Note de l’auteur : H’ai tapé cette fic, mais je sais pas du tout d’où elle sort ! Ceux qui l’ont lu m’ont dit qu’elle était bien, mais je la trouve pas terrible. Les critiques dessus seront les bienvenues !

 

Parce qu’on vient de loin


Un jour, nous nous promenions dans la rue. Tous les treize. Nous formions une sacrée bande, on ne passait pas inaperçu. L’un aux cheveux violets, un autre noirs, d’autres bleus, d’autres bruns, un autre blonds, un autre vert foncé… Tout le monde nous regardait. Le contraste entre eux et nous était si important... Les jeunes filles nous regardaient avec des étoiles dans les yeux, les gens avec de la stupéfaction. Nous avions chacun notre charme, notre attirance, notre force, notre douceur… Notre apparence… Nous n’étions pas pareil physiquement, mais on se sentait si bien ensemble… C’était si bon… On n’avait pas besoin de se parler, on se comprenait. Personne n’arrivait à saisir ça, ce lien qui nous liait… tous les treize… depuis si longtemps… Pourquoi étions-nous si liés ? Pour plusieurs raisons… tant de raisons…

Depuis toujours, nous sommes maître de notre corps. Depuis que nous sommes tout petit, depuis que nous sommes en âge de nous entraîner, nous sommes devenus autonomes. Personne ne s’est jamais inquiété pour nous. Si… peut-être quelqu’un pour certains… Comme pour moi… Mais nous avons tous perdu cette source de chaleur. Vite, nous avons tous du affronter la dureté de la vie. Nous avons été nos propres tuteurs, nous avons forgés nous même notre caractère, notre force. Certes, nous avons eu des professeurs, mais à quoi servait-ils ? Tout ce qu’ils nous apprenaient, c’était des choses que leurs ancêtres leurs avaient apprissent. Nous devions perpétuer ces connaissances… Mais nous ne comprenions rien. Car personne ne nous a aidé à comprendre tout ça… Ni tout ça, ni ce qui nous entourait, ce que les hommes appelaient le « monde »… ou la « vie »…

Nous sommes nos propres pères
Si jeunes et pourtant si vieux, ça me fait penser, tu sais

Depuis que nous sommes nés, la vie n’a cessé de s’acharner sur nous. Très jeunes nous avons tous perdu plus ou moins nos parents. Personnellement, j’ai été vendu à mon maître. Je n’ai jamais été heureux, jamais. Cet homme, qui était censé être mon professeur, ne m’apportait rien. Qu’est ce que j’étais pour lui ? Un vulgaire enfant qui était censé recevoir tout son savoir et le perpétuer. J’ai donc pris mon éducation en charge, tout seul. Jamais je n’ai connu d’amour, d’amitié, dans mon enfance. Pour quoi faire ? J’étais destiné à devenir un chevalier, donc je n’étais qu’un objet bon à faire joli. Je n’étais que quelque chose qui protégerait cette planète que je connaissais si peu… Toujours ainsi… Ma mère, c’était moi. Mon père, c’était moi. Rien que moi, mes géniteurs m’ayant vendu. Et pour les autres, ça ne devait pas être mieux…

