Chapitre 3 : Flash-back
Saga et Kanon rentrèrent dans la salle de réunion. Peu de personnes
si trouvaient : Milo était assit à table en train de boire
un café avec Shura et Aioros, et Hyoga et Ikki discutaient un peu plus
loin. Les jumeaux soupirèrent. Ils étaient tous revenus depuis
maintenant deux semaines et personne ne leur adressait la parole. Ils leur en
voulaient toujours pour ce qu’ils avaient fait, bien que Dohko et Aldébaran
leur parlent de temps à autre, ils étaient complètement
ignorés. Aioros voulaient parfois discuter avec eux, mais Shura et Milo
le lui interdisaient et l’écartaient le plus possible des deux
« parasites ». Ils étaient peu nombreux, car tous
les autres étaient gravement blessés. En effet, ils étaient
tous tombés du ciel dans un endroit plus ou moins bas ou plat, les blessant
suivant le terrain où ils atterrissaient.
Dohko et Aldébaran entrèrent dans la pièce et les jumeaux
se mirent devant une chaise tandis que les autres se levaient. Le chevalier
de la Balance baissa la tête et ils s’assirent.
« Bonjour à tous. Je vous ai réunis ici pour que vous
preniez tous en charge un des malades qui se trouvent à l’hôpital.
Certains sont en train de déprimer sérieusement et le contact
avec l’un d’entre vous leur remontera sans doute le morale et ils
pourront, si vous êtes d’accord, sortir de l’hôpital
et vous vous en occuperez plus sérieusement.
- Dans quel état sont-ils ? Demanda Shura.
- Mû est paralysé des jambes et nourrit par perfusion. Masque de
Mort est amnésique, Aiolia est aveugle, tout comme Shaka, qui lui a aussi
un bras cassé. Camus et Aphrodite ont un bras paralysé, Seiya
un bras et une jambe dans ce même état. Shiryu et Shun sont encore
dans le coma.
- As-tu décidé de qui s’occupera de qui ? Demanda Ikki.
- Oui, avec Aldébaran. Toi, tu t’occuperas de Shun, Milo de Camus,
Aioros d’Aiolia, Shura de Masque de mort, Hyoga d’Aphrodite, Saga
de Mû et Kanon de Shaka. »
Tous les regards se dirigèrent vers ces deux derniers. D’ailleurs,
Saga et Kanon n’en croyaient pas leurs oreilles : Dohko et Aldé
venaient de mettre deux des chevaliers les plus sages sous leur responsabilité.
« Mais et Seiya et Shiryu ? S’inquiéta Hyoga.
- Seika et Shunrei s’occuperons d’eux, ne t’inquiètes
pas. »
Sur ce, tous se levèrent et sortirent de la pièce. Seuls Saga
resta, voulant parler deux minutes avec Dohko. Ce dernier le comprenant, il
attendit aussi qu’ils furent tous sortis.
« Dohko… Pourquoi m’avoir demandé de m’occuper
de Mû ?
- Pourquoi ? Tu ne veux pas ?
- Non, c’est pas ça…
- Dans tout ceux qui sont gravement blessés, peu aimerait vraiment te
revoir, tout comme Kanon. Mû et Shaka n’ont jamais eu tellement
de contacts directes avec le sanctuaire, étant donné que Shaka
est beaucoup resté en Inde et Mû s’est exilé à
Jamir. Alors j’ai pensé que comme tu avais… tué Shaka…
Tu te serais mieux senti avec Mû. Je me trompe ?
- Non… C’est vrai. »
Le chinois lui sourit. Saga se sentit mieux. Dohko avait raison. D’ailleurs,
lui aussi préférait largement la compagnie du Bélier par
rapport à celle des autres qui n’auraient fait que le rejeter,
ou du moins ils auraient essayé.
Le jeune homme soupira. Il ne lui restait plus qu’à aller à
l’hôpital lui rendre visite.
*************
Saga arriva devant le bâtiment gris. C’était vraiment triste,
vu de l’extérieur, bien que cela soit assez agité par moment
à l’intérieur. Il entra dans l’immeuble et prit l’ascenseur
pour monter au premier étage, où se trouvait le Bélier.
