CHAPITRE 1

 

« Note: le premier chapitre est un peu courte et les différentes scènes se ressemblent un peu mais c'est histoire d'avoir un début pour ma fic. Bonne lecture! »

Japon, 11 Novembre1972

            Une femme aux long cheveux châtain foncé et aux yeux noisettes frissonnait dans le froid de l'automne. Elle venais de se faire expulser de son domicile avec son enfant et se retrouvais dans la rues. Son compagnon avec qui elle vivais, n'avait pas donner signe de vie depuis trois semaines, il était accuser d'avoir voler de l'argent se trouvant dans la caisse de l'épicerie où il travaillait. D'après les autorités, s'était sans aucun doute pour cela que le jeune homme avait disparut. Mais la belle japonaise à la longue chevelure châtain ne put croire à cette hypothèse, l'homme qu'elle aimait ne pouvais pas faire une telle chose.

            Les deux jeunes gens s'étaient rencontrer un jour, alors que la jeune femme eu un malaise dans la rue. Un jeune homme aux cheveux brun et aux yeux vert émeraude lui donna les soins dont elle eu grand besoin car elle était non seulement enceinte mais souffrait d'une maladie génétique qui se manifestait très souvent. Mais depuis cette rencontre, elle était tomber sous le charme du jeune homme. Celui-ci, également amoureux, s'était jurer de tout faire pour la combler de bonheur et d'élever l'enfant de la jeune femme comme le sien une fois qu'il viendrait au monde. Il gagnait sa vie comme il pouvais, mais se contentant du strict nécessaire, ils vécurent une vie calme et sereine surtout après que le bébé soit né Jusqu'à cet incident à son lieu de travail.

            Après la disparition de son compagnon, elle ne put travailler à cause de sa santé délicate, puis voilà où elle en arriva. Dans la rue.

            Elle avait peur, très peur que son enfant ne meurt de froid et de faim. La réalité la rattrapait. Jamais elle n'aurait la force de continuer ainsi. La jeune femme prit alors une décision qui lui fendit le coeur: confier son petit Shiryu à un orphelinat. C'était le seul moyen de sauver son enfant, l'abandonner mais lui promettre de revenir un jour le chercher. Il n'y avait pas d'autre solution.

***

            Après enfin avoir trouver se qu'elle cherchait, la mère désespérer, frappa la porte de l'établissement puis, attendit en tenant son bébé dans les bras. Une femme d'un certain age ouvrit alors la porte surprise de voir cette jeune femme qui était aussi pâle qu'un un linge.

- Bonjour madame. Dit poliment la femme qui lui ouvrit. Que puis-je faire pour vous?

- Je vous en prit, aidez-moi! Répondit-elle.

Soudain la jeune femme faible, s'évanouit devant la porte.

Alors l'autre femme paniquer fit appeler sur le champs quelqu'un pour l'aider à l'installer dans une des chambre du bâtiment.

Quelques minutes plus tard, la jeune femme repris ses esprits. Celle qui l'avait installer avec ses collègues lui offrit l'hospitalité afin qu'elle puise reprendre des forces.

Japon, 14 Novembre1972

Trois plus tard, la mère de Shriyu, étant remis d'aplomb, ou du moins laisser croire que s'était le cas, expliqua la principal raison de sa venue aux femmes qui l'avais si gentiment aider.

- Je me suis retrouver dans une terrible situation et c'est pour cela que je veux confier mon petit garçon à des gens qui sauront, je l'espère, prendre soin de lui. S'expliqua-t-elle. Je reviendrait le chercher au moment où je sortirait de l'impasse dans lequel je me suis engouffrer.

- Mais c'est de la folie! Répliqua la femme d'un certain age. Vous êtes malade. Restez donc ici encore un peu.

Son interlocutrice hocha le tête négativement.

- Quelqu'un que j'aime à été accuser à tord. Il faut que je le retrouve à tout prix. Je ne serait en paix une fois que je l'aurait retrouver. Répondit la jeune femme à la chevelure châtain d'un aire déterminé. Mais mon fils ne pourra me suivre dans mes recherches. Il encore si fragile, et si il lui arrivait quelque chose à cause de mon entêtement, j'en mourrais.