Nous sommes nos propres mères
Si jeunes et si sérieux, mais ça va changer

Durant toute notre vie, notre enfance, nous n’avons cessé de penser au futur, à ce que nous allions devenir, ou ce que voulions de venir. Nous imaginions notre lendemain, bien qu’il soit déjà tout tracé. Quoi de plus naturel, nous n’avions que ça à faire. Nous n’étions rien, juste des hommes qui possédaient une armure d’or, une très grande puissance, et nous devions entraîner ceux qui feraient notre descendance. Moi, je n’ai jamais entraîné qui que ce soit. Je ne pouvais pas, quelqu’un se serait rendu compte de mon imposture. Mais le temps a passé… Treize ans… Malgré notre caractère, notre fonction, notre réputation, qu’étions-nous ? Nous qui étions autant admiré que craint, que ressentions-nous ? Qui s’est déjà demandé, s’est déjà inquiété pour nos blessures, aussi bien physique que morales ?… Personne. Vide. Nous étions vide. Jamais nous n’avions connu l’amour de ce que l’on appelait « parents », jamais nous n’avons pu vraiment aimer qui que se soit, jamais nous n’avons pu être heureux… Parce que nous savions ce que c’était… Parce que tout reposait sur nos épaules. Nous, les saints d’or, étions les pilier du pied de la statue d’Athéna. Et les autres… rien… du moins par rapport à nous…

On passe le temps à faire des plans pour le lendemain
Pendant que le beau temps passe et nous laisse vide et incertain

Durant trois à quatre ans, on s’est tué à la tache. Devenir un chevalier n’était vraiment pas facile. Le pire, s’était que chacun de nous douze possédait un cosmos doré, qui nous destinerait à devenir un chevalier des plus importants. Je n’ai jamais aimé m’entraîner. J’étais très doué, autant que mon frère, mais je trouvais tout ça ridicule. À quoi bon s’entraîner pour protéger une déesse que nous ne verrions jamais ? À quoi bon ? Mais personne ne m’a jamais écouté. Personne n’a essayé de me comprendre. Nous rentions tous, aux quatre coins du monde, le corps brisé, des égratignures partout, trempés de sueur, épuisé. Combien de fois j’ai voulu quitter ce monde ? Je n’en pouvais plus. Mais toujours, une petite voix, un petit sourire m’en empêchait. Mon frère était toujours là pour retenir mon bras de s’exécuter. Toujours… Mais je savais… Je savais que je ne durais pas longtemps… Qu’un jour, cette petite étoile allait s’éteindre… Qu’un jour, je ne me réveillerais pas, qu’un jour… je ne verrais plus rien… car cette petite lumière qui brillait dans ses yeux ne serrait plus là…

On perd trop de temps à suer et s’écorcher les mains
À quoi ça sert si on n’est pas sûr de voir demain
À rien

Chaque matin, malgré la monotonie de la journée que nous allions passer, nous vivions ce jour, comme si le lendemain serait la fin. Tout pouvait arriver. Combien de fois avons-nous faillis mourir, lors de nos entraînements ? Lors de nos voyages à la poursuite d’ennemis, de renégats, combien de fois avons-nous mis notre vie en jeu ? Et si nous étions morts… qui nous aurait pleuré ? Nous l’ignorons, mais plusieurs nous auraient regretté. En fait… Seulement onze personnes, peut-être douze… Malgré les apparences… Tous, nous venons de pays, de régions, de villes différentes… Nous sommes tous différents… Mais nous avons tous vécus les mêmes choses, ressentis les mêmes préoccupations… les même douleurs…

Alors on vit chaque jour comme le dernier
Et vous feriez pareil si seulement vous saviez
Combien de fois la fin du monde nous a frôlés
Alors on vit chaque jour comme le dernier
Parce qu’on vient de loin

Nous avons tous vécut durant des années. Le malheur, la souffrance, la peur, le ressentiment, la haine… Tous ces sentiments nous ont entourés. Par moments, nous nous battons, nous voulons même nous entretuez. Mais… malgré tout… malgré que j’ai voulu tuer un de mes amis… malgré que j’ai été un tueur… un lien indestructible me liait à eux. Pas seulement parce que nous étions du même ordre, non, ça n’avait rien à voir. Au fond mon cœur, je les aimais, tous autant qu’ils étaient. Je ne les connaissais pas tous aussi bien, mais ils étaient précieux pour moi. Mais je ne le montrais jamais. Pourquoi ? J’ai toujours été habitué à cacher mes sentiments, ma douleur, moi-même… Comme les autres… Cette situation était assez idiote. Pire n’existait sûrement pas. Un tueur qui cache ses sentiments à tout le monde, même les personnes auxquelles il tient, s’était-ce pas stupide ? Mais que pouvais-je faire ? Je perdais tout, chaque minutes… chaque secondes…