Il sortit et regarda le numéro des portes. Cent deux… cent sept…
cent dix… cent douze. Il entendit du bruit dans la chambre du dernier
numéro. Étant celle qu’il cherchait, il entra.
Un médecin tenant une seringue et deux infirmières était
autour du patient qu’elles tenaient, ce dernier se débattant comme
un diable. Saga resta stupéfait en voyant la scène. L’homme
se retourna en entendant la porte s’ouvrir.
« Qui êtes-vous ? »
Saga revint sur Terre.
« Heu… On m’a nommé responsable de votre patient,
dit-il en s’avançant et montrant le pauvre Mû de la tête.
Pourriez-vous m’expliquer ce qui se passe ?
- C’est bien simple ! Il ne veut rien manger et c’est la guerre
ensuite pour le nourrir !
- Laissez moi faire, je vais m’occuper de lui. »
Le ton de sa voix était ferme et sans négociation. Les trois personnes
sortirent de la pièce en lançant un regard mauvais au jeune homme.
La porte se ferma et Mû soupira. Il n’aurait pas de piqûre,
ce jour-là. Il détestait ça. Il regarda son sauveur avec
un air interrogatif.
« Que fais-tu ici ? » Demanda-t-il d’un voix
faible qui ne collait pas du tout avec son physique.
D’ailleurs, il était dans un état pitoyable. Il était
pâle comme un mort, ses cheveux n’avait plus aucun éclat,
des cernes se dessinaient sous ses yeux et ses joues étaient creusées.
Cela fit mal au cœur du Gémeau de voir ce chevalier si puissant
réduit à un état plus que lamentable. Il s’approcha
et s’assit sur le lit.
« Dohko m’a demandé de m’occuper personnellement de
toi, comme tous les autres qui sont dans un état raisonnable.
- De moi ? Mais pourquoi de moi ?
- Et bien… Je ne sais pas, c’est Dohko qui m’a choisis, et
j’en suis assez content. Tout le monde m’ignore au sanctuaire, sauf
lui et Aldébaran. Je suis fière de pouvoir m’occuper de
quelqu’un. À moins que cela ne te dérange…
- Non pas du tout.
- Mais pourquoi est-ce que tu ne veux pas manger ?
- Je n’ai pas faim.
- Continu comme ça et tu vas être encore plus affaibli. Tes jambes
ne guériront jamais !
- Elles ne guériront jamais. Regarde moi ! Regarde ce que je suis
devenu… Le puissant chevalier du Bélier réduit à
l’état d’homme ordinaire avec deux jambes qui ne lui servent
à rien… À quoi bon vivre…? Finit-il en soupirant et
baissant la tête.
- Si tu n’étais pas aussi pâle, je te mettrais une bonne
gifle. »
Mû le regarda.
« C’est pas comme ça que tu pourras continuer à
vivre ! Bouge-toi un peu, tu n’es pas mort ! Alors profites
de la vie !
- Mais comment veux-tu que je fasse ? Je suis toujours dans cet hôpital,
je ne sors pas et je déteste la nourriture qu’ils me servent.
- C’est aussi pour ça que tu ne mangeais pas ? »
Il baissa la tête.
« Où veux-tu aller ? »
Le Bélier se redressa de nouveau d’un coup. Il avait mal entendu,
ou Saga venait de lui proposer de sortir de cet endroit ?
« Où ? À Jamir ? Au Sanctuaire ? En
Chine ? Je demanderais à Dohko de nous prêter sa maison !
- Tu… Tu es sérieux ?
- Bien sûr. Tu veux aller en Chine ?
- Oui, je veux bien…
- Alors mange bien le temps que j’achète les billets d’avion.
Et fais moi un sourire, je n’aime pas te voir comme ça ! »
Mû fit un léger sourire. Il était content : il venait
à peine de voir Saga que ce dernier allait le sortir de cet hôpital.
Le chevalier lui sourit à son tour, prit le plateau sur la table de chevet
et le mit sur les genoux du malade. Celui-ci fit une moue dégoûtée,
mais prit sa fourchette et commença à manger. Il avait confiance
en Saga, il était sûr qu’il allait l’emmener en Chine,
que ce n’était pas une ruse pour qu’il mange. Le gardien
de la troisième maison de leva, fit un signe de la main à son
nouvel ami et sortit.