 

L'autre femme, quoi qu'elle put dire, tous les arguments qu'elle déploya, ne put mettre un terme à la décision prise par la mère du petit bébé.

Ainsi, dans l'après-midi, elle décida de reprendre la route. Elle étreignit une dernière fois son petit bout de choux puis le donna à la vieille femme. Celle-ci ne put éprouver que tristesse face à cette scène.

- Ne vous inquiétez pas! Tenta de rassurer la jeune mère. Je lui ai jurer de revenir le chercher une fois que j'aurais retrouver la personnes que je cherche et dès qu'on aura de nouveau les moyens de l'élever comme il faut, je le récupérait. Je sais qu'il sera plus heureux ici.

Elle posa un tendre regard sur l'enfant, puis elle disparut, avec des larmes coulants sur son visage.

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Japon, 1er Septembre 1973

            Un belle journée d'été, chaude s'offrait au monde. Le souffle léger du vent jouait une douce rapsodie dans les branches des arbres. Et dans ce climat radieux, une femme se reposait au bord d'un étang sous un saule pleureur. Elle était d'une beauté à nulle autre pareil, ses yeux étaient bleu pâle presque gris, sa chevelure bleu nuit, longue et ondulée retombèrent sur ses épaules. Elle était accompagner d'un enfant qui venait d'avoir ses deux ans, ayant la même couleur de cheveux que sa mère et contrairement à celle-ci, des yeux bleu foncé. Il avait un fort caractère pour un enfant de deux ans et cela faisait sourire sa maman. Leur fils n'avait pas connus son père et ce dernier ne verrait jamais son second enfant venir au monde. Dans un mois, elle donnerait la vie à un autre enfant en risquant la sienne car sa santé était très délicate. Ayant éprouver quelques difficultés lors de sa première grossesse, les médecins l'avait bien mise en garde qu'une seconde lui serait fatal. Mais elle était parfaitement consciente du choix qu'elle fut.

Fermant les yeux en respirant la fraîche brise, elle sentit l'enfant se blottit sur son gros ventre, son oreille coller dessus afin de sentir le petit être en elle.

- Maman j'ai sentit mon petit frère bouger, je l'ai sentit! S'écria l'enfant joyeux.

 

La jeune femme lui sourit et répliqua:

- Tu sais, Ikki. Tu peux très bien avoir une petite soeur qu'un petit frère.

 

- Non! Répondit-il. Je suis sûr que ce sera un petit frère!

Sa mère émis un petit rire en voyant le regard de son fils briller de certitude, en pensant que celui-ci avait sans doute raison à ce sujet.

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Japon, 9 Septembre 1973

            Les contractions se déclarèrent dans la nuit. Alors que les sages femmes s'affairèrent dans la chambre de celle-ci, le petit Ikki qui deviendrait bientôt grand frère, attendait sa mère, assis contre le mur à coté de la porte de la pièce. La patience n'était pas une de ses vertus. Il en avait assez de voir ces femmes entrer et sortir de la chambre mais l'enfant était terrifié à force d'entrant les cris de douleur de sa mère. Il ne pensait pas que la naissance, la chose la plus merveilleuse au monde, puise causer autant de souffrances à celle qui la donnait. Sa maman l'avait prévenus que ce moment pouvait durer plusieurs heures, voir une nuit entière. 2 heures après, il remarquait que les expressions sur le visage des sages femmes qui sortaient de la chambre, changer pour des expressions d'effroi. Intriguée, le petit garçon suivit l'une d'entre elle qui entra dans une pièce. Avec d'autres femmes, elle semblait discuter de l'état de la jeune femme. Tout en restant cacher derrière l'embrasure de la porte, il prêta une oreille attentif afin de comprendre ce qui se tramait.

- Elle est très faible. Nous ne pourrons sauver l'enfant et sa mère. Dit la première femme

- Je le sait! Nous ne pouvons sauver qu'un des deux. Et la mère a exiger que l'on sauve la vie de son enfant. Répliqua la seconde femme.

- Il n'y a vraiment aucun espoir?

 

L'autre femme baissa le regard, accabler par son impuissance face à cette situation.