Quand les temps sont durs
On se dit : « Pire que notre histoire n’existe pas »

Partout où nous allions, il faisait froid. Si froid… Tout le monde nous regardait bizarrement. C’était vrai, voir des jeunes hommes en armure, ce n’était pas très habituel. Mais ces yeux n’étaient que rarement accueillants. Toujours haineux, curieux, froid, vide, peureux, respectueux… Après tout, c’était tout ce que nous inspirions. Nous, et cette impression de force et de vide qui nous entourait. Nous étions toujours seuls quand nous allions quelque part, c’était normal. J’étais un peu triste de voir ces gens, si familiers entre eux, souriants, riant… Je me disais qu’un jour, quelqu’un m’apportera peut-être un peu de cette chaleur que j’avais perdue… Quand ? Je n’en savais rien. Après tout, l’amour était voire interdit au Sanctuaire, pour les chevaliers. Mais bon… Les miracles existent peut-être…

Et quand l’hiver perdure
On se dit simplement que la chaleur nous reviendra

Les jours passaient… Les semaines, les mois, les années… Tous, chacun de notre côté, nous avons souffert. Aiolia a perdu son frère, Saga le sien, Shura a tué Aioros… Nous nous sommes plus ou moins séparés … Après ces séparations brutales, je suis devenu très distant d’eux… Tous en fait… Nous nous perdions… Nous n’étions plus que dix, sans compter Dohko… Nous nous sommes de moins en moins parlés, cette chaleur que nous nous apportions tous mutuellement et secrètement disparaissait, sans pour autant que le filament qui nous reliait de se brise. Mais, ça a été souvent à deux doigts…

Et c’est facile comme ça
Jour après jour

Je connais mal les autres, mais dés que je les ai vu sous ma vraie forme, je me suis tout de suite sentis proche d’eux. Un fils les reliait, et bientôt, il me relia à eux aussi. Je les comprenais bien, tous les douze. Nous étions pareils. Nous avons vécut la même chose. La perte des personnes auxquelles on tient, la sensation d’être au bord du gouffre, l’envie de sentir des gens vous apprécier pour ce que vous êtes vraiment, l’envie d’arrêter de se cacher… Et on voit, à quel point on a grandit trop vite… à quel point tout est passager, tout existe seulement pour un moment… qui peut se terminer à n’importe quel instant…

On voit combien tout est éphémère
Alors même en amour

Tout est si éphémère… C’en devient navrant… Notre vie a été si courte… Mais si longue à la fois… Quand on y repense… Quand on pense que notre enfance a été gâchée par ça… Oh, on ne regrette pas de nous être battu pour la Terre, pour Athéna… Mais nous… On compte pour du beurre ? Avons-nous si peu d’importance ? Je crois bien que oui. Personne ne s’inquiète vraiment pour nous. Nous sommes de grands garçons, on sait se battre, se défendre… Mais ces garçons… sont devenus trop grands trop vite. Une enfance, une mère, un père, de l’amour… Nous n’en avons jamais eu. C’est comme si nous sortions de nulle part et que nous étions emmenés dans le monde de la chevalerie d’Athéna. Mais nous sommes les chevaliers de cette déesse, nous ne devons éprouver aucun sentiment, si se n’est le respect envers elle, une adoration et une fidélité sans égale. Mais nous… Où sommes nous, dans tout ça ?…