*************
Saga installa Mû sur le siège près de la fenêtre.
Il avait obtenue l’autorisation de Dohko pour amener l’handicapé
aux cinq pics. Les médecins étaient contre ce voyage, disant que
son état empirerait. Mais Saga pensait vraiment qu’au contraire,
ce changement de paysage lui serait favorable. L’état de Mû
ne pouvait empirer, sauf s’il tombait dans le coma à cause de sous-nutrition.
Mais maintenant, ils allaient prendre l’avion et partir pour l’Asie.
Mû attendait avec impatience le moment où l’appareil se poserait
en Chine, le moment où cette sensation de malaise provoquée par
l’agitation que produisait tous ces gens disparaîtrait pour laisser
place à la quiétude qu’il attendait tant.
Le chevalier des gémeaux s’assit à côté du
gardien de la première maison et attacha les deux ceintures. Il était
très attentionné envers le Bélier car il avait tout de
suite remarqué qu’il n’aimait pas tellement la foule, pour
ne pas dire pas du tout. Il était discret et ne demandait rien à
personne, comme si une simple voix allait résonner en une dizaine d’autres.
Il était peu sociable, comme Camus. Mais bien que le tibétain
ne se montrait pas froid envers personne, au contraire du Verseau, il était
tout de même pire que lui. Il fuyait. Il fuyait le regard des autres,
leur voix, comme s’il voulait disparaître de leur champs de vision
et de leur mémoire, bien que cela soi assez difficile dans les deux cas :
Mû n’était vraiment pas quelqu’un que l’on pouvait
oublier facilement. C’est pourquoi Saga avait décidé de
se montrer serviable, mais pas trop non plus pour ne pas étouffer l’handicapé
de sa présence et qu’il essaye de le fuir, comme l’aurait
fait les autres. Mais malgré tout, le jeune homme ne rejetait pas celui
qui allait s’occuper de lui. Il ne le connaissait pas, il n’avait
donc aucune raison de le mépriser, bien qu’il ait fait des chose
horribles qu’Athéna a dû sans doute lui pardonner. Et en
plus, Saga était quelqu’un de gentil, attentionné qui ne
le bombardait pas de questions ou de bardages complètement inutiles.
Et il l’appréciait beaucoup pour tout ça.
Le Bélier posa sa tête contre la fenêtre. Il était
fatigué, mais en même temps ne voulait pas laisser Saga tout seul.
Le voyage allait être long et le Gémeau risquait de s’ennuyer
tout seul. Mais ce dernier posa la main sur l’épaule du garçon
qui tourna la tête vers lui.
« Tu peux dormir, je te réveillerais quand nous serons arrivés,
si tu dors toujours, lui sourit-il.
- Mais et toi ?
- Ne t’inquiètes pas pour moi, ça va aller. »
Le Bélier lui sourit avec reconnaissance et se repencha vers la fenêtre.
L’avion s’envola dans les airs avec un grand bruit. Mû ne
tarda pas à s’endormir d’un profond sommeil.
*************
L’avion atterrit. Ça y est, ils étaient en Chine. Une
bouffée de chaleur envahit le cœur de Mû. Il était
désormais loin, très loin de l’hôpital et de l’agitation
permanente qui y régnait. Ils étaient en Asie et prendraient bientôt
une voiture pour aller aux cinq pics. Le tibétain ignorait comment Saga
allait s’y prendre, pour aller jusque là-haut. En effet, ils étaient
presque tous dépourvus de cosmos, seuls ceux qui n’étaient
pas blessés gravement en avaient encore un peu. Mais le jeune homme ne
s’en inquiéta pas trop : il avait un mal de crâne énorme
depuis qu’ils étaient descendus de l’appareil.
Saga, poussant le fauteuil de son ami, sortit de l’aéroport, au
plus grand soulagement de l’handicapé qui soupira. Le chevalier
se dirigea vers une file de gens qui prenait un taxi. Vint le tour de Saga.
