Pause 01
Note de l'auteur: voici une première pause. Je pense en mettre tous les trois chapitres. Cela permet de me situer un peu. Cela permet aussi d'expliquer deux trois trucs. C'est pas long et ça vous tuera pas de le lire pour comprendre deux trois petites choses! Oh! Je me répète! Je vais arrêter le café moi! Bon, ben, bonne lecture!
-Molly-
Comment on sort de l'enfer? (très bonne question!)
Le vent se fit plus glacial et le tonnerre plus violent. Un homme se tenait là, le regard vide et le visage blafard. Il portait une longue tunique rouge sang et il semblait regarder quelque chose, une scène sûrement. Lui, il était un gardien et rien d'autre. Il devait faire la chose la plus ingrate qu'on puisse donner à un gardien, ici, en enfer: compter les morts. Il avait une tête bien remplie et ne se posait jamais de question, il se souvenait au dixième près, le nombre de morts exacte qui flottaient dans le torrent des enfers. Mais là, à ce moment là, il oublia tout, même son propre travail. Et quand il reconnut la femme qui était agenouillée par terre, les yeux embués de larmes, il comprit.
Il jeta un dernier coup d'oeil à cette femme et partit en traînant sa lourde robe.
Assise dans une chaise fait de marbre, une femme attendait, le regard perdu et la tête tournée. Ses yeux s'agrandirent lorsqu'un éclairs noir passa près d'elle. Elle sortit de sa transe et se tourna. Devant elle, un homme se présentait. Elle le connaissait très bien et elle avait beaucoup de sympathie pour lui. Il s'approcha et s'arrêta pour n'être qu'à quelques centimètres de la femme. Elle posa sa main sur son visage pâle.
-Que t'arrive t-il, mon cher Adonis?
-Hadès est mort, répondit le jeune homme.
La femme ne dit rien. Elle retira la main d'Adonis.
-Il est mort mais je...
-Pardonnez-moi, ma reine, mais il y a autre chose.
-Et quoi donc? Il y a plus important que la mort de mon époux! Cria la femme.
-Athéna ..., dit tristement Adonis.
-Athéna!? Répèta la femme.
-Elle est toujours ici.
-Non, tu mens, elle devrait être partit!
-Ma reine, il faut l'aider.
-Je...
Elle se leva, Adonis recula de deux pas. Elle le regarda un moment, ne sourit pas et soupira.
-Je vais voir ce que je peux faire. Amène-moi à elle, Adonis!
-Vous devez aussi lui dire, sinon, elle ne partira jamais et le dieu des dieux ne vous permettra jamais de régner sur les enfers, comme l'a fait Hadès.
-Je sais, Adonis, je sais...
Les éclairs doublèrent d'intensités et Athéna n'avait pas bougé, toujours agenouillée devant le corps inerte de celui qu'elle aimait. Quatre garçons, derrière elle, pleuraient la mort de leur frère. C'était comme si la plus grande tristesse du monde s'était abattue sur eux.
Des pas résonnèrent mais Athéna ne réagissait plus. Ikki tourna la tête le premier et vit apparaître une femme et un homme. Malgré le peu de lumière, Ikki distinguait bien le visage de la femme: les yeux perdus et noirs, le visage pâle et de longs cheveux noirs qui avait été blonds, il y a longtemps de cela.
Elle s'approcha, traînant sa robe noir et rouge sang avec elle. Ses yeux triste se posèrent sur Athéna qui dénia de tourner la tête vers la nouvelle arrivante.
-Sais-tu qui je suis, déesse?
-Perséphone, chuchota Athéna.
-Oui, je suis Perséphone.
-Que faîte-vous là? Demanda Ikki.
-Je suis là pour vous renvoyer sur Terre, vous ne devez pas rester ici, cela peut être dangereux pour vous et pour moi.
-NON! Je ne partirai pas en le laissant ici!
Athéna avait presque hurler. Perséphone s'approcha d'elle et posa une main sur l'épaule de lé déesse.
-Je comprend votre douleur...
-Vous ne comprenez rien! Hurla t-elle une deuxième fois.
-N'avez-vous pas tué l'homme qui était mon époux? Ne croyez-vous pas que je ressens la même chose que vous, au même instant? Vous devez partir!
-Je vous en prie, Athéna!
Adonis s'approcha à son tour, sous les yeux inquiets des chevaliers d'Athéna.
-Vous devez partir! Il y a des gens qui vous attendent, en bas. Ils ont besoin de vous! Et tout le peuple de la Terre aussi! Qu'arrivera t-il si une guerre sainte se déclarerait? Que feriez-vous, votre égoïsme et vous, à rester là à regarder tout un peuple se faire tuer!
-ADONIS!
Cette fois, se fut Perséphone qui cria. Le jeune homme baissa la tête. Mais ses paroles venaient de relever la déesse de la justice.
-Vous savez quelque chose, dit Athéna.
-Je sais, oui. Je dois vous le dire pour vous voir partir de mon royaume.
Perséphone se releva et commença à marcher, non au hasard car elle savait ce qu'elle faisait. Elle montra de la main un horizon.
-Là-bas, vous trouverez le corps d'un de vos chevaliers. Prenez-le avec vous et avec ceci, sortez des enfers!
Perséphone tendit une perle noire.
-Et les autres? S'inquiéta Shun qui sortit de sa transe.
-Dans quelques jours, le plus grand ennemis d'Athéna se réveillera. Alors, je vous enverrai tous vos chevaliers, morts dans cette bataille.
-Mais pourquoi?
-Je suis désormais la reine des enfers mais je ne veux pas, en quelques secondes, voir débarquer tout le peuple de la terre dans mon royaume. J'ai un profond respect pour vous Athéna, même si vous avez tué mon époux. Adonis!
-Lorsque Arès se réveillera, les armures lunaires renaîtront et de nouvelles alliées apparaîtront!
-Partez maintenant, le temps vous ai compté!
-Et pour Seiya? Demanda Athéna.
Perséphone la regarda et pour la première fois, un sourire naquit sur ses lèvres.
-Il reviendra, car c'est ainsi!
Athéna sourit. Ikki et Shiryu épaulèrent la déesse et tous partirent dans la direction que la reine des enfers venait de montrer.
Adonis s'approcha de Perséphone.
-C'est mieux ainsi, chuchota t-elle. Amène celui-là avec les autres. Dans quelques jours, il ne m'embêtera plus.