J’aimerai chaque reine
Comme si c’était la dernière

Le Sanctuaire a toujours été très grand… Mais si petit à la fois. Nous douze, nous devions le protéger, chacun à notre manière. Certains ne l’ont jamais fait, ou n’ont tout simplement jamais voulu le faire. Pourquoi ? Pourquoi certains étaient-ils si infidèles ? Pourquoi certains faisaient les choses à leur manière ? Pourquoi d’autres ont été du côté de Saga ? Tout ça… Tout ça à cause de notre enfance. Privé de cette partie si importante de notre vie, nous nous sommes élevés tous seuls. Comme des oiseaux sortant trop tôt du nid. On nous a coupé nos ailes… Nous n’avons rien connu d’autre que l’entraînement, la souffrance, le respect pour nos aînés, mais surtout, la solitude. Moi, j’ai eu mon petit frère, j’ai été heureux de vivre avec lui durant quelques années. Il était ma source de chaleur, mais aussi de malheur. Je savais au plus profond de moi qu’un jour, il deviendrait aussi chevalier d’or. Et tout aurait recommencé. Mais pour lui éviter le plus possible ce que moi j’ai subit, je l’ai entraîné après avoir eu l’accord du Pope. J’ai toujours été tolérant, priant pour qu’il grandisse et progresse par lui-même, sans que je n’ai à le battre pour faire exploser son cosmos, et qu’il obtienne l’armure qui lui était destiné. Mais j’ai échoué. Je n’ai pas réussi à protéger mon petit frère, malgré mes efforts. Tout a été vain… Et il est resté tout seul… dans la honte…

L’air est trop lourd
Quand on ne vit que sur des prières

Nous avons tous, une fois dans notre vie, été obligé de tuer quelqu’un. D’un côté, la personne souffre d’une douleur sans nom, mais nous, c’est comme si une épine s’enfonçait dans notre cœur. C’est quelque choque chose à double tranchant. Moi, j’ai éliminé à tort mon meilleur ami, mon presque frère. Je n’ai jamais regretté mon acte, pour moi, il était naturel. J’avais tué un renégat. Quoi de plus naturel ? Mais au fil des années, j’ai quand même réfléchit à ce que j’avais fait. J’ai tué un homme, mon ami, et je ne valais vraiment pas mieux que les autres. Quelqu’un de loyal, le plus fidèle chevalier d’Athéna ? Quelle bonne blague. Puis, le Grand Pope de cette époque m’a demandé d’éliminer de soi-disant renégats, à moi, comme à d’autres saints d’or. Je me suis exécuté. Je savais que ce n’était pas bien, mais j’ai pourtant continué. Je vivais au jour le jour, sans espoir, sans envie. Après tout, pourquoi s’inquiéter pour son futur ? J’allais terminer comme tous les autres chevaliers d’or, dans la mort. Alors, je vivais le moment présent, espérant sans tellement y croire qu’un jour, tout changerait…

Moi, je savoure chaque instant
Bien avant que s’éteigne la lumière

Nous avons vécut comme nous avions pu, chacun de notre côté. Sans espérer vivre tellement longtemps. Pratiquement tous les chevaliers mouraient lorsque leur disciple prenait leur succession. Mais eux, ils n’étaient pas à plaindre. Ils pouvaient voyager comme ils le souhaitaient, alors que nous, nous devions toujours rester au même endroit, et y revenir une fois tous les deux mois minimum. Certains chevaliers d’argent ou de bronze n’y sont presque jamais venus. Alors que nous… Chaque jour, chaque instant, nous étions près à nous battre pour sauver cette Terre que nous étions depuis toujours destiné à protéger. Nous vivions chaque jour comme le dernier de notre existence, qui a vraiment été courte. Mais si longue, à la fois… Toutes ces années d’entraînement, de voyages, de poursuites… C’est si loin…

Alors on vit chaque jour comme le dernier
Et vous feriez pareil si seulement vous saviez
Combien de fois la fin du monde nous a frôlés
Alors on vit chaque jour comme le dernier
Parce qu’on vient de loin