Une jeune femme monta à l’arrière de la voiture tandis que
le gémeau prenait Mû dans ses bras. Le compagnon de la jeune femme
et le chauffeur prirent le fauteuil et le mirent dans le coffre. Mû frissonna
quand Saga le prenait dans ses bras : il n’aimait pas les contact
physiques imposés. Normalement, il l’aurait repoussé, mais
il était dans l’incapacité de bouger, et Saga était
si doux et ses bras si rassurant qu’ils aurait pu s’endormir ainsi.
Le grec installa son ami sur la banquette, au milieu, et s’assit à
côté. Le Bélier se retrouva donc entre son compagnon et
la femme. Le chauffeur et l’autre homme ne tardèrent pas à
prendre place à l’avant et la voiture démarra.
Mû, malgré le bon somme qu’il avait piqué dans l’avion,
était fatigué et, au bout d’environ dix minutes, il s’endormit
en posant inconsciemment sa tête contre l’épaule de Saga.
Ce dernier en fut très étonné, mais sa surprise diminua
en constatant que le jeune homme s’était endormi. Il fit un léger
sourire et entoura les épaules de l’endormi, se dernier se blottissant
un peu plus contre lui dans son sommeil.
*************
Il se réveilla. Il n’ouvrit pas les yeux, encore trop fatigué.
Mais Mû se souvint soudain qu’il devait être sans doute en
Chine, avec Saga. Et à ce qu’il se souvenait, il s’était
endormit dans la voiture et avait sentit une douce chaleur l’envelopper
légèrement. C’était si agréable…
Il ouvrit doucement les yeux. Il se trouvait dans une chambre assez petite avec
une armoire dans un coin. Une fenêtre éclairait la pièce.
Mû tenta de se redresser mais se rappela bien vite qu’il ne pouvait
pas bouger ses jambes. Son cœur se serra à cette pensée.
Maintenant, il va être complètement dépendant de Saga, et
il ne réalisa vraiment cette réalité qu’à
ce moment-là. Évidemment ! Maintenant, où qu’il
aille, Saga serra toujours là, jusqu’à ses moments les plus
intimes. Il soupira. Il n’avait plus tellement honte car le chevalier
des gémeaux, avant qu’il ne partent, s’était occupé
de lui pendant deux jours. Les infirmiers ne le touchaient plus et c’était
bien mieux ainsi. Il se sentait mieux quand c’était une personne
de son entourage qui s’occupait de lui, comme n’importe qui, d’ailleurs.
La porte s’ouvrit doucement. Mû s’appuya sur ses coudes et
vit Saga à la porte. Ce dernier sourit et entra.
« Bonjour Mû ! Bien dormis ?
- Oui, merci.
- Tu t’es endormis dans la voiture, hier, dit-il en s’avançant
et s’asseyant sur le lit.
- Ah, désolé.
- Pourquoi « désolé » ?
- Parce que tu as dû t’occuper de tout pendant que moi je dormais…
- Mais ce n’est pas grave, voyons ! Tu es ici pour te reposer et
reprendre des forces ! Si tu veux dormir, fais-toi plaisir ! »
(Ndla : Je dit souvent cette expression !)
Mû sourit timidement. Il était content que Saga ne lui en veuille
pas. Il n’aurait pas pu faire grand-chose, mais c’était une
question de respect envers celui qui s’occupait de lui. Mais l’homme
n’en avait que faire de ce respect, du moment que Mû se sentait
bien, reprenait des forces et ne le rejetait pas. Il sentait à quel point
c’était bon de se rendre utile à quelqu’un.
« Tu préfères te laver ou manger en premier ? »
Demanda Saga.
Mû hésita.
« Je préfères me laver d’abord », répondit-il
timidement.
Ses vêtements collaient à sa peau à cause de la sueur, due
à la chaleur qui régnait. L’aîné des deux se
leva, se dirigea vers l’armoire et prit un sac à dos à l’intérieur
où il mit des vêtements et ce qui était nécessaire
pour se laver.
« Il n’y a pas de douche ici mais des sources thermales. »
Mû comprit mieux alors pourquoi il préparait un sac. D’ailleurs,
cela n’avait rien d’étonnant : ils était aux
cinq pics, près d’une cascade et dans un lieu où vivait
un vieux sage. Normal qu’il n’y ai pas de douche et d’électricité.