- Dieu en a décider ainsi. Répondit-elle d'une voix brisée par un sanglot.

 

L'enfant alors accourra jusqu'à la porte de la chambre sa mère, mais tout à coup, avant même qu'il décide d'entrer dans la chambre , il entendit un bruit assourdissant par delà la pièce. Les pleures d'un bébé. Son petit frère venait naître. Puis quelques seconde plus tard, une femme ouvrit la porte à l'enfant précipitamment.

- Entres, dépêche-toi! Lui dit-elle. Ta mère te réclame.

 

L'enfant obtempéra et vit en entrant, allongée sur son lit sa maman tenant contre sa poitrine quelque chose emmailloter d'une couverture.

- Viens Ikki, regardes comme il est beau ton petit frère. Invita sa maman du petit garçon.

 

Le petit garçon aux cheveux bleu émerveiller devant ce petit être qu'elle tenait, demanda à le prendre dans ses bras. Ainsi, après s'être assit sur le lit, sa maman lui donna l'enfant qui se mettait à gigoter dans tous les sens. Une petite touf de cheveux vert recouvra sa tête et comme tous les bébés à la naissance, ses yeux étaientt bleus. L'image de ses deux enfants réunit, fit sourire la mère qui commençait à faiblir.

- Ton petite frère s'appelle Shun. Dit-elle à son fils d'une voix douce.

 

Puis son regard légèrement embrumé, se posa sur le petit être qui ouvrit ses petits yeux bleus.

- Mon tout petit, pardonnes-moi! Dit-elle à l'attention du petit bébé. Je ne pourrait pas te donner l'amour donc tu as si besoin surtout au tout début de ton existence.

 

Elle observa ensuite son autre fils Il n'avait pour l'habitude de pleurer, mais malgré lui, une larmes se mit à couler sur son visage. Il le savait. Elle sombrait de minutes en minutes. La jeune femme caressa la joue de son enfant afin d'essuyer la goutte d'eau qui coulait

- Prend bien soin de lui Ikki, il est si petit , si fragile, et il a besoin de toi. Je veux que tu prennes soin de lui, que tu le protèges. Tu me le promet?

 

Ikki avait attentivement écouter chaque mots prononcer par sa mère. Il lui promit qu'il veillerai sur le nouveau né et de ne jamais l'abandonner. Alors la jeune femme, fière que son fils prenne, malgré son age, ses responsabilités de grand frère, s'endormit, et ne se réveillerait plus jamais. Elle partit, un aire serein dessiner sur son visage. Le petit Shun se mit à éclater en sanglot dans les bras de son grand frère, comme si il comprenait ce qui se passait. Ikki, lui aussi, ne tarda pas à céder lui aussi au chagrin serrait Shun plus fortement contre lui.

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Japon, 23 Septembre 1973

 Les deux enfants avait été conduit dans une chapelle et demeurait depuis la mort de leur mère avec d'autres enfants orphelins. Le petit bébé aux cheveux vert gazouillait gaiement pendant qu'une bonne soeur lui faisait sa toilette. Il souriait à son grand frère qui veillait constamment sur lui.
 Une fois le change terminé, la femme qui s'occupait du bébé le déposa dans un berceau afin qui puise se reposer.
 Ikki ne voulait pas jouer avec les autres enfants, même rester deux minutes avec eux, lui demandait un grand effort. Depuis leur arrivée à la chapelle, il faisait l'objet de se bagarrait avec quelque uns de ses camarades. Il préférait 100 fois rester avec son petit frère même pendant son sommeil. Les bonnes soeurs de la chapelle ne l'entendaient presque pas parler. En faite, il ne voulait discuter avec personne.

Comme à chaque fois, la soeur qui s'occupait des jeunes enfants les coucha dans un chambre à part des autres enfants et en laissant la porte entre-ouverte, afin que la lumière du couloirs leur serve de veilleuse.

 Ce soir-là, alors que Shun s'était endormis, Ikki entendit des gens bavarder dans le couloirs. Ceux-ci pensant que les deux petits était endormis, entrèrent dans la chambre, prenant garde de ne pas faire trop de bruit. Dès leur entrée, Ikki avait fermer les yeux afin de le croire dans les bras de Morphé. D'après se qu'il entendait, il s'agissait sûrement d'un couple et de la religieuse qui les prenait en charge.

