu'il avait rachetée au cours de la vente aux enchères.

Aldébaran, triste : Cocorne... Tu me manques tellement... Snif...
Voix, rire démoniaque : Ah ! Ah ! Ah !
Aldébaran, sursautant : Qui est là ?! C'est toi, Masque-de-Mort ?!
Voix : Comment ?! Tu oses me confondre avec ce type ?! A côté de moi, il passerait pour un ange !
Aldébaran, suant : Montre-toi !

Des bruits de pas, quelqu'un approche ! Aldébaran est médusé en découvrant qui est cette personne.

Aldébaran : A... Aioros ? C'est toi ?!
Aioros, ricanant : Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Tu devrais voir ta tête ! Oui, c'est bien moi !
Aldébaran : Non, c'est impossible !
Aioros : Eh si !
Aldébaran : Pas possible !
Aioros : Si, je te dis !
Aldébaran : Je ne te crois pas !
Aioros : Mais je suis Aioros !
Aldébaran : Non, tu es certainement Kaza déguisé !
Aioros, agacé : Mais je te dis que je suis Aioros !
Aldébaran : Prouve-le !
Aioros : Ok !

Le chevalier du Sagittaire bande son arc.

Aioros : Je vais te tirer dessus. Mais je ne voudrais pas que tu meures tout de suite. Alors, je vais te tirer dans le pied !

Tac ! Il vient de tirer. Piooong ! La flèche a atterri au plafond !

Aioros, râlant : Flûte ! J'y étais presque !
Aldébaran : Je dois me rendre à l'évidence, tu es bien Aioros.
Aioros, content : Enfin, tu as compris !
Aldébaran : Oui, personne ne tire aussi mal que lui.
Aioros, fâché : Tu vas regretter tes paroles !
Aldébaran : Allez, arrête de jouer au méchant. Ca ne te va pas du tout.
Aioros, criant : Je vais te tuer ! Mais avant, je vais te faire souffrir ! Regarde !

Il sort un objet de sa poche. Aldébaran le reconnaît aussitôt.

Aldébaran, surpris : COCORNE ! Tu l'as retrouvée ?!
Aioros : Non, je te l'avais volée ! Nuance !
Aldébaran : Comment ?! C'était toi qui ... ?
Aioros : Et maintenant, regarde bien !

Il laisse tomber la corne par terre et la piétine !

Aldébaran, affolé : COCOOOOOOOOOORNE !!!

Crac ! La corne a cédé ! Crac ! Crac ! Crac ! Aioros continue à la piétiner jusqu'à ce qu'elle soit en miettes.

Aioros : Adieu, Cocorne ! Bon voyage en enfer !

Aldébaran est en train de laisser la rage s'emparer de lui.

Aldébaran, yeux rouges : Oser t'attaquer ainsi à une adorable pauvre petite corne sans défense... Tu vas me payer ça, assassin !

Aioros est satisfait, son plan se déroule comme prévu. Aldébaran va le frapper si violemment qu'il mourra instantanément. Et ensuite, il pourra enfin rejoindre tous ses copains qui l'attendent avec impatience au club de tir à l'arc chez Hadès !

Voix : Aïe...

Les deux chevaliers sont surpris. Le son venait des restes de Cocorne. Aldébaran court à sa rescousse.

Aldébaran : Cocorne ! Tu es encore vivante ?! Papa va te soigner !
Cocorne : J'en peux plus...
Aldébaran, suant : Tiens bon !

Pouf ! Les morceaux de la corne ont repris leur apparence initiale.

Aioros et Aldébaran, stupéfaits : KAZA ?!?!

Ce dernier est aussi abîmé que l'était la fausse corne.

La tête de Kaza : Dites, vous pourriez me réparer ?
Aldébaran : Pourquoi avais-tu pris l'apparence de Cocorne ?
Kaza, suant : Euh...
Aldébaran, fâché : Tu voulais entrer dans le Sanctuaire sans te faire repérer, hein ? Alors, tu m'as volé Cocorne...
Kaza : Non, c'est Aioros le voleur ! Ensuite, je la lui ai reprise !
Aldébaran, criant : Ne m'interromps pas ! T'as volé Cocorne et puis tu as pris son apparence ! Maintenant, dis-moi où est Cocorne avant que je ne me fâche vraiment !
Kaza : Je l'ai jetée dans une poubelle à Athènes...
Aldébaran, outré : Comment as-tu osé ?! ... Vite, dis-moi dans quelle poubelle !
Kaza : Euh... Je sais plus...
Aldébaran, en colère : Imbécile !

PAF ! Il l'écrase avec son pied.

Kaza, sonné : Aïe...

Le chevalier du Taureau se précipite vers la sortie.

Aioros : Où vas-tu ?
Aldébaran : Fouiller les poubelles, pardi ! J'ai pas le choix !

Une seconde plus tard, il est déjà loin. Aioros est seul avec Kaza.

Aioros, frustré : Crétin ! Mon plan marchait à merveille, il allait me tuer ! Tout est foutu par ta faute !

PAF ! PAF ! PAF ! Il piétine la tête de Kaza.

Kaza, souffrant : Au lieu de m'abîmer encore plus, va plutôt retrouver la corne avant le Taureau !
Aioros : Tu as raison.
Kaza, pensant : Sauvé !
Aioros : Mais n'espère pas t'en tirer comme ça !

Il prend son élan et donne un coup de pied dans la tête de Kaza. Cette dernière s'envole et atterrit... dans la maison du Cancer !

MDM, content : Cool ! Un nouveau locataire !



Le Pope vient d'être conduit au poste de police. Sur place, il y a déjà les deux victimes de Hyoga.

Pope, surpris : Tiens ! Deux policiers congelés !
Policier #1, énervé : Ne fais pas comme si tu ne les avais jamais vus, puisque c'est toi qui leur as fait ça !
Pope : Mais non !
Policier #2 : Inutile de nier !
Policier #1 : D'ailleurs, on va retrouver l'arme du crime !

Ils fouillent le Pope. En vain.

Policier #1 : Bizarre, il n'a pas de lance-glace sur lui.
Pope, étonné : Lance-glace ???
Policier #2 : Oui, l'arme opposée au lance-flammes !
Pope : Mais je n'ai fait de mal à personne, moi !
Policier #1 : Tu as un alibi ?
Pope : Oui, j'étais toute la journée dans ma piscine ! Vous pouvez le lui demander !
Policier #2 : Demander à qui ?
Pope : A ma piscine !
Policier #1 : Qu'est ce qu'il raconte...
Policier #2 : Il essaie de nous embrouiller.
Pope : Mais je vous dis la vérité !
Policier #1 : Si ce n'est pas lui l'agresseur, c'est le canard !
Policier #2 : Mais t'as raison ! Monsieur le canard en plastique, vous êtes en état d'arrestation !
Policier #1 : Et vous, le monsieur au parfum d'eau de piscine, on vous arrête aussi !
Pope : Mais vous dites que c'est le canard qui...
Policier #2 : Oui, mais il ne pouvait pas agir de son propre chef. C'est son dresseur le plus coupable !
Policier #1 : Et le dresseur, c'est toi !
Pope : N'importe quoi ! Arrêtez de délirer !
Policier #2 : Et je parie que c'est toi qui l'as amoché autant ! Comme la bande de jeunes que tu as envoyée s'est fait arrêter avec le faux billet de 1000 euros, tu t'es vengé sur ce pauvre canard ! C'est une circonstance aggravante !
Policier #1 : Tu vas passer le reste de ta vie en prison ! Et ta vie suivante aussi !
Pope, inquiet : Mais... Que va devenir ma piscine chérie ?!