Remarque, ils n’en avaient pas tellement besoin. Saga mit le sac sur son
dos pour enfin prendre Mû dans ses bras. Le fauteuil n’était
pas très pratique pour aller aux sources et il avait bien vu de quel
œil Mû le regardait chaque fois. À croire que c’était
un monstre qui allait le tuer d’un instant à l’autre. Cela
paraissait ridicule, mais il ne fallait pas oublier que le jeune homme, autrefois
si vif et puissant, était à ce moment-là réduit
à l’état d’un handicapé avec peu de forces
physiques. Il se laissa donc porter, non sans frissonner au contact. Saga le
sentit bien et, une fois sortit de la maison du vieux maître, se dépêcha
d’atteindre la source.
Il arriva bientôt à ce dernier endroit. Il déposa doucement
le Bélier par terre et commença à le déshabiller.
Mû commença à déboutonner sa chemise pendant que
Saga lui ôtait son pantalon. Bientôt, le malade se retrouva nu et
ses joues avaient rosies. Il était assez pudique, comme n’importe
quel homme, et se sentait très mal-à-l’aise. Le grec le
prit de nouveau dans ses bras, et le déposa dans l’eau. Mû
sentit d’un coup tous ses membres se réchauffer. Il était
au paradis, dans cette eau chaude et ce silence. Il sourit. Jamais il n’avait
été aussi bien depuis qu’il s’était réveillé
à l’hôpital. Saga avait vraiment eu une bonne idée
en l’amenant en Chine.
« Tu te sens bien ? »
Il tourna la tête.
« Oui, merci, lui sourit-il.
- Ça me fait plaisir ! »
Le chevalier des Gémeaux posa sa main sur la tête de Mû et
lui caressa doucement les cheveux tandis qu’il lui donnait du savon. Il
le prit et ne se dégagea pas de la main si douce. Soudain, son cœur
se serra. Maintenant qu’il y pensait, où était Kiki ?
« Où est Kiki ? »
La question surprit Saga.
« Kiki ?
- Oui, je ne l’ai pas vu, à l’hôpital. Où est-il ?
- Heu… Il est sans doute au Japon avec Seika et Shunrei »,
dit-il.
Le descendant du peuple de Mû soupira légèrement de soulagement.
Saga lui avait dit ça, mais en fait il ne savait pas du tout où
était le jeune garçon. En effet, il avait disparu depuis environ
deux semaines et personne n’avait une idée de l’endroit où
il pouvait être. Ce qui était sûr, c’est qu’il
n’avait fait aucune fugue. Seika, Shunrei, Marine et Shina s’étaient
occupées de lui aussi bien qu’elles aient pu et, même s’il
était très triste de l’état de son maître,
il ne serait jamais partit du Sanctuaire sans en avoir informé quelqu’un,
ce n’était pas son genre. Malheureusement, personne n’avait
un cosmos assez puissant pour pouvoir s’aventurer à Jamir, bien
qu’Aldébaran leur avait à tous promit, il y avait quelques
jours, d’essayer d’y aller. Quant à Dohko, qui avait été
choisit pour être le Grand Pope, il leur avait tous interdit d’en
parler à qui que ce soit, surtout à Mû. Mais Saga, bien
qu’il avait promit de n’en dire mot à personne, il avait
du mal à mentir à Mû, surtout lorsque ses yeux bleus le
regardait avec innocence. Il craquait et avait du mal à ne pas lui dire
la vérité. Il espéra du fond du cœur de ne plus parler
de ce genre de chose avec lui.
Ludi : Troisième chapitre finit ! Je l’aime bien, celui-là !
Saga : Donne-moi un chapitre dans toutes tes fics réunis que t’aime
pas.
Ludi : Heu…
Saga : Y’en a pas.
Ludi : C’est vrai. Mais celui-là, je l’aime bien !!
Saga : (gros soupir)
Si vous avez des ch’tits commentaires, critiques à me faire, envoyez-les moi, ça me ferais vraiment plaisir !