- Quel age avait vous dit qu'ils avaient? Murmura une femme.

- Le plus jeune, deux semaine et son frère aînée près de 25 mois. Répondit la bonne soeur.

- Nous voudrions le plus jeune uniquement.

- Quoi! Vous voulez les séparer! Même deux minutes est difficile pour eux. Je vous en prit ne faite pas ça.

- J'en suis désolée mais l'autre enfant ne m'inspire pas confiance. J'ai bien l'impression qu'il va nous causer un tas de soucis. Répondit l'homme d'un aire snobe.

- Ce n'est qu'un enfant! Vous ne le connaissez même pas. Comment pouvez penser ça de lui?

- On m'a rapporter qu'il provoquait des bagarre au sain de cette chapelle. Répliqua l'homme.Nous en avons décider ainsi Madame. Vôtre avis nous apporte peu. Nous reviendront demain signer les formalités nécessaires pour l'adoption du petit Kenji.

- Pardon?

- C'est son nom désormais, nous avons toujours voulu avoir un fils se nommant ainsi. Répliqua sa femme. De plus, je n'aimes pas le prénom Shun.

 

La religieuse fut peinée par cette événement. Les deux petits allaient être séparer. Elle aurait tellement voulu empêcher cela. En sortant de la pièce, seule dans le couloir elle pleura son impuissance.

Ikki, révolté par le sort qu'on leur réservait, à lui mais surtout à son frère, éprouvât une haine atroce envers le couple de bourgeois qui voulait adopter Shun et l'affubler qu'un autre prénom. Il fallait les en n'empêcher mais comment. Personne ne pouvait leur venir en aide. De plus le temps était compter. Il leur fallait trouver un moyen. Réfléchir. Vite! Malheureusement, la seule solution qu'il lui parût était la fuite. Cette nuit! Rien qu'à cette idée, le petit garçon prit peur car il serait seul face à n'importe quel danger. Mais y'avait-il un nôtre moyen. Non, il n'avait pas d'autre choix si il ne voulait pas être séparer de son petit frère et rompre sa promesse de la protéger.

Ainsi, très tard dans la nuit, alors que tout le monde dans la chapelle dormait, il se pencha sur le berceau de Shun, envelopper dans ses langes, et le prit délicatement dans ses bras sans le réveil. Puis après avoir traverser le bâtiment s'en se faire prendre par la bonne soeur qui veillait cette nuit-là, tout deux fuirent loin. Ikki ne savait pas où il allait mais se dont il était sûr, c'était qu'il partait loin, là où ils ne serraient jamais retrouver.

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Sud du Japon, Prêt de Nagoya, 6 Mars 1976

Dans un grand et beau jardin fleurit et baigner des rayons du soleil, malgré la fraîche brise de cette fin d'hiver, deux enfants jouaient gaiement au ballon. Tout deux avaient les cheveux châtains et les yeux marron, l'aînée, Seika, allait sur 7 ans et son petit frère, Seiya, avait 4 ans. Ils étaient seuls chez eux avec leur baby sitter, Momoko, ce jour-là. Leur mère travaillait toute l'après midi. Elle était une femme douce et gentil,  cependant elle était seule pour éduquer les enfants. D'après se qu'elle leur avait raconter, leur père était militaire et lors d'une mission aérienne, son avion se scratcha, et l'homme n'y survécus pas. Du moins, c'est se qu'elle leur avait dit. Les petits ne l'avait pas vraiment connus, étant trop jeunes.

 En début de soirée, pendant que Momoko, préparait le repas pour la petite famille, les enfants, en attendant leur mère, visionnait des dessins animés à la télévision. Plus tard, ne pouvant plus attendre la mère des enfants, ils commençaient à déguster leur dîner sur la table basse du salon. La baby sitter ne laissait rien paraître devant les deux petits, mais le long retard de la mère l'inquiétait énormément. Cette absence ne laissait pas non plus indifférente Seika qui se faisait également du soucis alors que le petit Seiya, lui, manger comme un orgre, ne se doutant de rien.