La vie est si faible… On la dit éternel, il y en a toujours eu, sur cette Terre… Mais… Elle n’est qu’une succession d’existence qui s’effacent aussi vite qu’elles sont venus. Comme les glaces de ma terre. Elles fondront sûrement un jour. Quand ? Peut-être quand une nouvelle génération de chevaliers devra se battre contre un quelconque dieu… Rien n’est immortel, rien n’est éternel, et surtout pas la vie. Nous le savons tous, autant que nous sommes. Nous treize, nous savons qu’un jour, nous finirons comme nos aîné : nous mourrons. Athéna est censée protéger les hommes, la Terre… Mais nous ? Sommes-nous des humains ou des bêtes ? Ca parait ridicule, mais on se pose quand même des questions, au bout d’un moment. Les chevaliers de bronze et d’argent sont plus faibles, donc ils ne sont pas appelés à faire des choses trop compliquées ou dangereuses. Mais nous ?… Nous faisons tout et rien. Nous sommes comme des esclaves, sortis de nulle part, destinés à se battre, à souffrir… Plus que n’importe quel chevalier…

Jour après jour
On voit combien tout est éphémère

Nous avons tous vécut dans un monde froid, sans personne, enfermé dans notre petit monde rien qu’à nous. Nous nous sommes cachés derrière un mur qu’on appelle l’ « apparence », le « caractère ». Nous l’avons façonné nous-même, pour se protéger un minimum du monde extérieur. Moi, plus jeune, on me traitait toujours de fillette. Alors, j’ai pris une apparence féminine. Et je suis devenu un des chevaliers les plus craints, un chevalier d’or. Je ne me suis jamais sentis bien avec qui que se soit. Sauf eux… Malgré que je ne m’entende pas très bien avec les onze autres, je ne me sens jamais gêné avec eux. Au contraire, je suis plutôt serein. Plus que je ne l’ai jamais été… Maintenant, la guerre est finit. Nous sommes tous les treize ensembles. Alors nous essayons de vivre… Comme nous avons essayé de l’imaginer… Tous ensemble…

Alors vivons pendant qu’on peut encore le faire
Mes chers

Chaque jour, chaque instant, chaque seconde de notre vie, nous le vivons comme si c’était les derniers. C’est peut-être un peu exagéré, mais c’est quand même quelque chose de nouveau pour nous. Tout le monde voit la même chose : les cinq chevaliers de bronze nous ont battus, voire tués, ils ont sauvés la Terre de Poséidon, d’Hadès… Mais nous ? Nous ne sommes que des personnes secondaires qui sont inintéressantes. Nous sommes les grands chevaliers d’or… Mais au font de nous… Qui sommes-nous ? Quelqu’un s’est-il déjà posé la question ? Qui sommes nous, au fond de nous-même ?… Nous, nous le savons, tous les treize. Nous avons tous connu un entraînement plus que difficiles, des situations des plus dangereuse, la perte des gens que l’on aime, la mort… Oui, la mort… Nous savons à quel point c’es affreux, mais à quel point c’est reposant… Le stress continuel qui nous habitait se délivre d’un coup. On se sent bien, serein… Et surtout, nous nous sommes plus seuls… ça nous donne même envie de pleurer tant ça fait du bien… Mais il a fallut qu’Hadès se réveille… Et maintenant, nous sommes tous vivants… Les autres s’inquiètent pour nous. En effet, nous restons pratiquement toujours tous ensembles, et nous nous écartons de plus en plus d’eux. Mais… Ils ne comprennent pas que nous sommes morts… Que nous venons de vivre… Non, plutôt de revivre… Nous découvrons ce qu’est la vie, ce qu’ont nous a enlevée il y a des années. Nous venons de loin… de si loin…

Alors on vit chaque jour comme le dernier
Et vous feriez pareil si seulement vous saviez
Combien de fois la fin du monde nous a frôlés
Alors on vit chaque jour comme le dernier
Parce qu’on vient de loin