Il était tard. Il fallait coucher Seika et Seiya sans leur maman. Mais plus tard, assoiffée, l'aînée se leva pour se rendre dans la cuisine. Soudain elle entendit discuter dans le salon. Curieuse, la petite fille tendu l'oreille à la porte. Elle put distinguer des pleures émient par sa baby sitter.

- C'est épouvantable! Dit-elle. Que vais-je dire aux enfant?

- Nous dire quoi? Demanda l'enfant qui venait d'entrer.

Dans le salon, elle vit assis devant la table basse sa baby sitter, les joues ruisselante de larmes et les yeux rouge et à coté d'elle, à sa grande surprise un officier de police. Celui-ci invita la petite fille à entrer afin qu'il lui raconte le malheur qui venait de s'abattre sur leur famille. Elle s'assit devant la table basse, face à eux et attendit.

- J'ai malheureusement de mauvaise nouvelle. Commença l'officier de police d'un aire peiné. Il faut que tu sois forte!

 

Le coeur de l'enfant se mit à battre fiévreusement. Qu'est-ce qui avait bien put arriver?

- Il y eu à un terrible accident et la voiture de vôtre mère s'est renverser, et elle est morte sur le coup.

 

La petite fille ne put retenir son chagrin face à cette affreuse nouvelle.  Bouleversé, Seika sortit dehors pour pleurer. Qu'allait-elle devenir? Qu'allaient-ils devenir, Seiya et elle. Ils n'avaient aucune famille, ni même un parent éloigné. Les pauvres petits se retrouvaient seuls et orphelins, dorénavant.

Après que Momoko l'est ramener à l'intérieur afin que l'enfant n'attrape pas froid. Inconsolable, la fillette retourna dans sa chambre. Son petit frère l'entendant entrée, lui demanda:

- Seika qu'est-ce qu'il y a?

 

Mais celle-ci ne répondit encore sous le choc de cette révélation.

- Où est maman? Demanda Seiya à sa grande soeur.

 

Son aînée se sut quoi répondre à cette question mais elle ne pouvais lui cacher la vérité. Alors Seika prit son petit frère dans ses bras, tendrement, puis s'assit devant la fenêtre regardant la voûte étoilée et elle lui dit.

- Tu vois ces étoiles, là-haut?

 

Seiya hocha la tête. Mais il ne sachant pas où elle voulait en venir.

- Et bien maintenant, maman est avec les étoiles.

Sibérie, 27 mars 1978

Dans une maison en bois, d'un petit village enneigé, une femme au long cheveux blond, déposa une soupière sur le table en bois dans le salon. Son petit garçon affamé attendait patiemment que sa maman lui serve son assiette de soupe chaude, pour se réchauffer. Alors que l'enfant dégustait son repas avec sa maman, il lui demanda entre deux gorgés:

- Maman, nous n'avons que ça à manger?

 

La jeune femme aux cheveux blond baissa son regard désolé sur son assiette de soupe.

- Hélas, oui, mon chéri. Répondit-elle d'une voix calme. Pardonnes-moi! Je sais que c'est peu et je sais que tu déteste  ce climat infâme.

 

Le petit garçon s'en voulait de mettre sa maman mal à l'aise comme ça. Après tout, elle fessait de son mieux pour l'élever , de plus seule et dans un climat aussi hostile qu'était la Sibérie. C'était très dur car peut de choses poussait à cette endroit là et par conséquent, la faune se raréfiait. La jeune femme travaillait dans une poissonnerie au large du port de marchandise. Malgré le maigre salaire qu'elle recevait par semaine, elle avait au moins les moyens de nourrir son enfant en prenant des commande grâce aux bateaux de marchandises et bien sûr ils n'étaient pas les seuls dans le village à se retrouver dans cette situation. Hyoga était trop petit encore pour travailler, à peine 5 ans et donc il ne put aider sa mère à s'en sortir. Mais tout allait bientôt changer. Après avoir mis des économie de côté, ils allaient bientôt tout deux quitter les vastes étendus de la Sibérie pour s'installer au Japon, là où le climat serait bien plus clément que dans leur ancienne patrie. Bientôt. Le départ s'annoncerait bientôt.

(à suivre)

MiHa